Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

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politicien
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Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par politicien » 06 oct. 2012, 22:51:41

Bonjour,
Pour redresser les finances publiques sans étouffer la croissance économique, vaut-il mieux augmenter les impôts ou réduire les dépenses publiques ? Voilà la question clé qui se posait au gouvernement, décidé à respecter l'engagement de la France de réduire le déficit de 4,5 % fin 2012 à 3 % fin 2013. Pour boucler son budget 2013, il a tranché : les 30 milliards d'euros supplémentaires que l'Etat fait rentrer dans les caisses se décomposent en 20 milliards d'impôts en plus et 10 milliards de dépenses en moins.

Cet effort de 30 milliards est censé suffire pour colmater le déficit à 3 %... à condition que la croissance, l'année prochaine, soit bien au rendez-vous des 0,8 % prévus par Bercy. Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici assure que cette prévision est "à la fois réaliste et volontariste"... mais plus volontariste que réaliste selon le consensus des économistes, qui tablent plutôt sur 0,3%. Un écart d'une importance cruciale car chaque dixième de point de croissance en moins, c'est un milliard en plus à trouver pour rester dans les clous du 3%.

Eviter le cercle vicieux grec

Il est donc impératif que le choc des 30 milliards soit absorbé en douceur. Car le cercle vicieux grec fait peur où les plans de rigueur drastiques mis pour réduire le déficit ont provoqué une récession noire, entraînant une chute des recettes fiscales qui oblige à de nouvelles cures d'austérité qui dépriment encore plus l'économie... tout en éloignant encore et toujours la perspective de comblement du déficit ! Un scénario cauchemardesque qui, assure le gouvernement, ne vaut pas pour l'Hexagone. Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac assure que, grâce à son "budget de combat", il tiendra, pour 2013, aussi bien les 0,8% de croissance que la réduction du déficit public à 3%.

Les économistes sont sceptiques. Aujourd'hui, presque tous, libéraux comme keynésiens, estiment que l'effort pour atteindre les 3% est intenable et qu'il faudrait négocier un report avec les partenaires européens. L'austérité budgétaire nécessaire serait trop forte pour ne pas être gravement nocive à la croissance... d'où le risque d'une spirale infernale.

Plus de 100 plans massifs de réduction des déficits publics passés au crible
Mais vue la volonté inébranlable du président François Hollande de s'accrocher à l'objectif des 3%, la question des effets "récessifs" comparés des hausses d'impôts ou des baisses de dépenses devient centrale. Pour l'économiste Patrick Artus, chez Natixis, la réponse est évidente: l'effort budgétaire doit se concentrer sur les dépenses plutôt que sur les recettes. Et de pester contre "ces politiques ignorant obstinément et dangereusement la littérature économique, pourtant limpide sur le sujet". Il s'appuie là sur de nombreux travaux d'économistes qui, depuis dix ans, concluent toujours dans le même sens.

(...)

Les exemples suédois et canadiens sont biaisés
L'explication tiendrait notamment à un effet de "neutralité ricardienne". L'économiste classique David Ricardo a en effet théorisé que l'impact négatif d'une baisse de la dépense publique est compensé par une hausse de la dépense privée due à un regain de confiance des ménages et des entreprises, qui consomment et investissent plus en anticipation d'un recul de la pression fiscale.

Le mérite de ces études vient notamment de leur travail de compilation de très nombreux plans de rigueur mis en oeuvre dans des pays au modèle économique très divers, à différentes périodes, plus ou moins fastes. Elles sont donc probantes au-delà des cas de la Suède et du Canada, souvent cités car ils ont réussi, dans les années 90, à redresser leurs comptes sans obérer la croissance grâce à des plans massifs de restriction des dépenses, mais dont la valeur d'exemple est biaisée parce qu'ils ont tous deux, dans le même temps, opéré une forte dévaluation de leur monnaie, très bénéfique pour leur économie ; une option interdite à la France, membre de la zone euro.

Pour Patrick Artus, le constat ne souffre désormais donc aucune controverse: "quelles que soient la nature des mesures prises dans le choix des dépenses à réduire ou des impôts à augmenter, il vaut toujours mieux faire l'un que l'autre". Mais ces études de cas étayées, de portée générale, valent-elles pour le cas particulier de la France en 2013 ? Le gouvernement parie que non. Jérôme Cahuzac en est persuadé : "à court terme, monter les impôts est moins récessif que contracter les dépenses" (Cliquez ici pour lire ou relire l'interview accordé à Challenges).

