L'austérité pèse sur la croissance en Europe. Du coup, les déficits publics resteront important l'année prochaine. Selon les dernières prévisions du FMI, le déficit public atteindrait 7,5% du PIB en Irlande, 7,3% au Royaume-Uni, 5,7% en Espagne, 4,7% en Gèce, 4,5% au Portugal, et 3,5% du PIB en France. Seules l'Italie (1,3%) et l'Allemagne (0,4%) ont remis suffisamment d'ordre dans leurs comptes pour passer sous la barre des 3% du PIB.
Dans son rapport sur les finances publiques, le Fonds insiste sur la nécessité de poursuivre la consolidation budgétaire. En effet, la persistance des déficits indique que la dette continue de grimper, ce qui pourrait à nouveau provoquer une instabilité des marchés, même si ces derniers encaissent jusqu'ici le dérapage sans broncher.
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Qu'en pensez vous ?La directrice du FMI exhorte l'Europe à changer de stratégie économique. Elle critique l'objectif de réduction des déficits à 3%. Et demande deux ans de répit pour la Grèce.
La défection spectaculaire du gouverneur de la Banque de Chine et du ministre des Finances de la deuxième puissance économique mondiale ne saurait faire diversion. «La zone euro reste l'épicentre de la crise», a insisté jeudi Christine Lagarde. Et la patronne du Fonds monétaire international a demandé aux Européens d'infléchir substantiellement leur stratégie économique, qui consiste à ce jour à ramener le plus vite possible leur déficit public à 3% du PIB.
«Il est parfois mieux, étant donné les circonstances et le fait que de nombreux pays ont mis en place les mêmes instruments de politique économique pour réduire leur déficit, de se donner un peu plus de temps», a-t-elle expliqué. Et elle a à nouveau jugé qu'il fallait «donner deux années supplémentaires pour que la Grèce réalise son programme d'ajustement budgétaire».
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Le langage est technique, mais la chose est fort simple: ce qui compte, ce sont les mesures mises en place et dont on attend des résultats à moyen terme, et non des objectifs chiffrés, année après année. Car on risque alors de s'enferrer dans une spirale diabolique, l'austérité déprimant les comptes publics, etc. Au contraire, à partir du moment où des mesures crédibles, de nature structurelle, sont définies, on peut accepter que le déficit ne diminue pas trop rapidement, ce qui contribue en soi à «stabiliser» la situation au lieu de l'exacerber.
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