Les prix de l'immobilier
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Bonjour,
L’effondrement des prix de l’immobilier est moins catastrophique que ne l’envisageaient les experts au début de la crise. Dans certaines régions, les transactions sont même en train de repartir.
La baisse des prix des logements anciens en France "s'essouffle". C'est ce qu'a affirmé mercredi 1er juillet Laurent Vimont, président du réseau d'agences immobilières Century 21.
En début d’année, les experts immobiliers broyaient du noir… très noir. Ils tablaient sur une baisse des prix de l’ordre de 10% pour l’année 2009. A mi-parcours, la situation ne semble pas aussi catastrophique : la baisse des prix s’établit autour de 4% dans les grandes villes comme Paris, Marseille, Lyon et Montpellier, selon le baromètre seloger.com
La baisse des prix, constatée sur 20.500 transactions de logements anciens dans les quelques 900 agences de Century 21, n'a été que de 2,12% au premier semestre 2009 par rapport au deuxième semestre 2008, avec un prix moyen de 2.312 euros/m2.
Sur les 12 derniers mois (de juillet 2008 à juin 2009 par rapport aux 12 mois précédents), la chute des prix était beaucoup plus importante (-9,3%).
Ce ralentissement est dû principalement à une reprise des ventes (+23% pendant les six premiers mois de 2009, après une chute de 28% au deuxième semestre 2008).
Seule la Bretagne, où les prix ont peu baissé, continue d'enregistrer un nombre de transactions inférieur de plus de 25% à ce qu'il était au premier semestre 2008.
La ville de Lyon, à contrario de la tendance nationale, a vu ses prix progresser de 2,95% pendant le premier semestre 2009, mais après une baisse de 13,31% au dernier trimestre 2008, alors que Paris (6.157 euros/m2), après avoir longtemps résisté, enregistrait une baisse de 5,48%.
Voici une carte :
Qu'en pensez vous ? A plus tard,
L’effondrement des prix de l’immobilier est moins catastrophique que ne l’envisageaient les experts au début de la crise. Dans certaines régions, les transactions sont même en train de repartir.
La baisse des prix des logements anciens en France "s'essouffle". C'est ce qu'a affirmé mercredi 1er juillet Laurent Vimont, président du réseau d'agences immobilières Century 21.
En début d’année, les experts immobiliers broyaient du noir… très noir. Ils tablaient sur une baisse des prix de l’ordre de 10% pour l’année 2009. A mi-parcours, la situation ne semble pas aussi catastrophique : la baisse des prix s’établit autour de 4% dans les grandes villes comme Paris, Marseille, Lyon et Montpellier, selon le baromètre seloger.com
La baisse des prix, constatée sur 20.500 transactions de logements anciens dans les quelques 900 agences de Century 21, n'a été que de 2,12% au premier semestre 2009 par rapport au deuxième semestre 2008, avec un prix moyen de 2.312 euros/m2.
Sur les 12 derniers mois (de juillet 2008 à juin 2009 par rapport aux 12 mois précédents), la chute des prix était beaucoup plus importante (-9,3%).
Ce ralentissement est dû principalement à une reprise des ventes (+23% pendant les six premiers mois de 2009, après une chute de 28% au deuxième semestre 2008).
Seule la Bretagne, où les prix ont peu baissé, continue d'enregistrer un nombre de transactions inférieur de plus de 25% à ce qu'il était au premier semestre 2008.
La ville de Lyon, à contrario de la tendance nationale, a vu ses prix progresser de 2,95% pendant le premier semestre 2009, mais après une baisse de 13,31% au dernier trimestre 2008, alors que Paris (6.157 euros/m2), après avoir longtemps résisté, enregistrait une baisse de 5,48%.
Voici une carte :
Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
-
- Messages : 6994
- Enregistré le : 28 févr. 2009, 00:00:00
- Parti Politique : Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)
- Localisation : Village de Normandie
Je pense que ces chiffres ne représentent pas la réalité, et que la baisse est plus forte que ça. D'autre part il faudrait faire une distinction entre le logement principal et les logements secondairess, car de nombreuses personnes touchées par la crise (salariés et cadres ayant perdu leur emploi, baisse de revenus de petits commerçants et artisans...) ce sont trouvés dans l'obligation de vendre une, voire plusieurs résidences secondaires et là les baisses sont importantes; et évidemment certains spéculateurs sont présent et achétent des petites propriétés, voires des manoires et chateaux qui ont baissé jusqu'à 50% voire plus et les revenderont dans 2 ou 3 ans quand le marché sera revenu à la "normale".
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
C'est le resultat d'un réajustement lié à la speculation financière excessive des 20 dernières années mais je n'imagine pas que cela se poursuive compte tenu des difficultés à trouver un logement et du recul des lancements de chantiers de construction par l'Etat.
