La consommation : le remède anti-crise ?
- wesker
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En réalité, le ralentissement de la consommation n'en est qu'à ses debuts compte tenu qu'il dépend de l'aggravation du chômage.
Ce dernier ne cessant d'augmenter depuis l'arrivée de Sarkozy à la présidence, il est coherent que cela se fasse sentir sur la consommation à un moment donné.
C'est pourquoi aujourd'hui la majorité doit perseverer dans les reformes de structures et s'engager sur la protection du travail et de l'outil de travail en luttant contre les délocalisations, en favorisant l'innovation qui crée la croissance et l'emploi sans négliger le pouvoir sans cesse attaquer par des mesures telles que la taxe carbone ou l'impôt minimum qui commence à être evoqué en pleine fragilisation de la reprise en raison de la suppression programmée de la prime à la casse.
Ce dernier ne cessant d'augmenter depuis l'arrivée de Sarkozy à la présidence, il est coherent que cela se fasse sentir sur la consommation à un moment donné.
C'est pourquoi aujourd'hui la majorité doit perseverer dans les reformes de structures et s'engager sur la protection du travail et de l'outil de travail en luttant contre les délocalisations, en favorisant l'innovation qui crée la croissance et l'emploi sans négliger le pouvoir sans cesse attaquer par des mesures telles que la taxe carbone ou l'impôt minimum qui commence à être evoqué en pleine fragilisation de la reprise en raison de la suppression programmée de la prime à la casse.
De deux choses l'une : soit vous êtes fonctionnaire et bien payée, soit vous arrivez de la planète mars :mps a écrit :Quand les banques se sont effondrées, personne n'a perdu son emploi.
Il y a dans toute reprise trois stades : reprises financière, reprise entrepreneuriale, puis reprise de l'embauche. Avec quelques mois d'intervalle, chaque fois.
Mais une fois de plus, quel est ce "moral" des français, qui s'écroule perpétuellement. Parce que votre taux de chômage étant passé de pous de 5 % à moins de 10 %, cela ne fait tout de même de changements que pour 5 % des gens qui travaillent, ou 1% de l'ensemble ...
Tous les français ne sont pas au chomage. C'est vrai. Mais toutes les entreprises serrent les boulons en voyant leur chiffre d'affaire se réduire. Dans les entreprises, on ne parle plus de développement mais de tenir le coup encore quelques mois. Les augmentations de salaires ? C'est presque une grossièreté.
Beaucoup de commerces type agents immobiliers ont fermé. Les gens qui ont acheté une maison dans les 3 ou 4 dernières années sont affolés : ils remboursent des emprunts pendant 20 ou 25 ans pour une maison qui a perdu 1/3 de sa valeur et qu'ils ne peuvent plus vendre en cas de coup dur.
La belgique est sûrement un paradis !
- wesker
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Certes mais ils ne subissent pas la crainte de perdre leur emploi contrairement aux salariés du privés qui sont soumis aux aléas conjoncturels et aux decisions stratégiques de leurs entreprises.
C'est pourquoi les fonctionnaires doivent s'acquitter des missions de services publics et non se comporter en privilégier corporatistes aux affinités avec la gauche.
C'est pourquoi les fonctionnaires doivent s'acquitter des missions de services publics et non se comporter en privilégier corporatistes aux affinités avec la gauche.
- politicien
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Bonjour,
Après une baisse estivale, la consommation des ménages a enregistré une hausse en septembre. Les dépenses de consommation des ménages français en produits manufacturés ont en effet rebondi dans la plupart des secteurs, progressant au total de 2,3% après avoir chuté durant l'été, a annoncé l'Insee vendredi.
Cette hausse de la rentrée compense en grande partie les baisses de juillet (-1,1%) et d'août (-1,0%) et permet de limiter le repli de la consommation des ménages, traditionnel moteur de la croissance française, à -0,2% sur l'ensemble du troisième trimestre.
Au deuxième trimestre, la consommation a progressé de 0,7%, rappelle l'Institut national de la statistique.
«Conformément aux anticipations du gouvernement, la consommation continue de résister en France», souligne-t-on dans l'entourage de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, qui juge «cette évolution encourageante». Mme Lagarde «constate que les effets de la prime à la casse sur les achats d'automobiles restent sensibles», tout en soulignant que «le dynamisme de la consommation n'est pas seulement lié au secteur automobile» et que «tous les postes de la consommation enregistrent une augmentation significative» en septembre.
La ministre a estimé cette semaine que la croissance française devrait faire «encore mieux» au troisième trimestre qu'au deuxième où elle avait progressé de 0,3%, après quatre trimestres de récession. Pour l'ensemble de 2009, le gouvernement table sur un recul du produit intérieur brut de 2,25%.
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
Après une baisse estivale, la consommation des ménages a enregistré une hausse en septembre. Les dépenses de consommation des ménages français en produits manufacturés ont en effet rebondi dans la plupart des secteurs, progressant au total de 2,3% après avoir chuté durant l'été, a annoncé l'Insee vendredi.
Cette hausse de la rentrée compense en grande partie les baisses de juillet (-1,1%) et d'août (-1,0%) et permet de limiter le repli de la consommation des ménages, traditionnel moteur de la croissance française, à -0,2% sur l'ensemble du troisième trimestre.
Au deuxième trimestre, la consommation a progressé de 0,7%, rappelle l'Institut national de la statistique.
«Conformément aux anticipations du gouvernement, la consommation continue de résister en France», souligne-t-on dans l'entourage de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, qui juge «cette évolution encourageante». Mme Lagarde «constate que les effets de la prime à la casse sur les achats d'automobiles restent sensibles», tout en soulignant que «le dynamisme de la consommation n'est pas seulement lié au secteur automobile» et que «tous les postes de la consommation enregistrent une augmentation significative» en septembre.
