Impôt sur le revenu : le gel du barème prolongé

[Golgoth]

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Tu vas finir par me dire qu'éteindre la lumière dans une pièce vide fait chuter le PIB ?

Et oui, ça le fait chuter, de même que de conduire prudemment en évitant les accidents.

[Cobalt]

Comme je l'avais dit, la différence entre Hollande et Sarko, c'est la Rolex et l'école. Encore que pour l'école, je ne suis plus tellement sur.

Sur ce point je suis vraiment sûr. Je suis allé dans la même école que Hollande jusqu'au bac, puis il a fait HEC et l'ENA.

Sarko a fait une fac de droit et sciences po.

Alors,il était sympa ? C'est amusant ça

[Cobalt]

Il y a très certainement des économies à faire sans que cela touche à notre confort,dans les communautés de commune etc etc,il y a quelqu'un qui en a fait une liste assez évidente^^

[Golgoth]

Alors,il était sympa ? C'est amusant ça

A l'époque il s'était présenté pour être délégué de classe en promettant une récré de 30 minutes. Malheureusement, la maitresse, Madame Mairquel, avait préféré filer des devoirs supplémentaires à la maison.

[Cobalt]

[wesker]

La question qui se pose n'est pas tant celle du niveau de la dépense publique mais plutôt de son efficacité. Si une dépense publique prépare l'avenir ou apporte une amélioration significative des conditions de vie de nos concitoyens elles évitent des dépenses et peuvent produire des recettes mais, chacun sait que dans les collectivités territoriales, principalement se cachent des abus, des dérives et des dépenses inefficaces qui sont financés par l'impôt que payent les français et qui porte atteinte à l'initiative et aux investissements productifs privés dont nous aurions besoin pour relancer l'emploi.

C'est pourquoi d'ailleurs, je suis partisan d'un Etat stratège qui soit capable d'adapter le niveau de sa dépense publique et de veiller à son efficacité.

[PatJol]

Réduction des dépenses = baisse du PIB = réduction des recettes. Donc il est impossible de se sortir du déficit avec de simples gels. Ou du moins ça prend des décennies.

C'est un peu simple.

Ton raisonnement se tiendrait si les dépenses soutenaient toutes la croissance, mais malheureusement ce n'est pas le cas.
Tout l'art de la rigueur consiste à couper dans les dépenses les moins utiles de manière à ce que l'impact sur la croissance, s'il existe, impacte moins les recettes que ce qu'il fait économiser.

Ca a l'air extrêmement difficile, mais heureusement plusieurs pays sont déjà passés par là et en sont très bien sortis. Ils sont passés par une période difficile mais en sont sortis plus forts.

[PatJol]

La crise actuelle est une crise de la demande et pas une crise de l'offre. Réduire trop les dépenses accentue le problème (commandes publiques annulées = entreprises en difficulté = chômage, etc). A contrario, les augmentations d'impôts ont un périmètre beaucoup plus large et l'impact est dilué sur tous les contribuables.

Soit dit en passant, la TVA sociale que loue la majorité précédente aurait eu un impact similaire sur les finances (modulo les éventuelles baisses de cotisations afférentes), mais avec l'inconvénient d'une forte régressivité vu que les ménages les plus modestes auraient été les plus touchés en proportion de leurs revenus. Alors que les augmentations d'impôts sont progressives. Donc à effet macroéconomique similaire on a un vrai choix politique à faire.

Pas du tout d'accord.
Quand on compare la compétitivité française avec d'autres, son impact direct et mesuré sur les exportations, on ne peut pas nier qu'il y ait un sérieux problème d'offre.
Quant à la relance par la demande, éternelle recette prônée quelles que soient les circonstances, elle a été tellement utilisée en France avec des succès mitigés qu'il faudrait peut-être aussi penser autrement.

[PatJol]

Comme je l'avais dit, la différence entre Hollande et Sarko, c'est la Rolex et l'école. Encore que pour l'école, je ne suis plus tellement sur.

Sur ce point je suis vraiment sûr. Je suis allé dans la même école que Hollande jusqu'au bac, puis il a fait HEC et l'ENA.

Sarko a fait une fac de droit et sciences po.

Alors,il était sympa ? C'est amusant ça

Je n'ai pas le même âge, et je n'ai malheureusement pas eu le plaisir de le rencontrer.

[PatJol]

La question qui se pose n'est pas tant celle du niveau de la dépense publique mais plutôt de son efficacité. Si une dépense publique prépare l'avenir ou apporte une amélioration significative des conditions de vie de nos concitoyens elles évitent des dépenses et peuvent produire des recettes mais, chacun sait que dans les collectivités territoriales, principalement se cachent des abus, des dérives et des dépenses inefficaces qui sont financés par l'impôt que payent les français et qui porte atteinte à l'initiative et aux investissements productifs privés dont nous aurions besoin pour relancer l'emploi.

C'est pourquoi d'ailleurs, je suis partisan d'un Etat stratège qui soit capable d'adapter le niveau de sa dépense publique et de veiller à son efficacité.

Entièrement d'accord. Comme quoi ça arrive !

Et c'est justement parce que les dépenses publiques ne sont pas toutes aussi efficaces que la réduction des dépenses n'entraine pas forcément une réduction des recettes fiscales.

[Nombrilist]

"Ca a l'air extrêmement difficile, mais heureusement plusieurs pays sont déjà passés par là et en sont très bien sortis. Ils sont passés par une période difficile mais en sont sortis plus forts."

Exemple ?

[Cobalt]

L'Allemagne ?

[Nombrilist]

Je l'attendais celle-là. Tu sais ce que j'en pense.

[Cobalt]

A peu près sauf que là ils sortent une polo vw 10500 euros suréquipé alors évidemment pour ceux qui vont avoir besoin d'une voiture ,étant donné qu'ils ont une bonne image,ils vont faire un malheur en France.

[wesker]

Aux côtés du sérieux budgétaires et de l'assainissement de leurs comptes qu'ils ont réussi à mettre en oeuvre, sur une période de 10 ans l'Allemagne a su investir, préparer et moderniser ses industries, son maillage entrepreneurial innovant et structuré, capable d'exporter à l'international. Et aujourd'hui, nous devrions tenir de tels objectifs budgétaires en quelques mois ? Une simple arithmétique permets de comprendre l'irréalisme de ces options.