Regards sur une France décadente

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johanono
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Regards sur une France décadente

Message non lu par johanono » 19 nov. 2012, 20:12:08

C'est long, on n'est pas obligé d'être d'accord avec tout ce qui est dit, mais c'est globalement plutôt pertinent :
La France décadente

Le Point.fr - Publié le 18/11/2012 à 10:40 - Modifié le 19/11/2012 à 11:19

Interview. La dernière une de "The Economist" fait de la France une "bombe à retardement au coeur de l'Europe". Provocation ou diagnostic lucide ?

Jean-Pierre Petit, président des Cahiers verts de l'économie, société de stratégie d'investissement et d'analyse macroéconomique, explique pourquoi la une de The Economist qui fait de la France une "bombe à retardement au coeur de l'Europe" doit être prise au sérieux.

Le Point.fr : Êtes-vous choqué par la une de The Economist qui fait de la France la bombe à retardement au coeur de l'Europe ?

Jean-Pierre Petit : Je ne suis pas choqué par cette une. La France est en déclin depuis une trentaine d'années. Je préfère même parler de décadence, car c'est un mouvement autoentretenu (cercle vicieux) , alors que le déclin peut n'être qu'un mouvement ponctuel.

La croissance a été de 1 % en moyenne sur la dernière décennie. C'est la pire décennie d'après-guerre. D'une base 100 il y a 30 ans, le PIB relatif par tête de la France par rapport aux pays du G7, sans même parler de la Chine ou de l'Inde, est tombé à 88. Cela signifie que le PIB par habitant français décline par rapport aux pays comparables. Les parts de marché françaises ont particulièrement baissé pendant la décennie 2000, notamment dans les exportations intraeuropéennes. La France est de plus en plus mal placée parmi les pays développés selon les indicateurs qui mesurent la compétitivité. Pire, la croissance potentielle, c'est-à-dire celle qu'un pays peut atteindre sans déséquilibre macroéconomique grave, par la progression de sa force de travail et de sa productivité, n'est, à mon avis, guère supérieure à 0,5 % du PIB. Déjà, elle n'était pas supérieure à 1 % avant la crise, mais elle continue à baisser à cause d'un taux d'investissement qui s'est effondré et d'un chômage de masse qui risque de se poursuivre avec, en particulier, les chômeurs de longue durée. Les estimations de croissance au-delà de 2013, de 2 %, sont donc irréalistes.

Est-ce qu'on peut dire pour autant que la France est une bombe à retardement au coeur de l'Europe ?

Oui, absolument. Il faut prendre du recul par rapport à la situation instantanée. Si on regarde le ratio de dette publique, de 90 % du PIB, il est à peu près au niveau de l'ensemble de la moyenne de la zone euro, inférieur à celui de l'Italie, de la Grèce et du Portugal. Si l'on regarde la variation de la dette depuis le début de la crise, elle est à peine supérieure à l'augmentation de celle de la zone euro. Quant à la position extérieure nette - l'endettement extérieur moins les actifs français à l'étranger -, la France est à environ - 15 %. Il n'y a pas le feu par rapport à l'Espagne et au Portugal. Mais ce qui est intéressant, n'est pas la photographie instantanée. C'est la tendance. La dette publique a, par exemple, été multipliée par plus de cinq en trente ans, malgré des prélèvements publics record, une chute des taux d'intérêt (17 % dans les années 80 pour les emprunts à 10 ans contre à peine 2 % aujourd'hui), des privatisations assez massives dans les années 80-90 et une baisse des investissements publics. On n'a pas su utiliser les évolutions technologiques dans un certain nombre de domaines ou le départ massif en retraite des agents publics pour limiter l'explosion de la dette. Dans le secteur public, on a, de mémoire, des centaines de milliers fonctionnaires de plus que l'Allemagne (en proportion de la population).

Comment expliquer le déclin, voire la décadence française, dont vous parlez ?