La ministre a estimé cette semaine que la croissance française devrait faire «encore mieux» au troisième trimestre qu'au deuxième où elle avait progressé de 0,3%, après quatre trimestres de récession. Pour l'ensemble de 2009, le gouvernement table sur un recul du produit intérieur brut de 2,25%.
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« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Que la consommation reprenne est une bonne chose, d'ailleurs prévisible : depuis l'hiver dernier, l'épargne de base des français explose littéralement ! Je ne parle pas de "riches", mais des livrets d'intérêt.
Après quelques mois d'imobilisme transi, les français se remettent à bouger. Tant mieux.
Après quelques mois d'imobilisme transi, les français se remettent à bouger. Tant mieux.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- wesker
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Je pense que le Gouvernement a tort de se réjouir de cette embellie passagère en raison du fait qu'après avoir réduit leurs dépenses les français doivent se réequiper...Par conséquent je crains que cette hausse ne soit que passagère et non durable.
Cela étant dit, le retournement de la conjoncture commençant à voir le jour, des raisons d'optimismes existent et je déplore toujours que cette timide reprise ne soit fragilisé, dès janvier, par l'application d'une taxe carbone injuste, inefficace aux conséquences graves.
Cela étant dit, le retournement de la conjoncture commençant à voir le jour, des raisons d'optimismes existent et je déplore toujours que cette timide reprise ne soit fragilisé, dès janvier, par l'application d'une taxe carbone injuste, inefficace aux conséquences graves.
- politicien
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Bonjour,
n dépit de la crise, les ménages français continuent de consommer, constate l'Insee. L'Institut national de la statistique a annoncé, mardi 24 novembre, que leurs dépenses en produits manufacturés ont continué de progresser en octobre, augmentant de 1,1% après une hausse de 2,4% déjà enregistrée le mois précédent.
La consommation, principal moteur de la croissance française, "continue de résister, conformément aux anticipations du gouvernement. Cette résistance n'est pas uniquement liée au secteur automobile. En octobre, tous les postes de la consommation enregistrent une hausse significative", précise-t-on par ailleurs dans l'entourage de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.
Dans le détail, les dépenses en biens durables progressent toujours (+1,3%) après l'accélération de septembre (+5,1%). Mais si la hausse de septembre était due à des achats d'automobiles très dynamiques (+10,2%), en octobre "les ménages ont freiné sur ces achats", constate l'Institut national de la statistique. En revanche, ils ont accéléré leurs dépenses en équipement du logement (+2,2% après +0,7% en septembre). Et chacun des postes d'équipement (mobilier, électroménager, électronique et informatique) contribue à cette hausse, expliquent les statisticiens.
"En particulier, la réforme des soldes prévue par la Loi de modernisation de l'économie [LME, adoptée en août 2008, NDLR] avec l'introduction des soldes flottants a soutenu la consommation en produits textiles en octobre", relève-t-on dans l'entourage de Christine Lagarde.
Selon l'Insee, les achats de textile-cuir progressent de 2,6% après un mois de septembre déjà dynamique (+2,9%).
Les dépenses de consommation en "autres produits manufacturés" (pharmacie, édition, bricolage, parfumerie, etc.) sont également en légère hausse en octobre (+0,3%, après +0,4% en septembre).
"Malgré la dégradation du marché du travail, la consommation pourrait ne pas décrocher sensiblement au cours des prochains mois", espèrent-on au ministère de l'Economie, sur la base de ces chiffres.
Qu'en pensez vous ? C'est peut être l'effet noêl cette remontée de la consommation ?
A plus tard,
n dépit de la crise, les ménages français continuent de consommer, constate l'Insee. L'Institut national de la statistique a annoncé, mardi 24 novembre, que leurs dépenses en produits manufacturés ont continué de progresser en octobre, augmentant de 1,1% après une hausse de 2,4% déjà enregistrée le mois précédent.
La consommation, principal moteur de la croissance française, "continue de résister, conformément aux anticipations du gouvernement. Cette résistance n'est pas uniquement liée au secteur automobile. En octobre, tous les postes de la consommation enregistrent une hausse significative", précise-t-on par ailleurs dans l'entourage de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.
Dans le détail, les dépenses en biens durables progressent toujours (+1,3%) après l'accélération de septembre (+5,1%). Mais si la hausse de septembre était due à des achats d'automobiles très dynamiques (+10,2%), en octobre "les ménages ont freiné sur ces achats", constate l'Institut national de la statistique. En revanche, ils ont accéléré leurs dépenses en équipement du logement (+2,2% après +0,7% en septembre). Et chacun des postes d'équipement (mobilier, électroménager, électronique et informatique) contribue à cette hausse, expliquent les statisticiens.
"En particulier, la réforme des soldes prévue par la Loi de modernisation de l'économie [LME, adoptée en août 2008, NDLR] avec l'introduction des soldes flottants a soutenu la consommation en produits textiles en octobre", relève-t-on dans l'entourage de Christine Lagarde.
Selon l'Insee, les achats de textile-cuir progressent de 2,6% après un mois de septembre déjà dynamique (+2,9%).
Les dépenses de consommation en "autres produits manufacturés" (pharmacie, édition, bricolage, parfumerie, etc.) sont également en légère hausse en octobre (+0,3%, après +0,4% en septembre).
"Malgré la dégradation du marché du travail, la consommation pourrait ne pas décrocher sensiblement au cours des prochains mois", espèrent-on au ministère de l'Economie, sur la base de ces chiffres.
Qu'en pensez vous ? C'est peut être l'effet noêl cette remontée de la consommation ?
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