Une deuxième restructuration de la dette grecque envisagée

[mps]

Par conséquent, le seul moyen de réduire la dette du secteur public est:
- soit de diminuer la somme des actifs financiers, càd l'épargne.
- soit d'augmenter la somme des passifs financiers du secteur privé.

Mais j'attends que mps nous explique comment cela va se faire.

Alors mps, on attend impatiemment vos explications.

Toujours pas de réponse de mps.

Quelle impatience, vous allez me rendre vaniteuse icon_biggrin

La dette de l'Etat grec vient du fait que, depuis des lustres, il ne rentre rien.

Un pays riche averc un Etat pauvre, comme le constatait déjà un ami consul il y a 15 ans.

Il faut simplement que l'Etat jugule ses gabegies et prélève sa dîme.

[Incognito]

Votre commentaire portait sur toute la zone Euro, pas uniquement sur la Grèce.

Comme je m'y attendais, vous bottez en touche.

[wesker]

Tout le monde devrait avoir des amis consul et être reçu dans des palais d'ambassadeur pour parler de la situation du monde....mps, vivons nous dans le même monde ?.

[mps]

Peut-être pas. C'est en principe ce qui doit faire l'intérêt d'un forum.

[mps]

Votre commentaire portait sur toute la zone Euro, pas uniquement sur la Grèce.

Comme je m'y attendais, vous bottez en touche.

Non, le fil, c'est la Grèce.

[politicien]

Bonjour,

Les créanciers de la Grèce continuent de se renvoyer la balle pour savoir comment réduire la dette publique du pays. Le directeur du fonds de secours européen, le Fonds européen de stabilité financière (FESF), l'Allemand Klaus Regling, a estimé lundi qu'un nouvel effacement d'une partie de la dette grecque ne pourrait avoir lieu qu'en cas de "situation extrême". Il estime ainsi que l'Allemagne, dont une partie de la dette a été abandonnée partiellement en 1953, était "un cas particulier après la guerre".

Cependant, le Fonds monétaire international (FMI) ne veut pas non plus mouiller davantage le maillot. Il a jugé en fin de semaine dernière avoir fait son possible pour l'aider, renvoyant la balle dans le camps des Européens. L'institution monétaire, l'un des créanciers de la Grèce, aux côtés de l'UE et de la Banque centrale européenne (BCE), a affirmé qu'il appartenait "sans doute" aux Européens de passer à l'action pour ramener la faramineuse dette du pays à un niveau "supportable", ce qui pourrait passer par un nouvel effacement de la dette, une solution que refuse l'Allemagne.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur L'expansion.fr

Qu'en pensez vous ?

[El Fredo]

Ok donc truquer ses comptes nationaux, c'est moins grave que de ravager tout un continent.

[Lucas]

Plus grave tu veux dire ?

Je trouve que cette restructuration c'est un peu facile quand même, sachant qu'il y en a déjà eu une il y a plus d'un an.

[Incognito]

More of the same ...

Cela ne résoudra aucun problème. Suis-je vraiment le seul à avoir remarqué que la détérioration de l'économie grecque s'est accélérée dès que l'option du défaut a été mise sur la table l'année dernière? La possiblité d'un défaut et par la suite le défaut lui-même a entraîné une fuite de capitaux bien compréhensible. Cette fuite des capitaux a asséché les liquidités des banques grecques. La BCE a refusé de compenser cette perte de liquidités. La demande de crédit du secteur privé n'a pas vraiment changé par contre. Résultat: des taux d'intérêt de 7% pour les emprunts du secteur privé en Grèce. Avec une inflation attendue de 0% au mieux, cela veut dire des taux d'intérêt réels de plus de 7%. Ce qui est l'équivalent d'une politique monétaire extrêmement déflationniste. Ce qui incite entreprises et ménages en Grèce à se désendetter, c.-à-d. à réduire leur consommation et leur investissements. Au total, la politique budgétaire de la troïka force le secteur public à faire de l'austérité. La situation monétaire force le secteur privé à aussi faire de l'austérité. Et c'est comme cela que l'on obtient une dépression.

[El Fredo]

Plus grave tu veux dire ?

