Vu de loin, si cela vous intéresse :
- le candidat Hollande a déjà marqué le coup d'arrêt de tout redressement économique dès qu'il est entré en campagne. On ne déclare pas détester la finance, vouloir plumer les riches, et faire les poches des grandes entreprises sans assassiner toute perspective d'investissements ou d'embauche.
Pendant qu'il séduisait les niais, c'était déjà le "tous aux abris".
- une fois élu - après des années d'opposition où,rappelons-le, le PS était parfaitement informé de tout via les commissions parlementaires, et a eu plus que largement le temps d'établir un programme précis), on attendait le maçon au pied du mur. Il y est toujours, faisant la sieste ...
- en fait de preuves de son immense compétence, le peuple a acté avec une immense satisfaction que le Président prenait le train, allait marier les homos, dire "personnes d'age avancé" au lieux de personnes agées, et que la plupart des autres problèmes étaient "réglés" en avançant pour preuve qu'on allait en parler. Super.
- le temps passe ... La dynamique Sarko est cassée depuis le début de la campagne (soit fort tôt en ce qui concerne le PS), et soeur Anne ne voit rien venir que de vagues boniments.
Les ménages thésaurisent et réduisent d'autant leur consommation, les entreprises hibernent en attendant de voir clair, le chômage augmente, et après deux ou trois mois consacrés à s'installer et à faire quelques vagues déclarations, l'équipe - brisée par l'effort - s'est mise au vert avec le grand sens des responsabilités qu'on croit lui connaître.
Alors, le français moyen songe sous son bérêt alpin, en déballant son sauciflard et sa baguette : serait-ce une bande de glandeurs qui se sont moqués de moi ? Plein de bon sens, M. Dupont, vous n'êtes pas le seul à vous poser la question
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)