Qu'en pensez vous ? Et vous vos impôts locaux sont-ils restés stables en 2012 ?Les villes de plus de 50.000 habitants auraient-elles choisi cette année la modération fiscale envers les ménages, devenue quasiment leur seule source de revenus ? Les premiers relevés publiés par les services de la Direction générale des collectivités locales (DGCL) montrent en tout cas que 20 villes-centres seulement sur 125 d'une population supérieure à 50.000 habitants ont choisi d'augmenter en 2012 leurs principaux impôts : taxe d'habitation, taxe du foncier bâti et taxe du foncier non bâti. La très grande majorité a opté pour la stabilité et seulement deux d'entre elles pour une réduction des taux : - 4 % à Calais et - 20 % à Issy-les Moulineaux sur la taxe d'habitation.
Avant une échéance électorale, il est de tradition pour les élus de modérer la fiscalité, mais au lendemain de la réforme de la taxe professionnelle, et dans un contexte de gel des dotations et de montée en puissance des dépenses des collectivités, une telle stabilité n'était pas acquise d'emblée.
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A deux ans des prochaines élections municipales (prévues en 2014), la hausse moyenne des taux est quasi nulle et s'établit à + 0,2 %. A titre de comparaison, à la même période du cycle électoral précédent, la hausse des taux d'imposition des villes était plus marquée et s'établissait à + 0,9 %. Exactement 77 % des 126 villes figurant dans cette enquête n'ont pas touché à leurs taux de fiscalité directe. « Plus des trois quarts des villes moyennes maintiennent leurs taux en 2012. Cette prédominance à la stabilité est nettement plus marquée qu'en 2011 (55 % des villes) », remarquent les auteurs de l'étude.
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En 2012, le produit fiscal des villes moyennes s'établit à 2,7 milliards d'euros (589 euros par habitant), soit une augmentation de 2,8 %. Les concours de l'Etat étant stables (en valeur), voire en recul en ce qui concerne les compensations, c'est la seule fiscalité directe qui explique cette hausse sensible. Hausse imputable pour l'essentiel au dynamisme des bases des taxes ménages dues à leur revalorisation forfaitaire.
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