La France perd aussi son AAA auprès de Moody's, qui la dégrade d'un cran

[Jeff Van Planet]

Le truque est que les banques et assurances ont des réglementations strictes imposées par les états et que si çà dégrade, elles devront surement vendre et faire chuter les prix et par conséquent faire monter les taux.
Bon on en est pas encore massivement là, mais le risque existe.

[politicien]

Bonjour,

Après la dégradation de la note souveraine par Standard & Poor's, vendredi 8 novembre, le président de la République et les membres du gouvernement ont tenté de défendre leur politique économique, tandis qu'elle était vivement attaqué par l'opposition.

LA FRANCE RESTE PARMI "LES MEILLEURES DU MONDE"
"Cette politique qui repose sur des réformes qui ont déjà été engagées, qui se poursuivront, est la seule qui permette d'assurer la crédibilité, et on peut la mesurer à travers les faibles niveaux des taux d'intérêt sur les marchés et d'assurer la cohésion nationale et sociale", a déclaré François Hollande lors d'une allocution à la Banque mondiale à Paris. Il a ajouté qu'il "confirmerait la stratégie" économique de la France et son propre "cap".

Plusieurs responsables du gouvernement ont également ciblé le travail de Standard & Poor's. Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, en déplacement à Marseille, a ainsi affirmé au micro de France Bleu Provence que l'agence n'avait "pas pris en compte toutes les réformes" menées depuis l'an dernier, notamment celle, en cours d'adoption, des retraites. De son côté, le ministre de l'économie Pierre Moscovici a dénoncé dans un communiqué les "jugements critiques et inexacts" de l'agence de notation. Selon l'analyse de S&P, "la marge de manœuvre budgétaire de la France s'est réduite, alors [qu'elle] la considér[ait] auparavant comme élevée au regard des pays comparables". MM. Ayrault et Moscovici ont par ailleurs souligné que même ramenée à "AA", la note de la France restait parmi "les meilleures du monde".

Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a également jugé que l'analyse de Standard & Poor's était "incomplète". Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, n'a quant à lui pas hésité à déclarer que "les agences de notation n'ont aucune crédibilité". "Les agences de notation sont celles qui ont noté triple A les banques qui ont fait faillite. Donc je n'accorde absolument aucun crédit à ces agences de notation, qui d'ailleurs vivent des subsides que leur accordent des banques, qui achètent des bonnes notes et qui en vérité dissimulent un certain nombre de cadavres dans leur placard", s'est-il emporté.

Ainsi mise en cause, l'agence S&P a affirmé que son "analyse était 100 % complète". "Nous couvrons tous les points qui justifient la note de la France", a déclaré Myriam Fernandez de Heredia, qui dirige les équipes de l'agence chargées de la notation des Etats européen.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

[Nombrilist]

LE seul au gouvernement à avoir dit un truc intelligent, c'est Montebourg.

[Nico37]

Le curieux jeu de rôle de l'UMP et du PS CHARLOTTE CHAFFANJON ET MARC VIGNAUD 08/11

La note de la France vient d'être dégradée par l'agence Standard & Poor's. Comme elle l'avait déjà été en 2012... en pleine campagne présidentielle.

Et le film recommence. L'histoire est la même, simplement, les acteurs ont changé de rôle. Le pitch ? La dégradation de la note de la France par une agence de notation. La première version se déroule le 14 janvier 2012. Standard & Poor's décide d'ôter à la France son triple A. Dans le rôle principal : Nicolas Sarkozy, président de la République. Puisqu'il a fait de cette note le symbole de sa résistance à la crise, le désaveu est d'autant plus terrible.

François Hollande est le candidat socialiste à l'Élysée. Trois mois avant l'élection présidentielle, il est largement favori. Il n'a même jamais été aussi haut dans les sondages. Alors, il se fait désirer, prend le temps avant de réagir. Deux heures avant de s'envoler pour un déplacement aux Antilles, depuis son siège de campagne, il déclare simplement à la presse : "Ce n'est pas la France, c'est une politique qui est dégradée."

(...)

[Jeff Van Planet]

LE seul au gouvernement à avoir dit un truc intelligent, c'est Montebourg.

c'est tout dire^^

[wesker]

La finance s'aperçoit que le ras le bol fiscal incite le peuple à se mobiliser et craint que le Gouvernement ne cède à l'envie d'accorder des largesses, alors ils instaurent immédiatement un rapport de force. Ce n'est que la démonstration de l'inefficacité des politiques suivies par la droite et la gauche, qui ne peuvent apporter leurs résultats sur la réduction des déficits.

[El Fredo]

Vous avez vu les explications de S&P ? En gros, ils nous dégradent parce que les gens ne sont pas contents de la politique menée. Ridicule.

[Golgoth]

Il faudrait dégrader la Kommission directement alors.

[albert]

Lorsque la note de la France avait été dégradée en 2012 sous Sarkozy, Hollande avait déclaré que c’était la politique suivie qui avait été dégradée. Puis une fois élu, il a suivi la même politique, celle voulue par Bruxelles…

Ce n’est pas la première ni la dernière dégradation. Le problème est que la France, comme la plupart des pays de la zone euro, n’a pas de bonnes perspectives de croissance. Et sans croissance, on ne parviendra pas à stabiliser la dette et encore moins à la réduire.

[Jeff Van Planet]

Vous avez vu les explications de S&P ? En gros, ils nous dégradent parce que les gens ne sont pas contents de la politique menée. Ridicule.

Dit comme çà oui c'est ridicule.
Mais si on dit que la valeur d'une dette est la capacité du débiteur à rembourser, et que l'on continue en expliquant que la capacité à rembourser d'un état dépend de sa capacité à lever l'impôt, et que l'on constate la grogne fiscale Française. Là çà à un sens.

[Nombrilist]

Non. Parce que grogne ou pas grogne, les français vont payer et un point c'est tout.

[Jeff Van Planet]

Oui il n'y à qu'à voir les portique de l'écotaxe/péages-sur nationales.

[Nombrilist]

Oui, c'est surement pour ça que Moody's a dégradé la note icon_cheesygrin

[Jeff Van Planet]

Si vous connessiez Samuel Edouard Konkins troisième du nom et son manifeste néo-libertarien, vous comprendriez le danger de la situation actuelle.
Note: si vous le lisez, faite comme moi: ne le prenez pas comme un model à suivre, mais comme un avertissement de ce qu'il pourrait se passer.

[Nombrilist]

Oh mais je sais très bien que nous sommes dans la m.... et que Hollande nous y emmène encore plus. Simplement, je n'ai pas les mêmes solutions que toi.