Qu'en pensez vous ?Croissance maintenue, dette faible, déficit maîtrisé... Le pays nordique affiche des résultats économiques qui en font un des rocs de confiance de la zone euro.
Le typhon de la crise européenne n'a pas encore gagné les rivages finlandais. Fin juillet encore, l'agence de notation Moody's assortissait tous les «triple A» de la zone euro d'une perspective négative... à l'exception de la Finlande.
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Désormais seul Etat de la zone euro à détenir un 20/20 par les trois leaders de la notation, la Finlande a même revu ses prévisions de croissance à la hausse. En avril, le gouvernement a affiché son optimisme en tablant sur une hausse de 0,8% du PIB finlandais pour l'année 2012, soit deux fois plus que les précédentes estimations. Pour 2013, la croissance n'a été que très légèrement revue à la baisse, de 1,2% à 1%. Ces hausses, bien que modestes, sont plutôt bonnes au regard des prévisions de la zone euro, pour laquelle le FMI table sur un recul de 0,1% en 2012.
Finances publiques solides
La confiance des agences de notations envers la Finlande s'explique aussi par la bonne santé de ses finances publiques, totalement en accord avec les exigences du traité de Maastricht. La dette finlandaise ne devrait représenter «que» 50% de son PIB en 2012, soit en dessous du plafond de 60% fixé par Bruxelles. Plus impressionnant encore, son déficit public pour l'année 2012 est attendu à 0,7% du PIB, bien loin du fameux seuil des 3%.
A titre de comparaison, l'autre bon élève de l'Europe, l'Allemagne, s'attend pour 2012 à une dette publique représentant 82% de son PIB et à un déficit de 0,9%.
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Individualisme nordique
Avec de telles perspectives économiques, la Finlande se montre sceptique quant aux moyens envisagés aujourd'hui pour résoudre la crise de la zone euro. Le pays refuse de devoir prendre des risques économiques pour ses voisins du sud.
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La solution serait plutôt du côté du privé selon la Finlande. Ce mardi, Helsinki a proposé un fonds de recapitalisation des banques financé... par les banques elles mêmes.
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