Cobalt a écrit :artragis a écrit :Sauf qu'il n'y a pas d'absolu. Dire que la ligne est "mauvaise" est somme toute relatif à ta manière de voir les choses.
je n'ai pas dit cela,pour l'instant nous sommes dans l'expectative,mais le problème c'est que ça fait 40 ans pour moi,qu'on est mal géré,d’où l'intérêt d'avoir des représentant très compétent,à partir du moment ou nous sommes dans une compétition sans foi ni loi,il nous faut des compétences dès le premier élu,on ne devrait plus avoir d'élus qui n'ont pas fait d'étude supérieure en économie entre autre,on demande de plus en plus de compétence dans le monde du travail,je ne vois pas pourquoi cette règle échapperait aux élus.
Oui, je dois dirre que l'idée d'Artragis, à savoir que le gouvernement pourrait lancer n'importe quelle vanne et qu'il appartiendrait aux commissions parlementaires de trier les "idées", est assez "élémentaire".
D'abord et avant tout parce que la plupart des options gouvernementales ne font pas l'objet de lois, et donc ne sont pas examinées en commission. Ensuite, parce que les commissions sont des lieux de consensus et non de "vérité" : les tendances politiques s'y confrontent, plus ou moins étayées à l'occasion par l'audition d'un "spécialiste" qui vient plutôt plaider que démontrer.
Travail d'un Cabinet ministériel :
- surgit une hypothèse, répondant généralement à un défaut constaté ;
- la cellule concernée se met à l'étude, en commençant par voir comment ce problème est traité avec succès dans d'autres pays comparables, et en déduit une première conduite ;
- groupe restreint : on entend l'Administration et sa réaction à la modification envisagée (un point de vue généralement très conservateur, l'Administration est frileuse au changement, mais a une bonne expérience). Le texte est affiné en tenant compte de ces observations ;
- réunion informelle avec les groupes concernés de la "société civile" ; là aussi, le projet est débattu, et les remarques souvent judicieuses.
- si nécessaire, on fait "tourner" le programme, pour en évaluer au mieux le coût et le bénéfice.
Jusque là, bien entendu, silence total du Ministre ; le faire-part de naissance ne s'envoie pas à la conception.
Quand le travail est mûr et satisfaisant, il est soit mis en oeuvre par circulaires, soit soumis au Parlement.
Selon sa difficulté, ce processus prend 15 jours à 3 mois, mais il est solide.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)