Absolument pas. La rigueur n'a pas fait baisser le déficit et ne permet pas de baisser les prix à l'export.
Tous les pays manipulent leur monnaie, mais nous en Zone Euro on est plus intelligent, la preuve.
Sauver l'euro : une politique "criminelle" selon Stiglitz
Re: Sauver l'euro : une politique "criminelle" selon Stiglitz
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: Sauver l'euro : une politique "criminelle" selon Stiglitz
Il ne suffit pas de cracher dans la soupe pour être un "visionnaire", à ce que je constateGolgoth a écrit :Absolument pas. La rigueur n'a pas fait baisser le déficit et ne permet pas de baisser les prix à l'export.
Tous les pays manipulent leur monnaie, mais nous en Zone Euro on est plus intelligent, la preuve.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Re: Sauver l'euro : une politique "criminelle" selon Stiglitz
Non. Si toutes les variables macroéconomiques étaient indépendantes les unes des autres, la politique d'austérité équivaudrait à ce qu'on appelle une "dévaluation interne" et reviendrait à dévaluer virtuellement les monnaies nationales de chaque Etat membre d'une union monétaire. Mais en pratique il existe des tas de lois macroéconomiques et de phénomènes de rigidité (des salaires, des prix, etc) qui rendent cette stratégie de dévaluation interne totalement ineffective. De plus la dette de ces pays est en grande partie exprimée en Euro, et augmente donc en flèche dans la monnaie nationale virtuelle, ce qui entraîne une spirale infernale. Ce qu'on constate avec les baisses de revenus consécutives aux récessions causées par les politiques d'austérité.pierre30 a écrit :Je ne comprends pas cette fixette sur l'euro qui ne permettrait pas de dévaluer. La rigueur pratiquée en Espagne ne produit-elle pas les mêmes effets ?
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Re: Sauver l'euro : une politique "criminelle" selon Stiglitz
Les salaires, ils sont baissés d'autorité pour les fonctionnaires, les retraités, ceux qui vivent d'aide publique, ... Quant aux salariés du privé, ils sont soumis à des prélèvements supplémentaires et également à la pression à la baisse qu'exercent les entreprises, voire au chomage qui est le plus sûr moyen de baisser un salaire.
Quant à la dette nationale, crois-tu que ces pays paviendraient à emprunter en pesetas sur les marchés ? Ils en seraient réduits depuis bien longtemps à emprunter dans une autre devise ou à accepter des taux prohibitifs.
Il n'y a pas grande différence en fait. Ou plutôt si il y en a une de majeure : ces pays n'auraient pas eu l'opportunité de flamber comme ils l'ont fait grâce à l'euro.
Peut-être que la situation serait un peu différente. Mais bien malin est celui qui sait si elle serait meilleure ou pire.
Quant à la dette nationale, crois-tu que ces pays paviendraient à emprunter en pesetas sur les marchés ? Ils en seraient réduits depuis bien longtemps à emprunter dans une autre devise ou à accepter des taux prohibitifs.
Il n'y a pas grande différence en fait. Ou plutôt si il y en a une de majeure : ces pays n'auraient pas eu l'opportunité de flamber comme ils l'ont fait grâce à l'euro.
Peut-être que la situation serait un peu différente. Mais bien malin est celui qui sait si elle serait meilleure ou pire.
Re: Sauver l'euro : une politique "criminelle" selon Stiglitz
Et puis il faut arrêter de refaire le passé. La question qui se pose n'est plus "est-ce qu'on adopte l'euro à la plce du franc".
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