La mondialisation heureuse...La fermeture de sites français, chantage social de Renault
Le constructeur veut faire signer aux syndicats un accord de compétitivité en échange du maintien de ses usines en France, sur le modèle espagnol.
Par Yann Philippin
C’est ce qui s’appelle mettre le couteau sous la gorge. A l’issue de la seconde séance de négociation sur la «compétitivité», Renault a proposé, hier, le marché suivant à ses syndicats : s’ils signent un accord pour réduire les coûts de production, le constructeur «pourrait s’engager à ne pas fermer d’usine en France». Ce qui veut dire que Renault menace d’en fermer une, si jamais les syndicats refusent d’avaliser les sacrifices sociaux (temps de travail, salaires, flexibilité) réclamés par la direction. «C’est du chantage à l’emploi. Il est hors de question de négocier sur cette base» , a protesté hier Fabien Gâche, délégué central CGT.
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La fermeture de sites français, chantage social de Renault
La fermeture de sites français, chantage social de Renault
Re: La fermeture de sites français, chantage social de Renault
C'est du chantage à l'emploi. En plus on sait comment cela se termine ce genre de choses. je suis curieux de voir ce que va faire notre ministre du redressement productif ...
Va falloir que les français se bougent le cul ! faut monter des associations et s'offrir des campagnes de pub pour boycoter les produits renault !
Va falloir que les français se bougent le cul ! faut monter des associations et s'offrir des campagnes de pub pour boycoter les produits renault !
Re: La fermeture de sites français, chantage social de Renault
Il faut comprendre que Renault est en position de force pour faire ce chantage à l'emploi. Si les pouvoirs publics ne cèdent pas à ce chantage, et bien Renault pourra librement construire des usines à l'étranger et réduire ses effectifs en France. Rien ne s'y opposera, puisque les barrières douanières ont été supprimées, donc Renault pourra tout à fait écouler en France les voitures produites à l'étranger (et il le fait déjà). Donc Renault est en position de force, le gouvernement est en position de faiblesse et devra céder pour que Renault veuille bien garder des usines en France.
Re: La fermeture de sites français, chantage social de Renault
C'est pas une question de gouvernement. Ce sont aux salariés de se bouger et de foutre le feu à leur usine.
Re: La fermeture de sites français, chantage social de Renault
Qu'ils ne la brulent pas qu'ils la prennent,pour y monter quelque chose,avec toutes les subventions qu'on a donné à Renault,l'usine,le matériel est au peuple.
- Nombrilist
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Re: La fermeture de sites français, chantage social de Renault
C'est un scénario à la Continental. Tout est couru d'avance: les salariés vont plier et Renault fermera quand même une usine. Une bouteille de Butagaz bien placée, les actionnaires et les big boss ne comprennent que ça.
- El Fredo
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Re: La fermeture de sites français, chantage social de Renault
Ce qui est rigolo dans cette affaire c'est qu'en Espagne Renault fait du chantage à l'emploi en menaçant de délocaliser en Roumanie.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Re: La fermeture de sites français, chantage social de Renault
N'importe quoi, bousiller son outil de production...pas hyper intelligent comme méthode.merlin a écrit :C'est pas une question de gouvernement. Ce sont aux salariés de se bouger et de foutre le feu à leur usine.
A part le boycot, je vois pas trop ce qu'il y a de mieux. Mais ça peut pas marcher car faudrait un boycot mondial et pas juste français.
Et puis les français, c'est comme les autres pays, c'est chacun pour sa tronche. Celui qui kiffe la marque Renault, il continuera d'en acheter, il changera pas de marque juste pour faire plaisir au bidochon rebelle qui veut brûler son usine.
Du moment qu'elles font encore le ménage toussa, où est le problème ?
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Re: La fermeture de sites français, chantage social de Renault
c'est une image.manolo a écrit :N'importe quoi, bousiller son outil de production...pas hyper intelligent comme méthode.merlin a écrit :C'est pas une question de gouvernement. Ce sont aux salariés de se bouger et de foutre le feu à leur usine.
A part le boycot, je vois pas trop ce qu'il y a de mieux. Mais ça peut pas marcher car faudrait un boycot mondial et pas juste français.
Et puis les français, c'est comme les autres pays, c'est chacun pour sa tronche. Celui qui kiffe la marque Renault, il continuera d'en acheter, il changera pas de marque juste pour faire plaisir au bidochon rebelle qui veut brûler son usine.
Si tu prends tout au premier degré on va pas s'en sortir.
- politicien
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Re: La fermeture de sites français, chantage social de Renault
C'est pour cela qu'il faut faire attention aux images utilisées, car on peut parfois mal comprendre le sens d'un message et c'est comme ça que le sujet dérive.
Sinon Renault a t-il autant de difficulté que cela ?
Sinon Renault a t-il autant de difficulté que cela ?
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Re: La fermeture de sites français, chantage social de Renault
Bien sur que non qu'il n'y a pas autant de difficulté que cela. c'est toujours le même refrain : la course vers plus de bénéfices et donc de dividendes. le patron de renault, son boulot, c'est de valoriser l'action, pas de vendre des bagnoles.
pour le reste, et pour être complet, quand on comprend mal le sens d'un message, il faut l'assumer.C'est pour cela qu'il faut faire attention aux images utilisées, car on peut parfois mal comprendre le sens d'un message et c'est comme ça que le sujet dérive.
- Narbonne
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Re: La fermeture de sites français, chantage social de Renault
L'etat devrait acheter des vehicules français en proportion du nombre de salariés employés par chaque marque en france.
Quand une entreprise ferme une usine, pour delocalisation, rien pendant 2 ans.
Quand une entreprise ferme une usine, pour delocalisation, rien pendant 2 ans.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: La fermeture de sites français, chantage social de Renault
Avec quel pognon ?Narbonne a écrit :L'etat devrait acheter des vehicules français en proportion du nombre de salariés employés par chaque marque en france.
Quand une entreprise ferme une usine, pour delocalisation, rien pendant 2 ans.
Sinon, l'Etat ne pourra pas grand-chose contre, en dessous de 25,5% de parts le minoritaire est "petit minoritaire petit c.. et gros minoritaire gros c.." (je cite Albert Frère un jour de colère). Enfin, çà s'inscrit tout à fait dans les conclusions du rapport Gallois.
Comment fait on pour être moins compétitif qu'un site britannique ? Là j'hallucine grave !
Re: La fermeture de sites français, chantage social de Renault
Ah bon ? Je n'avais pas compris que c'était une image.merlin a écrit :c'est une image.manolo a écrit :N'importe quoi, bousiller son outil de production...pas hyper intelligent comme méthode.merlin a écrit :C'est pas une question de gouvernement. Ce sont aux salariés de se bouger et de foutre le feu à leur usine.
A part le boycot, je vois pas trop ce qu'il y a de mieux. Mais ça peut pas marcher car faudrait un boycot mondial et pas juste français.
Et puis les français, c'est comme les autres pays, c'est chacun pour sa tronche. Celui qui kiffe la marque Renault, il continuera d'en acheter, il changera pas de marque juste pour faire plaisir au bidochon rebelle qui veut brûler son usine.
Si tu prends tout au premier degré on va pas s'en sortir.
C'est vrai qu'on brûle des usines tous les jours en France, c'est pour ça que j'ai mal interprété.
C'est quoi la VRAIE proposition ? Défiler ? Occuper l'usine ? Séquestrer le directeur ?
Du moment qu'elles font encore le ménage toussa, où est le problème ?
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