Qu'en pensez vous ?Avant la remise du rapport Gallois sur la compétitivité début novembre, le bureau politique de l'UMP, malgré la bataille interne pour la présidence du parti, a validé mercredi onze mesures.
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Les 11 propositions de l'UMP ont été présentées, sous le titre « la Compétitivité, c'est l'emploi », par le groupe de travail animé par Bernard Accoyer, Pierre Méhaignerie et Hervé Novelli. Rappelant que pour l'UMP, la compétitivité constitue « la meilleure réponse aux difficultés que traverse la France », le parti estime d'ailleurs qu'il était « inutile de créer une nouvelle commission », le diagnostic étant connu. Un tacle en direction de l'exécutif. Il veut aussi s'extraire du débat sur la « compétitivité coût » et la compétitivité « hors coût » qui monte aujourd'hui chez les économistes et dans la majorité. « La compétitivité est un tout et tous ses aspects doivent être traités simultanément », écrit l'UMP.
Pour une « compétitivité au service de l'emploi », le principal parti d'opposition prône le retour de la TVA sociale votée à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy et supprimée avant son entrée en vigueur par l'actuelle majorité lors du collectif budgétaire de juillet. L'UMP propose ainsi, pour baisser le coût du travail de transférer « au minimum le produit des cotisations familiales sur d'autres impôts », en l'occurrence, la TVA et non la CSG car « elle fait contribuer les produits étrangers qui sont importés en France ». Le parti de droite prône également la sortie « du cadre rigide des 35 heures », en « laissant les partenaires sociaux décider de la durée du travail et donc du seuil de déclenchement des heures supplémentaires. »
Les fonctionnaires, eux, devraient voir leur temps de travail porté à 39 heures. Sur ce point, l'UMP ne précise pas, en revanche, si ces 39 heures seraient payées 39 ou moins.
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A l'instar de ce que visait Nicolas Sarkozy, l'UMP veut augmenter le nombre d'apprentis et mieux associer les entreprises aux politiques d'orientation. Et, en « recentrant les crédits de la formation professionnelle sur les demandeurs d'emploi », les obliger à se former et à reprendre une activité liée à cette formation.
Autre point, le renforcement de la recherche & développement privée, via un meilleur intéressement des chercheurs au déclinaisons de leurs travaux et une augmentation des contributions des entreprises au financement de l'enseignement supérieur.
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Au niveau européen et à l'OMC, le parti d'opposition voudrait « relancer le débat pour réduire les distorsions de concurrence » avec les pays qui « ne respectent pas nos normes qualitatives, environnementales et sociales. » Enfin, la baisse des dépenses publiques avec une « réflexion sans tabou sur les périmètres d'action de l'Etat » est aussi mise en avant. Sans détail pour l'instant sur la question brûlante de ces périmètres.
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