Au-delà du débat sur la baisse de la compétitivité prix ou hors prix, le déclin s'explique par deux tendances de fond. D'abord ce que j'appelle l'inflation démocratique. Vous avez en France un nombre record d'élection, d'élus, de lois, de circulaires, d'arrêtés qui dégradent l'environnement institutionnel, augmentent l'incertitude juridique et favorisent l'immobilisme. Cela génère des rentes au profit de lobbies, qu'ils soient locaux, nationaux, syndicaux, professionnels. Le millefeuille institutionnel et juridique paralyse l'initiative privée. L'essentiel est la multitude des rentes catégorielles qu'il faut sanctuariser. Dans de nombreux domaines de l'action publique (emploi, logement, fiscalité, éducation,...), ce sont ainsi les " insiders " (titulaires ou capteurs de rente) qui sont les grands gagnants. Sur le marché du travail, par exemple, ce sont les CDI par rapport aux CDD. Vous avez toute une série d'inégalités qui se creusent. Pas uniquement celles fondées sur le revenu : il y a les inégalités de statut entre le secteur public et le secteur privé, mais aussi les inégalités spatiales. Certaines régions en France dépendent totalement de la dépense et des transferts publics. Il y a également une explosion des inégalités intergénérationnelles, difficilement mesurables, mais qui sont hallucinantes. Les jeunes subissent l'augmentation de la dette et celle des impôts qui financent des prestations actualisées (retraites, santé...) dont ils ne bénéficieront jamais. Ils pâtissent de la bulle immobilière n'aboutit qu'à engraisser les les seniors.

La seconde tendance, c'est le principe de précaution. Pas uniquement celui qui est inscrit dans la Constitution. La classe politique, qu'elle soit de gauche ou de droite, répond à chaque inquiétude subjective en légiférant pour soi-disant protéger, mais sans évaluer les gains et les risques objectifs, au prix de l'innovation et du risque. Je vous rappelle que même l'euro a été vendu comme une protection contre les risques de crise financière. Du coup, le système s'auto-entretient : les protections réduisent les performances de la France, ce qui génère encore plus de frustration et d'angoisse et justifie ensuite l'établissement de nouvelles protections.

N'est-ce pas paradoxal de parler de bombe au coeur de l'Europe justement au moment où François Hollande semble amorcer un virage de politique économique en faveur de la compétitivité des entreprises et de la baisse de la dépense publique ?

Les engagements à baisser la dépense publique, cela fait 30 ans que j'en entends parler. Je me souviens très bien de François Mitterrand après 1983. Il disait que les prélèvements obligatoires étaient trop élevés et qu'il fallait les réduire d'un point. Qu'il y ait de petites inflexions de temps en temps quand il y a une menace, c'est une chose, mais cela ne veut pas forcément dire un changement de cap fondamental. Il ne faut pas oublier qu'il y a eu le mouvement des Pigeons qui a eu un retentissement mondial. On était déjà sous pression avant la une de The Economist. L'Allemagne ne va pas attendre que l'écart de taux d'intérêt se creuse de deux points. Angela Merkel fait pression indirectement sur la France par des voies détournées. Elle emploie des termes diplomatiquement corrects, mais néanmoins efficaces. La France, c'est 20 % du PIB de la zone euro, c'est un pays encore plus systémique que l'Espagne.

Pour vous, le crédit d'impôt de 20 milliards en faveur des entreprises est donc insuffisant ?

Bien sûr, même si c'est toujours mieux que si on ne le faisait pas.

Que doit faire la France pour se redresser ?

Ce qu'il faudrait, c'est une thérapie de choc sur la compétitivité, prix et hors prix qui favoriserait un cap et une cohérence de nature à infléchir les anticipations des investisseurs et des entreprises. . Il faudrait une flexibilisation du marché du travail, une baisse du niveau des dépenses sociales, une remise en cause de très nombreuses rentes par une libéralisation de l'économie, une baisse des dépenses de fonctionnement de la sphère publique, une modernisation du système éducatif. Bref, il faut se concentrer sur l'offre, tout en compensant l'impact restrictif de cette rationalisation par une action au niveau de la demande : il faudrait une baisse de l'euro et des politiques budgétaires intelligentes. Cela veut dire ne pas à tout prix revenir à 3 % du déficit en 2013. Ce qui est important, c'est la manière dont on aboutit à la baisse du déficit, par la baisse des dépenses de fonctionnements improductives, plutôt que le respect d'une norme. Ce choc d'offre compensé par la demande, c'est ce qu'ont fait avec succès, dans les années 90, les pays nordiques ou le Canada.