Oui désolé

[wesker]

Dans sa décision de dégrader la notation de la France, Mood'ys a tout de même reconnu l'inefficacité et les pertes qu'auront constitué les plans de renflouement auprès des banques grecques. Et le pire est que l'approfondissement de la construction européenne exige toujours davantage de sacrifices, d'austérité, jusqu'à ce que les peuples n'en puissent plus.

[politicien]

Bonjour,

Une nouvelle réunion – la troisième en un mois – est prévue lundi 26 novembre pour tenter, toujours, de sauver les finances grecques, grevées par cinq ans de récession. Mardi, une précédente réunion entre Athènes et ses créanciers européens, qui devait permettre de déclencher le versement d'une nouvelle tranche d'aide (comprise entre 31,5 et 44 milliards d'euros) à la Grèce, s'est soldée, à nouveau, par un échec 'provisoire'.

Alors que la dette du pays doit atteindre 190 % du PIB d'ici à 2014, contre 150 % estimés lors du premier plan d'aide, en mai 2010, l'objectif de la troïka (BCE, FMI et Union européenne) est de la ramener à 120 % du PIB d'ici à 2020.

Car, après l'accord PSI ("private sector involvment") négocié au printemps avec les créanciers privés, qui ont abandonné 53,5 % de la valeur de leurs titres (avec une perte réelle entre 73 % et 74 %), le Fonds monétaire international presse aujourd'hui les Etats de la zone euro de "prendre leurs pertes" et d'effacer une part de la dette grecque. Cette solution a jusqu'à présent toujours été écartée par l'Eurogroupe, et surtout par l'Allemagne.

(...)

L'allongement de la maturité des dettes : certains Etats, dont l'Allemagne, ont proposé d'allonger la durée de remboursement des obligations grecques. Il s'agit cependant d'une option risquée, car une telle mesure pourrait être interprétée comme un "événement de crédit" – c'est à dire un défaut de paiement – par les agences de notation.

Un "roll over" : via ce mécanisme, soutenu par la BCE, les créanciers de la Grèce souscriraient de leur plein gré de nouveaux emprunts, échangés au fur et à mesure de l'expiration des titres déjà émis par Athènes.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

Qu'en pensez vous ?

[wesker]

Sincèrement qu'un pays dont les budgets furent durant des années validées par les agences de notation en soit arrivé à ce niveau d'endettement est révélateur de l'incompétence, de l'irresponsabilité et du peu de considération pour l'avenir des responsables politiques.

Aujourd'hui, après avoir participé à des plans de renflouement pour les banques qui n'ont servi à rien pour le peuple grec, les journaux évoquent ici ou là un aménagement de la dette ainsi qu'une possible réduction partielle au niveau des intérêts ou totale.....On croît rêver, après que les dirigeants français, certes sous l'équipe précédente ait expliqué pour quelles raisons nous devions apporter ces plans de renflouement, après s'être porté garant pour ce genre de débiteur, voilà qu'on explique que les français devront passer encore à la caisse alors qu'eux aussi se trouvent soumis à une austérité considérable et que l'Allemagne continue d'encaisser les créances. Jusqu'à quand cette Union Européenne qui suave ses dogmes monétaires et idéologiques plutôt que les peuples pourra t-elle continuer à fonctionner ?

[politicien]

Bonjour,

Berlin n'a pas changé d'avis et tient à le faire savoir. Le gouvernement allemand a de nouveau exclu, lundi 26 novembre, l'idée d'un effacement de dette grecque "pour des raisons juridiques", tout en espérant un accord sur le cas grec dans d'ici à la fin de la journée. Les ministres des finances de la zone euro et les autres créanciers publics de la Grèce, Fonds monétaire international (FMI) et Banque centrale européenne, se réunissent lundi à Bruxelles – pour la troisième fois en deux semaines – afin de tenter de trouver un accord sur le versement d'une aide à Athènes, dont les finances sont à sec.

Le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, fonde le refus de Berlin d'un effacement de la dette grecque d'une part sur "le droit budgétaire allemand" et d'autre part sur l'article 125 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Selon cet article, les Etats européens ne peuvent en effet pas assumer les dettes des autres Etats de l'Union européenne, selon le gouvernement allemand.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

[Lucas]

Les Allemands sont toujours dans le rapport de force, ils ne veulent pas négocier, sauf qu'il va bien falloir trouver des solutions.