En réalité, je crois qu'il conviendra de suivre les évolutions et de comprendre aussi la nécessité de fournir un autre indicateur que le seul prix de la pierre indexé sur les marchés financiers pour avoir une vision d'ensemble des problèmes de ce secteur !
En réalité, je crois qu'il conviendra de suivre les évolutions et de comprendre aussi la nécessité de fournir un autre indicateur que le seul prix de la pierre indexé sur les marchés financiers pour avoir une vision d'ensemble des problèmes de ce secteur !
Pas d'avis sur ce qui se passe en France.
En Belgique, par contre, le marché n'a pas bronché.
Même si les radotages des media ont un peu ralenti les transactions en début d'année, les acheteurs crédules pensant que tout allait être "soldé" icon_biggrin
En Belgique, par contre, le marché n'a pas bronché.
Même si les radotages des media ont un peu ralenti les transactions en début d'année, les acheteurs crédules pensant que tout allait être "soldé" icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
-
- Messages : 3119
- Enregistré le : 29 nov. 2008, 00:00:00
- Localisation : normandie
Il faut se méfier des statistiques car elles proviennent des professionnels de l’immobilier : la Fnaim, les notaires… et la presse va toujours dans leur sens. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les titres des articles sur l’immobilier disent toujours la même chose : dépêchez-vous, c’est le bon moment pour acheter. Lorsque les prix montent, l’argument est : « achetez avant qu’ils montent encore plus ». Lorsque les prix baissent : « achetez maintenant pour profiter de la baisse qui ne va pas durer »… Idem avec les taux d’intérêts, qu’ils baissent ou qu’ils montent, c’est toujours le bon moment d’en profiter…
Cela dit il est vrai qu’en France, contrairement à l’Espagne ou le Royaume-Uni pour ne prendre que ces 2 exemples, les prix ont peu baissé. J’interprète ce fait comme un retard dans l’impact de la crise en France, selon moi les prix de l’immobilier vont encore baisser, mais je peux me tromper. Cependant je pense que la baisse va durer plusieurs années, pour plusieurs raisons :
- il y a une énorme bulle qui s’est constituée depuis 10 ans et elle n’est pas purgée.
- la crise bancaire n’est pas terminée, loin de là, et ça va peser sur le nombre de transactions.
- la crise économique n’est pas terminée non plus, le chômage va continuer de croître.
A titre de comparaison, le précédent cycle baissier avait duré 5 ou 6 ans entre 1991 et 1997, et à l’époque le monde n’était pas plongé dans une crise comme celle que nous avons maintenant, et la bulle en 1991 n’était pas aussi importante.
Cela dit il est vrai qu’en France, contrairement à l’Espagne ou le Royaume-Uni pour ne prendre que ces 2 exemples, les prix ont peu baissé. J’interprète ce fait comme un retard dans l’impact de la crise en France, selon moi les prix de l’immobilier vont encore baisser, mais je peux me tromper. Cependant je pense que la baisse va durer plusieurs années, pour plusieurs raisons :
- il y a une énorme bulle qui s’est constituée depuis 10 ans et elle n’est pas purgée.
- la crise bancaire n’est pas terminée, loin de là, et ça va peser sur le nombre de transactions.
- la crise économique n’est pas terminée non plus, le chômage va continuer de croître.
A titre de comparaison, le précédent cycle baissier avait duré 5 ou 6 ans entre 1991 et 1997, et à l’époque le monde n’était pas plongé dans une crise comme celle que nous avons maintenant, et la bulle en 1991 n’était pas aussi importante.
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Bonjour,
Cépajuste tu penses que les stats peuvent être trompeuse ? Concernant les titres d'articles dont tu, on peut dire que ce sont des slogans pour vendre.
Par contre j'ai une question pourquoi la France aurait du retard sur d'autres pays ? Tu penses donc que les ventes vont pas reprendre tout de suite ? Ou les gens vont encore attendre avant d'acheter que le marché se stabilise ?
A plus tard,
Cépajuste tu penses que les stats peuvent être trompeuse ? Concernant les titres d'articles dont tu, on peut dire que ce sont des slogans pour vendre.
Par contre j'ai une question pourquoi la France aurait du retard sur d'autres pays ? Tu penses donc que les ventes vont pas reprendre tout de suite ? Ou les gens vont encore attendre avant d'acheter que le marché se stabilise ?
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Pour Rhône-Alpes et le Sud-est, si Lyon semble avoir accusé le coup, Annecy dans un premier temps commença à plonger, et effet JO (?) semble maintenant se maintenir pendant que Grenoble plonge : la rançon de l'excès des années 90... Saint-Etienne reste la ville la plus basse en prix mais aussi la plus sage en matière de fluctuation...