La France va de toute façon souffrir pendant au moins plusieurs années, car on ne rattrape pas un déficit d'ajustement en 15 jours. La question est : en combien de temps ? Avec une thérapie de choc, on souffre 2 ou 3 ans puis on se redresse ensuite durablement. Si on privilégie l'ajustement graduel en gagnant du temps, on va souffrir de façon apparemment moins forte, mais la sanction des marchés et des acteurs économiques sera, in fine, beaucoup plus longue et rude.
http://www.lepoint.fr/economie/la-franc ... 433_28.php

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Blaise
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Re: Regards sur une France décadente

Message non lu par Blaise » 19 nov. 2012, 20:17:39

La litanie de la décadence, one more time. 75 % des embauches se font actuellement en cdd ou contrats précaires, j'aimerais que l'auteur de l'article m'explique comment il veut flexibiliser davantage le marché du travail.
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand

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merlin
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Re: Regards sur une France décadente

Message non lu par merlin » 19 nov. 2012, 20:21:09

Toujours la même rengaine, pas assez de libéralisme ... trop de protection, le salarié doit en chier, trop de contraintes, trop de lois (ben oui, les arnaqueurs préfèrent les pays ou l'escroquerie est légale), trop de pauvreté chez les riches, trop de richesse chez les pauvres, etc ... etc ...

bref, une daube de plus.

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Re: Regards sur une France décadente

Message non lu par Nombrilist » 19 nov. 2012, 20:30:59

Pas mieux. Analyse pourrie. J'adore le passage: "La dette publique a, par exemple, été multipliée par plus de cinq en trente ans, malgré [...] des privatisations assez massives". Moi j'aurais mis "à cause" ^^.

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Re: Regards sur une France décadente

Message non lu par Golgoth » 19 nov. 2012, 20:35:57

Le constat sur les jeunes qui casquent et l'auront dans l'os est quand même réaliste.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Blaise
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Re: Regards sur une France décadente

Message non lu par Blaise » 19 nov. 2012, 20:37:32

Pas l'analyse des causes, qui est volontairement biaisée. Il est juste de dire par exemple que nous n'avons plus les moyens de financer notre fameux modèle social comme nous le financions avant, pas que nous n'avons plus les moyens de le financer tout court.
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand

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Re: Regards sur une France décadente

Message non lu par Narbonne » 19 nov. 2012, 20:50:42

Le but de cet article est de politique interieure.
Son objectif est de faire passer la pilule aux anglais.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: Regards sur une France décadente

Message non lu par El Fredo » 20 nov. 2012, 10:46:07

Déclinologie.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

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Re: Regards sur une France décadente

Message non lu par mordred » 20 nov. 2012, 16:29:23

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Exemple :

J'ai passé un IRM ou un scanner en 2005. Le médecin me dit : "Vous allez chercher ce médicament à la pharmacie. Vous prendrez un cachet à telle heure, avant l'examen. Je prends le cachet. Il m'en reste 9 dans la boite. Cherchez l'erreur ! (la connerie humaine; les lobbies; la cupidité; la paresse de revoir les choses...)
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).

Papibilou
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Re: Regards sur une France décadente

Message non lu par Papibilou » 22 nov. 2012, 09:42:21

Si vous demandez à un libéral à tous crins ce qu'il pense du libéralisme, faudra-t-il s'étonner qu'il trouve cela très bien ? Ce JP Petit enfonce des portes ouvertes pour stigmatiser ce qui a été fait depuis 30 ans (dommage qu'il n'insiste pas sur ce qui a été fait depuis 2007).
Ses solutions ? Baisser le niveau de l'euro, tout le monde est d'accord mais il faut l'accord des allemands sur lequel il ne pipe pas mot.
La baisse des investissements ? il oublie la hausse des dividendes qui en est le corollaire (quand une entreprise fait des bénéfices elle peut les investir ou en faire profiter ses actionnaires).
Bref rien de neuf sous le soleil de M.Petit.

manolo
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Re: Regards sur une France décadente

Message non lu par manolo » 22 nov. 2012, 12:51:42

J'ai trouvé l'analyse assez pertinente sur certaines parties, mais j'aime pas du tout ses propositions pour solutionner tout ça.

Vous exagérez en disant que 100% du texte est une daube quand même.
Les inégalités inter-générationnelles, elles sont flagrantes.
On ne bénéficiera pas des efforts de cotisation qu'on fait, c'est évident.
Du moment qu'elles font encore le ménage toussa, où est le problème ?
Pas taper :) !

