"La croissance, c'est fini !"

[Nombrilist]

Je suis convaincu que la masse monétaire à redistribuer est suffisante. Reste donc à améliorer les mécanismes qui permettent aux petites entreprises de vivre malgré des marges de manœuvre restreintes par rapport à des entreprises plus grosses (par exemple, Hollande a maintenu la détaxation des HS pour les PE il me semble). Le plein emploi, c'est moins de chômage à payer, mais également moins d'aides sociales à verser. Au final, l'Etat a alors moins besoin de taxer, ce qui peut également alléger le fardeau des PE.

[Baltorupec]

Le problème de la pensée croissansiste, c'est qu'elle nous mène dans le mur écologiquement, elle n'est plus tenable à long terme.

Contrairement à ce que l'on dit, il y a une véritable alternative à la société croissansiste, il s'agit notamment de fabriquer des outils, des habits ou n'importe quoi de meilleur qualité. Aujourd'hui, la durée de vie des objets tend de plus en plus sur un an. La véritable décroissance ne doit pas à mon sens viser véritablement une récession, mais changer d'objectif : consommer moins de matières premières en produisant des objets de meilleur qualité (vendus donc plus cher).

Tout cela, c'est de la théorie en chambre.

Exemple pratique de "décroissance" : le marché automobile.
- il n'y a pas moins de voitures, mais plus de vieilles voitures consommant trop.
- des voitures moins bien entretenues, et donc plus dangereuses, en raison du coût du garage.

Déjà, ce premier point est faux, le bilan écologique d'une vieille voiture bien entretenue est meilleur sur le long terme que de racheter très régulièrement une nouvelle voiture.

- donc, des pertes d'emploi dans la vente, l'entretien, la réparation.
- mais aussi en amont des aciéries qui ferment, et des entreprises de recyclage de métaux qui se tournent les pouces.
- et en finale moins de TVA, et donc moins de disponible pour l'etat, alors que le chômage sectoriel augmente horriblement.

Tous les exemples vont dans ce sens.

En gros, vous êtes en train de me dire "si on veut travailler, on est obligé de consommer à tort et à travers". De votre vision, je retiens que notre consommation n'est plus subordonné non pas par nos besoins mais à cause d'un besoin artificiel de travailler au dépend de la santé planétaire. Ne serait il pas mieux de produire moins et éventuellement travailler moins.
Ce système, c'est le serpent qui se mord la queue à une échelle planétaire, en tant que petit pays, il peut être bien dur d'en sortir.

[mps]

Trop stupide pour que je prenne la peine de répondre.

Eclairer son bureau, se chauffer, se déplacer pour s'y rendre, utiliser du matériel pour faire son travail, ce serait stupide ?

Retour à l'agriculture primitive, mais sans outils dont le bilan écologique est affreux. Donc, pous de serpe ou de houe, on fait tout à mains nues, et on transporte à dos d'homme, de préférence sans chaussures.

[Baltorupec]

C'est complètement abruiti ce que vous m'écrivez. La croissance c'est l'augmentation du PIB et non un PIB élevé. Je n'ai rien contre les sociétés à PIB élevé et c'est d'ailleurs pour cela que je n'aime pas le mot "décroissance". Plutôt que de m'insulter et d'écrire de pareilles inepties, allez vous acheter un manuel d'économie.

[Golgoth]

En fait un retour au PIB des années 80 suffiraient, donc on échappera à la serpe mais pas aux coupes à la kon, aux gros ordinateurs pas beaux et à la musique pourrie.

[Baltorupec]

Non, quand je parle d'arrêter le croissancisme, c'est de faire correspondre le PIB à nos besoins réels au travers d'une industrie produisant des objets durable. Je n'aime pas le concept de décroissance à la place du croissancisme. Se fixer des objectifs de perte de PIB est débile. Si l'écologie ou la robotisation croissante provoque de la croissance, tant mieux. En gros, si il y a de la croissance tant mieux, si il y a récession tant mieux, à mon sens plutôt que de rechercher constamment la croissance, il serait plus intéressant de rechercher à augmenter notre IDH. Il n'y a pas beaucoup de mesure à prendre pour arrêter le croissancisme : indiquer sur chaque appareil son espérance de vie afin que le consommateur puisse acheter des biens durables.

[Golgoth]

Manque de bol, notre IDH a pris un coup ces dernières années. Le croissancisme est débile car le PIB est débile en fait.

[mps]

Cesse tes vues dictatoriales et ta manie de décider ce qui est bon ou non pour l'économie.

La première chose "fonctionnellement inutile" est le luxe, et pourtant plus de 100.000 français en vivent.

http://archives.lesechos.fr/archives/20 ... 271923.htm

Sans compter les hôtels et restaurants étoilés.

On fait un drame pour quelques centaines d'ouvriers victimes de licenciements, mais on crache sur 100.000 salariés ?

[Golgoth]

Heureusement aussi qu'il y a des cancers, tu te rends compte le nombre d'emplois créés !

[Baltorupec]

Primo, avant de parler apprenez le minimum sur un sujet comme la différence entre PIB et croissance.

Secondo : Lisez les gens avant de répondre. Mon point de vue n'a rien de dictatorial puisque je propose de donner le pouvoir au consommateur en l'informant et en lui donnant le choix.

Tertio : Je n'ai pas dit qu'il fallait supprimer tout ce qui est fonctionnellement inutile. Je ne souhaite pas interdire l'art, le sport, le spectacle et le luxe. Ce que vous me balancez est une déformation de ce que je dis. Je n'ai jamais craché sur les gens travaillant dans le luxe.

[Papibilou]

Rappel: la croissance n'est pas une fin mais un moyen. Pourquoi ? Pour 2 raisons:
1) on s'est aperçu que avec une croissance de 1.8% du PIB (ou plus), on créait des emplois. En dessous on détruit de l'emploi. C'est un constat qui laisse à penser que la croissance est indispensable à nos sociétés.
2) la croissance c'est des entrées fiscales plus importantes, donc une meilleure capacité de rembourser la dette des états. L'inverse c'est une détérioration de cette capacité.
Que ceux qui préconisent la décroissance disent clairement qu'ils veulent sortir le pays du cadre de l’économie traditionnelle social-libérale dans laquelle nous sommes, et doivent dire quel type d'économie fermée ils recherchent. Mais qu'ils ne disent pas qu'ils veulent oublier la croissance en restant dans notre modèle.

[politicien]

Papibilou, actuellement c'est la croissance qui est l'indicateur principal de création de richesse, mais est-ce qu'il n'y aurait pas d'autres indicateurs ? C'est d'ailleurs ce que préconise J. Stiglitz, et il ne prône pas la décroissance, il parle de "bien être".

[Nombrilist]

Il existe d'autre indicateurs, mais Papibilou a raison. Si on veut se river les yeux sur de nouveau indicateurs, il va falloir imaginer le modèle qui va avec. Je vote pour. On voit bien que l'expansion du PIB n'est pas infinie, sauf à accepter de dévaluer. Donc le modèle actuel est caduque dans nos pays.

[Golgoth]

Pour comptabiliser les valeurs non marchandes, ça va être bien difficile.

[mps]

Rappel: la croissance n'est pas une fin mais un moyen. Pourquoi ? Pour 2 raisons:
1) on s'est aperçu que avec une croissance de 1.8% du PIB (ou plus), on créait des emplois. En dessous on détruit de l'emploi. C'est un constat qui laisse à penser que la croissance est indispensable à nos sociétés.
2) la croissance c'est des entrées fiscales plus importantes, donc une meilleure capacité de rembourser la dette des états. L'inverse c'est une détérioration de cette capacité.
Que ceux qui préconisent la décroissance disent clairement qu'ils veulent sortir le pays du cadre de l’économie traditionnelle social-libérale dans laquelle nous sommes, et doivent dire quel type d'économie fermée ils recherchent. Mais qu'ils ne disent pas qu'ils veulent oublier la croissance en restant dans notre modèle.

;glod; évidemment.