Les "pigeons" ne sont-ils pas plutôt des rapaces ?

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Narbonne
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Re: Les "pigeons" ne sont-ils pas plutôt des rapaces ?

Message non lu par Narbonne » 28 nov. 2012, 21:39:38

Les senateurs communistes se sont abstenus pour le vote du budget et donc celui-çi a été rejeté.
A mon avis, ils vont bientôt rejoindre l'UMP.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.


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merlin
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Re: Les "pigeons" ne sont-ils pas plutôt des rapaces ?

Message non lu par merlin » 28 nov. 2012, 22:06:11

Narbonne a écrit :Les senateurs communistes se sont abstenus pour le vote du budget et donc celui-çi a été rejeté.
A mon avis, ils vont bientôt rejoindre l'UMP.
possible, mais qu'ils se dépêchent .... icon_mrgreen

ce qui est sur, c'est que si un jour le PC organise des élections pour désigner son Pdt, y'aura moins de boulot et pas de files d'attente. Quand à d'éventuels recours, ça va pas être possible. pour cela faudrait qu'il y ait plusieurs candidats.


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wesker
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Re: Les "pigeons" ne sont-ils pas plutôt des rapaces ?

Message non lu par wesker » 29 nov. 2012, 13:08:30

Il est clair que le front de gauche persiste dans sa stratégie, cela étant à l'approche des municipales, des divergences sur ce positionnement s'exprimeront et les liens avec les socialistes seront réhabilités s'ils veulent pouvoir se maintenir dans certaines municipalités.

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politicien
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Re: Les "pigeons" ne sont-ils pas plutôt des rapaces ?

Message non lu par politicien » 24 avr. 2013, 18:47:33

Bonjour,
Il faut "renouer les liens de confiance avec les entreprises pour que notre pays soit un pays où il fait bon entreprendre". Le constat est signé Ségolène Royal, à l'issue du premier conseil d'administration de la Banque publique d'investissement (BPI) lundi soir. Sous-entendu, le gouvernement a rompu ces liens...

Depuis la présentation du projet de loi de finances 2013, en septembre dernier, l'exécutif rame pour se réconcilier avec les entreprises, frappées de plein fouet par une augmentation massive de la fiscalité. En témoigne la récente déclaration d'amour de Jean-Marc Ayrault aux entreprises, dans une interview aux Échos. Mais les bonnes intentions ne suffiront pas. Il faut des actes, comme le confie au Point.fr l'outsider de la course à la présidence du Medef, Thibault Lanxade.
Fronde digitale spontanée

L'annonce prochaine des mesures retenues à la suite des Assises de l'entrepreneuriat, lancées dans le cadre du pacte de compétitivité de novembre 2012, devrait en fournir l'occasion au gouvernement. La réflexion menée par les neuf groupes de travail doit notamment servir de base pour justifier un nouveau recul sur le fameux article 6 du projet de loi de finances 2013. En instaurant une taxation de la plus-value de parts d'entreprise au même niveau que les revenus du travail (au maximum, un tout petit peu plus de 60 %, soit 45 % d'impôt sur le revenu plus 15,5 % de prélèvements sociaux), ces quelques lignes noyées dans le projet de loi avaient fait le nid des Pigeons, un mouvement de fronde né spontanément sur Internet, hors du contrôle des organisations patronales traditionnelles. Une attaque éclair vite interrompue pour ne pas déclencher une réaction de crispation de la majorité, mais qui a échoué à annuler la réforme, malgré les multiples assouplissements apportés à l'article initial.

(...)

Le 28 septembre, l'argumentaire est en ligne. Le succès est immédiat. Il est "liké" 4 000 fois et retweeté 1 500 fois. La mayonnaise prend. Celui qui a cofinancé PriceMinister a touché nombre d'entrepreneurs au coeur, en particulier ces créateurs de jeunes pousses (start-up, en anglais). "Le vendredi, je reçois quelques messages de félicitations pour mon post, mais je ne m'aperçois pas du tout de l'effet viral associé." Il est pourtant contacté par deux francs-tireurs qui veulent créer une page Facebook. L'un d'eux vit en Californie, mais peu importe, il se sent concerné. Le lundi, la page recense 10 000 "like", comme on dit sur le réseau social. Sur Twitter, les Pigeons se reconnaissent au hashtag #Geonpi (Pigeon, en verlan). Les médias s'emparent de l'affaire.