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albert
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Re: Regards sur une France décadente

Message non lu par albert » 22 nov. 2012, 12:58:39

C’est le discours ultra-libéral habituel, qui consiste à dénoncer de soi-disant privilèges pour niveler tout le monde par le bas : les CDI sont des privilégiés, donc généralisons la précarité. Il s’agit de diviser pour mieux régner, en montant les uns contre les autres les fonctionnaires contre les salariés du privé, les jeunes contre les vieux, etc. Et tout ça permet de ne pas regarder pourquoi il y a du chômage, pourquoi il y a de l’endettement, pourquoi il y a des inégalités qui se creusent. Donc je confirme : c’est de la daube.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)

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Re: Regards sur une France décadente

Message non lu par Nombrilist » 22 nov. 2012, 19:51:14

Pas mieux.

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Re: Regards sur une France décadente

Message non lu par politicien » 13 déc. 2012, 16:05:41

Bonjour,
Les titres alarmistes sur l'avenir économique de la Franceviennent de trouver un nouvel écho. Selon une enquête réalisée par l'Institut Think pour la société Fiducial, 55% des Anglais, 51% des Français et 46% des Allemands estiment que la France est un problème pour la bonne santé de l'Europe. Sans surprise, ce résultat a été abondamment repris dans les médias. Il faut pourtant le prendre avec de - très grosses - pincettes.

Le sondage a été réalisé auprès de mille Français, mille Allemands et mille Britanniques âgés de 18 ans et plus, interrogés en ligne du 3 au 5 décembre. Mais quel crédit lui donner? L'avis de ces non-spécialistes de l'économie a beau être respectable, il est toutefois permis de se demander par exemple ce que le Britannique moyen a compris du Crédit d'impôt compétitivité français sur lequel il est notamment interrogé...

Une stagnation vaut mieux qu'une récession
N'en déplaise aux Cassandre, rien ne démontre aujourd'hui que la France soit au bord du gouffre. Certes, du côté de la croissance, le bilan n'est pas fameux. Nous sommes abonnés à une croissance nulle en raison du manque de confiance chronique des consommateurs et des entreprises. Ainsi, lorsque la consommation - qui représente environ 60% du PIB - enregistre une accélération, celle-ci est très souvent compensée par un freinage de l'investissement et des exportations, qui représentent à eux deux environ 50% du PIB. Et le trimestre suivant, c'est l'inverse. Par ailleurs, lorsque les importations accélèrent, ce qui pèse sur le chiffre de la croissance, les stocks ont tendance à se gonfler, ce qui annule le premier effet.

Au final, depuis le printemps 2011 l'encéphalogramme de l'économie française reste désespérément plat. Mais ailleurs, c'est pire. Dans la moitié des pays de la zone euro, la récession frappe. Et notamment au Royaume-Uni, l'un des pays les plus prompts à critiquer la France.

(...)

La face cachée du miracle allemand
L'Allemagne connaît certes des ventes record d'Audi et de machines industrielles, mais rappelons que cela se fait au détriment de ses partenaires européens, et surtout au détriment des consommateurs dont les salaires sont comprimés pour maintenir la compétitivité. Deux informations récentes illustrent d'ailleurs ce propos. Le gouvernement allemand a édulcoré un rapport quadriennal sur la richesse et la pauvreté dans le pays élaboré par le ministère du Travail, allant jusqu'à supprimer des passages critiques sur le creusement des inégalités. En Allemagne, le nombre de personnes cumulant deux emplois a plus que doublé en huit ans, à presque 9% des salariés. Bref, le miracle économique allemand a une face cachée.

Le Royaume-Uni n'a pas non plus de leçon à donner. Depuis 2008, chaque année les prévisions de l'UE et du FMI nous disent que l'année suivante le Royaume-Uni aura une croissance supérieure à la France. Or chaque année depuis 2008, les faits leur donnent tort, rappelle un observateur avisé. En apparence, les Anglais se préoccupent du sort de la France et de l'Europe, mais en coulisse, bloquent les négociations sur deux dossiers importants : le budget européen et la supervision bancaire.

(...)

Enfin rappelons qu'il est encore trop tôt pour estimer les effets du crédit d'impôt de 20 milliards d'euros sur l'économie française. Curieusement, cela n'empêche pas les ménages Anglais et Allemands d'avoir un avis sur la question et d'être pessimistes. Selon l'enquête de l'Institut Think, ces mesures sont évaluées comme allant dans le bons sens mais jugées insuffisantes pour 41% des Anglais et 46% des Allemands". Mais l'enquête ne dit pas à quel point ces ménages apprécient les politiques économiques maison.

L'intégralité de cet article à lire sur L'expansion.fr
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