Le ministre du Budget l'explique avec deux arguments. D'abord, en France, plus des deux-tiers de la croissance s'appuie sur la consommation des ménages. Du coup, toute restriction trop forte de la dépense publique, qui supposerait notamment ou une nette baisse du nombre de fonctionnaires, ou du pouvoir d'achat de ces fonctionnaires, ou de la masse des transferts sociaux, aurait un impact récessif majeur.

(...)

Taxer davantage les entreprises en épargnant les PME
Même méthode pour les entreprises: Bercy pointe qu'il existe un fort décalage entre les ténors du CAC 40, globalement rentables et compétitifs et les PME, étranglées à cause de leurs maigres marges. Ainsi, en circonscrivant les hausses d'impôts aux grands groupes, le gouvernement estime qu'il ne fera que les pousser à distribuer moins de dividendes, alors que les avantages fiscaux des PME, celles qui investissent dans l'Hexagone, seraient préservés.

(...)

L'étude du FMI qui donne raison à Cahuzac
Le raisonnement de Cahuzac est appuyé par une étude du Fonds monétaire international d'août 2012, de Nicoletta Batini, Giovanni Callegari et Giovanni Melina (Cliquez ici pour la lire) analysant les plans de rigueur budgétaire menés aux Etats-Unis, au Japon et dans la zone euro à partir de 2009. L'intérêt de l'étude est à la fois historique -elle observe des plans menés dans un contexte mondial de conjoncture dégradée, comme aujourd'hui- et géographique -elle s'intéresse aux cas des pays de la zone euro, qui ne peuvent pas dévaluer leur monnaie. Et là ses conclusions sont tout à fait contraires à celles des économistes de Harvard.

Elle valide la théorie keynesienne selon laquelle la dépense publique serait la plus efficace, quand ça va mal, pour ramener un peu de croissance, au moins à court terme. "En période de crise, les effets multiplicateurs récessifs de l'austérité basée sur les impôts sont nettement plus faibles que ceux basés sur les dépenses" constate-t-elle.

En France, les hausses d'impôts nourrissent la croissance
Selon cette étude, la probabilité de tomber en récession dans les trois mois suivant l'application du plan de rigueur est 15% plus élevée, dans la zone euro, s'il est basé sur des restrictions de dépenses que sur des augmentations d'impôt. S'intéressant particulièrement à la France, les économistes du FMI pointent même que, contrairement aux autres pays, "les hausses d'impôts ont dans la durée, nourri, à la marge, la croissance", grâce à leur redistribution sous forme de dépenses de l'Etat !

L'explication tiendrait principalement à ce que la "neutralité ricardienne" ne fonctionnerait pas dans l'Hexagone : en cas (rare et limité) de recul des dépenses de l'Etat, les ménages et les entreprises se gardent bien d'ouvrir leur portefeuille en misant sur une baisse à venir des impôts ! A raison : Batini note que l'Hexagone est le seul pays parmi les étudiés où les -quelques- baisses de dépenses n'ont pas occasionné de baisses d'impôt.

Doit-on en conclure que le modèle économique français est malsain?
Que retenir de ces deux thèses opposées ? D'abord que les résultats de ces études sont très dépendantes des périodes et pays considérés, et plus encore des méthodes statistiques utilisées qui, en l'espèce, diffèrent. Ensuite qu'il existe, peut être, une sorte d'exception française pour l'austérité budgétaire. La reconnaître serait admettre que, pragmatiquement, la politique du gouvernement n'est pas si absurde. Mais aussi que, conceptuellement, le modèle économique de la France est assez malsain.

L'intégralité de cet article à lire sur Challenges.fr
Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
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PatJol
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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par PatJol » 06 oct. 2012, 23:26:24

J'ai tendance à ne pas croire aux exceptions françaises... Ce qui marcherait partout au monde sauf en France où il faut faire autrement, je veux bien mais alors qu'on explique clairement pourquoi. L'article de Challenges ne le fait pas.

Si je comprends bien il y a une école classique qui prône la réduction des dépenses pour réduire les déficits, et une théorie très récente qui dirait le contraire.

Dans tous les cas, qu'on parle de dépenses ou de recettes, il est très important de choisir quelles dépenses on supprime ou quelles recettes on augmente en fonction de leur impact sur la croissance. Par exemple, le gouvernement aurait dû supprimer, ou au moins réduire fortement, la niche fiscale qui favorise l'investissement outre-mer. Et il a entièrement raison de chercher à préserver les PME des hausses d'impôt, elles sont beaucoup plus fragiles que les grosses entreprises et particulièrement importantes.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois

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Florian
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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par Florian » 06 oct. 2012, 23:46:17

La corde ou la potence ?

Augmenter les impôts ralentit l'investissement et la consommation. Moins de dépense publique, c'est moins de travaux publics et de pouvoir d'achat donc de consommation.

Il faut prendre un peu de recul par rapport à çà et se poser effectivement la bonne question qui est selon moi: qu'est ce qui est le plus sain à moyen terme et long terme ?

Et ma réponse est: équilibrer les comptes en diminuant prioritairement la dépense. Ma réponse intègre l'état des prélèvements obligatoires et non obligatoires très hauts en France où les PO sont à 46% avec les hausses d'impôts récemment annoncées et où l'état prélève en fait 53%.

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Nombrilist
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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par Nombrilist » 07 oct. 2012, 08:54:21

Encore faut-il démontrer (ou au moins étayer) que c'est sain à moyen et long terme. Et aussi préciser que signifie "moyen" et "long".

poésietoute
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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par poésietoute » 07 oct. 2012, 09:36:45

Concernant la réduction de dépenses, je pense qu'il faut séparer les dépenses structurelles et conjoncturelles ou plus précisément les dépenses d'investissement de l'Etat et celles dûes au fonctionnement, sans compter les renflouements qu'il opère nécessairement.
Par exemple, ne vaut-il pas mieux s'endetter provisoirement, suivant des taux de prêt modérés, pour financer des dépenses liées à l'enseignement, voire la formation, la recherche ? Et recouvrir largement cet endettement par la retombée massive en fruits, à moyen terme, par le développement, la plus-value au sens large générée par cet investissement ?

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Florian
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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par Florian » 07 oct. 2012, 09:46:59

Nombrilist a écrit :Encore faut-il démontrer (ou au moins étayer) que c'est sain à moyen et long terme. Et aussi préciser que signifie "moyen" et "long".
C'est une démonstration par l'absurde il est absurde de continuer à gonfler une dette publique incontrôlable et il est absurde d'espérer avoir des investissements, de la croissance et des emplois en France en augmentant les impôts. Moyen terme, c'est 2 ans, je suis convaincu que si on mettait un grand coup de sabre dans la dépense publique en France, on aurait une récession immédiatement et un retour à la croissance dans 2 ans.

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Lucas
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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par Lucas » 07 oct. 2012, 09:48:53

je suis convaincu que si on mettait un grand coup de sabre dans la dépense publique en France, on aurait une récession immédiatement et un retour à la croissance dans 2 ans.
Cette phrase c'est quand même être un peu devin tu ne crois pas ? Sur quoi tu te fonde pour affirmer cela ?

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mps
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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par mps » 07 oct. 2012, 09:52:27

Edgard Morin analysait déjà (dans Journal de Californie, je crois) la faiblesse de la pensée, lorsqu'elle est binaire.

L'exemple ici illustre parfaitement cette faiblesse de pensée : taxer à mort, ou mettre l'Etat en panne.

Ce serait ridicule si ce n'était à pleurer.

1°. Taxer "trop" : c'est évidemment faire fuir les capitaux, décourager les initiatives, et favoriser le noir. Autant étouffer le pays avec un oreiller.

2°. Economiser en défénestrant massivement des fonctionnaires, c'est un remède de cheval tout aussi crétin : pertes d'emplois, déconfiture des familles, aides sociales accrues, panique généralisée.

On comprend tout de suite qu'opposer deux conneries ne donne pas la vérité ...

Il faut donc chercher la troisième voie. Celle de la simplification et du bon sens.

- simplifier les millions de règles, dans tous les domaines, qu sont des freins à l'activité, soit directement, soit psycholoqiquement.

- ne plus engager de fonctionnaires (sauf compétences particulières introuvables), ne pas licencier, mais inventorier méticuleusement les excès très nombreux dans tous les services, et procéder à des mutations pour remplir les cases vides. Ce système, joint au non remplacement des départs, peut représenter une économie de plus de 20 % sans déranger qui que ce soit.

- rationaliser les pratiques de l'Etat. Pour ne donner qu'un exemple, on continue à dépenser des millions pour présenter des délinquants à des audiences (voitures de police, accompagnement sécurisé, parfois taxis, parfois non présentation et donc retard des procédures faute de possibilités de transferts. Un vrai bordel). Tout cela pourrait être remplacé par de simples video-conférences, une pièce aménagée dans chaque prison, et quelques salles d'audiences équipées) Lex exemples abondent.