Dans les stations de moyenne montagne, là on fait franchement la g..... : tu veux un studio au prix d'une bagnole ? pas de problème, j'indiquerais les "bons plans" ( par contre, au niveau transport, si tu as troqué ta bagnole contre le studio, tu l'as dans l'os !! )
Dans les stations de moyenne montagne, là on fait franchement la g..... : tu veux un studio au prix d'une bagnole ? pas de problème, j'indiquerais les "bons plans" ( par contre, au niveau transport, si tu as troqué ta bagnole contre le studio, tu l'as dans l'os !! )
La France est moins exposée que d’autres à la crise financière, et sa bulle immobilière, bien qu’importante, l’est moins qu’en Espagne ou en Grande-Bretagne. Mais la crise n’est pas finie, même si on constate un léger mieux grâce aux milliards des plans de relance, il y a un risque de rechute.
Les ventes ne vont pas reprendre,1) parce que les prix n’ont pas baissé assez (du moins en région parisienne), 2) parce que les banques prêtent peu car elles n’ont pas reconstitué leurs fonds propres, et 3) parce que le chômage grimpe et que la précarité sociale n’est pas un facteur qui encourage l’accession à la propriété.
Les ventes ne vont pas reprendre,1) parce que les prix n’ont pas baissé assez (du moins en région parisienne), 2) parce que les banques prêtent peu car elles n’ont pas reconstitué leurs fonds propres, et 3) parce que le chômage grimpe et que la précarité sociale n’est pas un facteur qui encourage l’accession à la propriété.
Il y a aussi le facteur psychologique : les gens s’attendent à une baisse (à juste titre selon moi), ils n’ont donc pas intérêt à se précipiter.
Un ménage qui achète un bien immobilier le revend environ 7 ans plus tard en moyenne (selon les statistiques). Il y est souvent contraint par les événements (divorce, chômage, mutation, nouvel enfant…). Or si vous achetez un bien en haut de cycle et que vous devez le revendre 7 ans plus tard alors que le marché a baissé entre-temps, vous faites une moins-value.
Un ménage qui achète un bien immobilier le revend environ 7 ans plus tard en moyenne (selon les statistiques). Il y est souvent contraint par les événements (divorce, chômage, mutation, nouvel enfant…). Or si vous achetez un bien en haut de cycle et que vous devez le revendre 7 ans plus tard alors que le marché a baissé entre-temps, vous faites une moins-value.
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Bonjour,
Cépajuste, j'ai un exemple, évidemment ce n'est qu'un exemple, donc à ne pas généraliser, y'a un an quelqu'un que je connais bien voulait vendre son appartement 5 pièces, avec des commerces à proximité, il en valait 150 000 - 160 000, il a eu quelques soucis perso, donc a abandonné la vente, et a voulu le remettre la semaine dernière, la même agence lui a dit qu'il pourrait le vendre à 120 000 - 130 000.
Donc ça montre un peu la baisse, ou du moins on prend moins de risque du coté des agences.
A plus tard,
Cépajuste, j'ai un exemple, évidemment ce n'est qu'un exemple, donc à ne pas généraliser, y'a un an quelqu'un que je connais bien voulait vendre son appartement 5 pièces, avec des commerces à proximité, il en valait 150 000 - 160 000, il a eu quelques soucis perso, donc a abandonné la vente, et a voulu le remettre la semaine dernière, la même agence lui a dit qu'il pourrait le vendre à 120 000 - 130 000.
Donc ça montre un peu la baisse, ou du moins on prend moins de risque du coté des agences.
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Ca dépend de l'endroit, il y a des villes où les prix ont baissé. Mais dans la région parisienne, les prix ne baissent pas ou très peu.politicien a écrit :Bonjour,
Cépajuste, j'ai un exemple, évidemment ce n'est qu'un exemple, donc à ne pas généraliser, y'a un an quelqu'un que je connais bien voulait vendre son appartement 5 pièces, avec des commerces à proximité, il en valait 150 000 - 160 000, il a eu quelques soucis perso, donc a abandonné la vente, et a voulu le remettre la semaine dernière, la même agence lui a dit qu'il pourrait le vendre à 120 000 - 130 000.
Donc ça montre un peu la baisse, ou du moins on prend moins de risque du coté des agences.
A plus tard,
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Bonjour,
Oui c'est pour ça que je disais que c'était qu'un exemple, c'est dans la région nord ouest, mais il peut être normal qu'à Paris ça ne baisse pas non ?
A plus tard,
Oui c'est pour ça que je disais que c'était qu'un exemple, c'est dans la région nord ouest, mais il peut être normal qu'à Paris ça ne baisse pas non ?
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré