Qu'en pensez vous ?Après les pigeons, les « moineaux ». Un groupe de jeunes entrepreneurs a lancé un appel pour protester contre la représentativité des « pigeons »et pour témoigner du quotidien des jeunes patrons de start-up. Le mouvement est né la semaine dernière au sein de la pépinière parisienne 27. « Nous nous sommes réunis avec environ 80 entrepreneurs car, si nous comprenions et soutenions la protestation des pigeons, nous ne nous sentions pas représentés, explique Benjamin Suchar, fondateur de Yoopies, une plate-forme mettant en relation parents et baby-sitters, et CheckMyMetro, une communauté autour des transports. Mettre en avant la taxation des plus-values n'est pas le meilleur message, d'autant que pour la grande majorité des entrepreneurs, la cession est une perspective très lointaine. » Ces jeunes entrepreneurs dénoncent également une certaine récupération du mouvement des « pigeons » par les organisations patronales.
La tribune, diffusée aujourd'hui, a été co-signée par trois entrepreneurs : Benjamin Suchar, Bastien Le Coz, fondateur de Bachelier2012 qui propose des vêtements personnalisés aux écoles et lycées, et Frédéric Pelouze (Alterlitigation).
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Les « moineaux » souhaitent recentrer le débat sur la « juste rémunération du risque ». Parmi leurs propositions figure notamment l'extension du statut de « jeune entreprise innovante » (JEI). « L'innovation est trop cantonnée aujourd'hui à la seule recherche, alors qu'elle comprend d'autres aspects, souligne Benjamin Suchar. Les conditions pour être JEI sont trop restrictives. » Pour les « moineaux », il faudrait aussi pouvoir simplifier la comptabilité des jeunes entreprises et équilibrer les taux d'imposition entre grandes et petites entreprises. L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr
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