Cela implique des Cabinets qui veulent enfin travailler, mais aussi la participation des fonctionnaires, qui devrait être incitée. Au lieu de cela, que voit-on ? Des patrons d'administration dont le salaire augmente avec les effectifs : du coup, comment s'étonner que chaque année, ils se plaignent de manquer de personnel !

Il faut aussi revoir de fond en comble la politique de l'immigration, bien entendu, en faisant nettement la part entre ceux qui sont demandés et viennent travailler, et les socio-touristes que nous goinfrons à grands frais.

Et bien entendu cesser d'offrir tout gratuitement à la population, mais d'avantage impliquer les gens dans leurs dépenses, parce que cela, ils en sont maîtres. Payer une part de ses médicaments (faible si pathologie grave) ou pénaliser les familles qui usinent des cancres au détriment des écoles qui les accueillent, c'est la moindre des choses.

Non, ce n'est ni en assommant les gens de taxes, en plombant ls plus-values ou en traquant les riches qu'on va sauver la situation : ni en engageant encore et toujours des fonctionnaires pour obtenir un effet cosmétique sur le chômage, qui forcément gonflera ailleurs, en engageant des fonctionnaires à la pelle. Ce sont les deux options faciles qui tuent.

Cet équilibre délicat est la seule voie porteuse : on voit la Belgique - aussi mal prise que la France - se redreser deux fois plus vite sans fliguer ses administrations, sans toucher aux impôts, sans taxer les plus-values, sans se sucrer de CSG. Juste en gérant chaque dossier attentivement.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par Nombrilist » 07 oct. 2012, 09:54:29

"je suis convaincu que si on mettait un grand coup de sabre dans la dépense publique en France, on aurait une récession immédiatement et un retour à la croissance dans 2 ans."

Les anglais ont tenté le coup, mais on ne peut pas dire que ça ait fonctionné. Et pourtant, ils ont le contrôle de leur monnaie, eux.

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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par pierre30 » 07 oct. 2012, 09:58:32

Edgar Morin a beaucoup de bon sens. A part la comparaison avec la Belgique, bien-sur :lol:

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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par mps » 07 oct. 2012, 10:01:13

Nombrilist a écrit :"je suis convaincu que si on mettait un grand coup de sabre dans la dépense publique en France, on aurait une récession immédiatement et un retour à la croissance dans 2 ans."

Les anglais ont tenté le coup, mais on ne peut pas dire que ça ait fonctionné. Et pourtant, ils ont le contrôle de leur monnaie, eux.
Sauf qu'après la situation catastrophique laissée par les socialistes, l'Angleterre vient de manger son pain noir, et renoue avec la croissance. La recette est simple : faire le contraire de la recette hollandeuse icon_biggrin icon_biggrin


http://www.lexpress.fr/actualites/1/eco ... 96113.html
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

pierre30
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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par pierre30 » 07 oct. 2012, 10:03:05

Hi Hi, j'espère que tu as affiché son portrait dans ton salon (au milieu de la cible à fléchettes).

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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par Nombrilist » 07 oct. 2012, 10:11:12

Déficit du Royaume-Uni prévu pour 2013 (donc probablement optimiste): 7.6% du PIB
Déficit de la France prévu pour 2012 (et donc probablement moins en 2013): 4.5% du PIB

Tu vois, même avec une croissance à zéro, je préfère nettement être en France qu'au RU. Surtout qu'au RU, ces chiffres sont valables après démantèlement du service publique. Tandis qu'en France, on y a beaucoup moins touché.

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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par El Fredo » 07 oct. 2012, 10:34:05

Article très intéressant, je vous posterai mon commentaire un peu plus tard, pour l'instant j'ai des obligations familiales.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

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Re: Plus d'impôt ou moins de dépense, quelle est la bonne recette?

Message non lu par mps » 08 oct. 2012, 09:11:47

Nombrilist a écrit :Déficit du Royaume-Uni prévu pour 2013 (donc probablement optimiste): 7.6% du PIB
Déficit de la France prévu pour 2012 (et donc probablement moins en 2013): 4.5% du PIB

Tu vois, même avec une croissance à zéro, je préfère nettement être en France qu'au RU. Surtout qu'au RU, ces chiffres sont valables après démantèlement du service publique. Tandis qu'en France, on y a beaucoup moins touché.
Personne ne t'invite à sortir de France, rassure-toi !

Le problème n'est pas de connaître le déficit, mais de voir la courbe de redressement.

Déficit public anglais (% PIB) : -11,6 % (2010) : -10,3 % (oct 2011) :-7,8 (2012)
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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