Des entrepreneurs "âpres au gain et mercantiles" ?
Le gouvernement et la majorité parlementaire se cabrent. Certains y voient un lobbying soigneusement organisé. Le membre de la gauche du PS Emmanuel Maurel n'hésite pas à stigmatiser un "quarteron de millionnaires connectés". D'autres dénoncent une récupération politique par la droite, un soupçon d'autant plus fort que les éléments moteurs du mouvement restent anonymes : Chamborédon est le seul qui avance à visage découvert. On lui reproche de ne pas être un créateur d'entreprise lui-même, mais un simple investisseur. Le 10 octobre, Guillaume-Olivier Doré, le fondateur de Backbone Capital (Agregator Capital), accuse dans une interview au Point.fr de "détruire l'image de l'entrepreneuriat". L'argument porte : "Est-ce qu'un entrepreneur crée sa société en fonction des avantages fiscaux dont il va bénéficier ? Après 20 ans de carrière dans le capital-investissement et d'entrepreneuriat, après avoir moi-même créé et revendu des sociétés, je peux vous dire que non." Le risque n'est pas nul, en effet, qu'"avec ce mouvement des Pigeons, la seule chose que les gens vont retenir, c'est que les entrepreneurs sont âpres au gain et mercantiles".

Génération Pigeons lui porte en quelque sorte la réplique. Au départ, Jean-David Chamborédon se rebelle contre "le risque de remise en cause complète de (son) métier de financeur de start-up". Et de manque de financement pour les nouvelles Venteprivée.com, SeLoger, Meetic, Criteo de demain.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr
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Re: Les "pigeons" ne sont-ils pas plutôt des rapaces ?

Message non lu par wesker » 25 avr. 2013, 12:26:53

S'il est vrai que certaines entreprises rencontrent des difficultés, perdent des marchés ou ne peuvent investir, faute de trésorerie, de perspectives commerciales et de compétitivité, croire que les pigeons ne sont bons qu'à payer est refuser de voir les caprices qu'ils s'offrent quand tant ne parviennent pas à boucler leurs fins de mois.

Dès lors pratiquer une politique uniforme à des cas aussi particuliers revient à méconnaître les réalités et les besoins de nos entreprises. Si certains sont des pigeons et ne peuvent réussir à s'en sortir il y a, dans le lot des rapaces qui n'en ont jamais assez !

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Re: Les "pigeons" ne sont-ils pas plutôt des rapaces ?

Message non lu par politicien » 12 juil. 2013, 18:03:51

Bonjour,
C'était il y a quelques mois à peine : la grande révolte des "business angels", ces investisseurs de l'économie numérique, sur lesquels repose une grande part du financement des start-ups et de l'économie innovante, tiraient la sonnette d'alarme face au gouvernement, qui souhaitait réformer la taxation des plus-values "de cession", réalisées lors de la revente d'une entreprise, et qui constituent la part essentielle du revenu des business angels.

Lire : "'Pigeons', genèse d'une mobilisation efficace"

Réunis dans un collectif des "pigeons", ou #geonpi, quelques investisseurs étaient parvenus, en quelques jours, à mobiliser intensément sur les réseaux sociaux, et à relayer leur parole dans des médias, notamment économiques, souvent bienveillants à l'égard de leur cause.

Jean-David Chamboredon, cogérant du fonds d'entrepreneurs ISAI (Internet Savvy & Active Investors), devenu leur porte-parole après avoir publié une tribune qui a alerté d'autres business angels, avait des mots très durs à propos du projet de taxation des plus-values à la revente d'entreprises : "Nous sommes ici dans le dogme anticapitaliste, l'antiéconomique, le 'brisage de rêve', la démotivation quasi sadique, le 'je-ne-sais-quoi-qui-donne-la-nausée'". Pris au dépourvu par cette fronde, le gouvernement avait rapidement cédé, remodelant son projet de loi de manière plus favorable aux investisseurs de l'économie numérique.

DOUBLEMENT DU NOMBRE DE LEVÉES DE FONDS EN UN AN
Et relire, quelques mois plus tard, cette phrase prédisant l'apocalypse aux start-ups françaises, peut prêter à sourire, lorsqu'on la compare aux derniers chiffres donnés par le même M. Chamboredon. Son fonds, ISAI, a mis en place un instrument de mesure baptisé "Fibamy" ("French Internet Business Yardstick", ou "indice des affaires dans l'Internet français"), qui observe le nombre de levées de fonds (l'apport de capital par des investisseurs) dans le secteur des start-ups.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr
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Re: Les "pigeons" ne sont-ils pas plutôt des rapaces ?

Message non lu par karoline » 12 juil. 2013, 18:56:39

mps a écrit :
Là, tu me mets l'eau à la bouche ! Les start-up que je vois, ce sont des types qui font 60 heures/semaine pendant que leur femme admirable fait bouillir la marmite. Et fait souvent encore leur comptabilité le soir ...
ils sont nombreux aussi à faire faillite......
mps a écrit :Quant aux jeunes médecins, ne me fais pas rire, j'ai les lèvres gercées !
Des études interminables, des stages, des gardes, des postes hospitaliers "hors cadre" et donc non-rémunérés, un lourd investissement pour se créer un cabinet ou en reprendre un autre, la plupart des médecins ont 50 ans quand ils commencent à gagner réellement leur vie.
Au point que les médecins libéraux qui partent à la retraite ne trouvent plus de jeunes médecins pour les remplacer......

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Re: Les "pigeons" ne sont-ils pas plutôt des rapaces ?

Message non lu par wesker » 13 juil. 2013, 14:50:24

Si la taxation excessive des richesses est préjudiciable à la création de richesses et donc, par corollaire à l'appauvrissement du pays est un fait, il n'en demeure pas moins que les pleureuses actuelles vivent dans de belles villas, disposent de tout le confort etc, pendant que les salariés ne parviennent plus à s'en sortir. Si la lutte des classes est dépassée il serait bon que ceux qui en ont les moyens cessent un peu de gémir et prennent leur part à l'effort considérable que le pays est en train de fournir, que ce soit sur le tarif de l'électricité, sur l'augmentation du timbre, des prix du gaz et sur la stagnation salariale.

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Re: Les "pigeons" ne sont-ils pas plutôt des rapaces ?

Message non lu par Narbonne » 13 juil. 2013, 18:22:48

+1
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: Les "pigeons" ne sont-ils pas plutôt des rapaces ?

Message non lu par artragis » 13 juil. 2013, 19:14:00

Souvenez-vous des Pigeons. Ces entrepreneurs qui, fin 2012, vitupéraient avec succès sur les réseaux sociaux et dans les médias contre le projet du gouvernement de taxer les plus values sur la revente d'entreprise, au prétexte que cela les appauvrirait et les conduirait à ne plus créer de richesses. Selon un article du Monde qui reprend l'étude de l'un de leurs porte-parole, l'activité de business angels ne s'est jamais aussi bien portée.

Ils ont eu peur, ont beaucoup crié, ont twitté, ont tempêté que le gouvernement voulait les appauvrir, eux qui créent des richesses. C'était fin 2012. Les "Pigeons" ou #geonpi, sur les réseaux sociaux (notre émission dailymotion avait largement abordé la question) hurlaient contre le projet du gouvernement qui souhaitait réformer la taxation des plus-values de cession, réalisées lors de la revente d'une entreprise. C'est cette plus-value qui constitue l'essentiel des revenus du business angels. L'un des porte-parole du collectif, Jean-David Chamboredon, déclarait même : "Nous sommes ici dans le dogme anticapitaliste, l'antiéconomique, le 'brisage de rêve', la démotivation quasi sadique, le 'je-ne-sais-quoi-qui-donne-la-nausée". Devant cette vague de protestation numérique sans précédent, le gouvernement avait un peu reculé. (L'éconaute vous en parlait ici). Mais aujourd'hui, Le Monde.fr rend compte d'une étude qui démontre que finalement, les pigeons "ne vont pas si mal".[...]
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=15877
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

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Re: Les "pigeons" ne sont-ils pas plutôt des rapaces ?

Message non lu par wesker » 14 juil. 2013, 18:29:48

Heureusement, que ceux qui n'ont pas la chance de payer des impôts sur le revenu ne se plaignent pas en permanence de la situation, sinon la France serait un pays de pleureuses professionnelles !

Que des questions de fiscalité excessives soient mises en débat, au moment où l'Etat socialiste a du mal à trouver des économies à réaliser sur la dépense publique se justifie, se comprend, mais que des individus qui prennent de belles vacances, vivent dans belles villas, s'offrent de belles voitures et mangent dans de luxueux resto se plaignent tout le temps des impôts qu'ils paient est exagérés !

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