Le Japon sort de la récession
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Bonjour,
Le Japon a émergé au deuxième trimestre 2009 de sa plus longue récession depuis la Seconde guerre mondiale, stimulé par le redémarrage de son commerce extérieur et par les mesures de relance massives en faveur des ménages, a annoncé lundi le bureau du Premier ministre. Le Japon est le troisième grand pays industrialisé, après l'Allemagne et la France, a annoncer son retour à la croissance sur le trimestre d'avril à juin. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne restent officiellement en récession. Le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale a progressé de 0,9% par rapport au trimestre précédent, soit une augmentation de 3,7% en rythme annualisé. Cette hausse, conforme aux pronostics des économistes, est la première en cinq trimestres. Elle met fin à la plus longue et la plus profonde récession traversée par le Japon depuis 1945. La reprise s'explique essentiellement, selon les chiffres communiqués par le gouvernement, par un redémarrage des exportations et de la consommation des ménages, portées par les plans de relance mis en oeuvre par les autorités. Mais l'investissement des entreprises est resté très faible. L'investissement public a ainsi bondi de 8,1% par rapport au trimestre précédent, les exportations de 6,3% et la consommation des ménages a augmenté de 0,8%. Mais l'investissement en capital a encore chuté de 4,3%. Depuis environ un an, le gouvernement nippon a adopté de nombreuses mesures de relance équivalent à environ 5% du PIB. L'Etat a notamment viré de l'argent liquide à chaque ménage du pays pour relancer la consommation, et mis en place des aides à l'achat de véhicules "propres", ce qui a réveillé un marché automobile depuis longtemps sinistré. Le Premier ministre conservateur Taro Aso, malmené dans les sondages à moins de deux semaines des législatives du 30 août, s'est félicité de la fin de la récession qui "indique que les mesures que nous avons prises ont réussi". "Mais notre peuple n'a pas encore ressenti vraiment les effets de la reprise", a reconnu le Premier ministre. "Le retour à la croissance est ma première priorité. Je vais y parvenir à tout prix", a-t-il ajouté. Quant au rebond des exportations, il s'explique par les plans de relance de la consommation adoptés par la plupart des autres grandes économies, qui ont soutenu la demande en produits japonais à travers le monde. La plupart des analystes ont toutefois appelé à la prudence, estimant que l'embellie pourrait prendre fin quand les effets des mesures étatiques commenceront à s'essouffler. "Cette reprise est soutenue par la politique du gouvernement. On est encore loin d'un rebond durable qui s'accompagnerait d'améliorations en matière d'investissements en capital et d'emploi", a ainsi prévenu Kyohei Morita, économiste chez Barclays Capital à Tokyo. Malgré l'embellie du PIB, le taux de chômage au Japon a atteint en juin son plus haut niveau en six ans (5,4%), proche de son record historique. Le nombre de chômeurs s'est envolé de plus de 30% en un an et les offres d'emplois sont en chute vertigineuse, selon des statistiques publiées fin juillet. "Les exportations ont commencé à ralentir en juin, notamment vers la Chine, et la consommation des ménages reste assez fragile à cause de la dégradation du marché du travail. Nous pensons que le PIB ralentira au troisième trimestre et au delà", a estimé Junko Nishioka, économiste chez RBS Securities. Le retour de la croissance au Japon a été complètement ignoré par la Bourse de Tokyo. L'indice Nikkei a clôturé lundi sur un plongeon de 3,10%, plombé par le yen fort, une lourde chute du marché de Shanghai et des prises de bénéfices. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Le Japon a émergé au deuxième trimestre 2009 de sa plus longue récession depuis la Seconde guerre mondiale, stimulé par le redémarrage de son commerce extérieur et par les mesures de relance massives en faveur des ménages, a annoncé lundi le bureau du Premier ministre. Le Japon est le troisième grand pays industrialisé, après l'Allemagne et la France, a annoncer son retour à la croissance sur le trimestre d'avril à juin. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne restent officiellement en récession. Le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale a progressé de 0,9% par rapport au trimestre précédent, soit une augmentation de 3,7% en rythme annualisé. Cette hausse, conforme aux pronostics des économistes, est la première en cinq trimestres. Elle met fin à la plus longue et la plus profonde récession traversée par le Japon depuis 1945. La reprise s'explique essentiellement, selon les chiffres communiqués par le gouvernement, par un redémarrage des exportations et de la consommation des ménages, portées par les plans de relance mis en oeuvre par les autorités. Mais l'investissement des entreprises est resté très faible. L'investissement public a ainsi bondi de 8,1% par rapport au trimestre précédent, les exportations de 6,3% et la consommation des ménages a augmenté de 0,8%. Mais l'investissement en capital a encore chuté de 4,3%. Depuis environ un an, le gouvernement nippon a adopté de nombreuses mesures de relance équivalent à environ 5% du PIB. L'Etat a notamment viré de l'argent liquide à chaque ménage du pays pour relancer la consommation, et mis en place des aides à l'achat de véhicules "propres", ce qui a réveillé un marché automobile depuis longtemps sinistré. Le Premier ministre conservateur Taro Aso, malmené dans les sondages à moins de deux semaines des législatives du 30 août, s'est félicité de la fin de la récession qui "indique que les mesures que nous avons prises ont réussi". "Mais notre peuple n'a pas encore ressenti vraiment les effets de la reprise", a reconnu le Premier ministre. "Le retour à la croissance est ma première priorité. Je vais y parvenir à tout prix", a-t-il ajouté. Quant au rebond des exportations, il s'explique par les plans de relance de la consommation adoptés par la plupart des autres grandes économies, qui ont soutenu la demande en produits japonais à travers le monde. La plupart des analystes ont toutefois appelé à la prudence, estimant que l'embellie pourrait prendre fin quand les effets des mesures étatiques commenceront à s'essouffler. "Cette reprise est soutenue par la politique du gouvernement. On est encore loin d'un rebond durable qui s'accompagnerait d'améliorations en matière d'investissements en capital et d'emploi", a ainsi prévenu Kyohei Morita, économiste chez Barclays Capital à Tokyo. Malgré l'embellie du PIB, le taux de chômage au Japon a atteint en juin son plus haut niveau en six ans (5,4%), proche de son record historique. Le nombre de chômeurs s'est envolé de plus de 30% en un an et les offres d'emplois sont en chute vertigineuse, selon des statistiques publiées fin juillet. "Les exportations ont commencé à ralentir en juin, notamment vers la Chine, et la consommation des ménages reste assez fragile à cause de la dégradation du marché du travail. Nous pensons que le PIB ralentira au troisième trimestre et au delà", a estimé Junko Nishioka, économiste chez RBS Securities. Le retour de la croissance au Japon a été complètement ignoré par la Bourse de Tokyo. L'indice Nikkei a clôturé lundi sur un plongeon de 3,10%, plombé par le yen fort, une lourde chute du marché de Shanghai et des prises de bénéfices. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Je pense que tous les pays sortent de récession.
La crise n'a pas été "économique", mais psychotique : les banques ont commencé par faire le gros dos,et ne plus se prêter entr'elles ; les entreprises, prudentes, ont préféré réduire leur production, recourir au chômage technique, et consommer leurs stocks : les particuliers ont thésaurisé à mort.
Après quelques mois de cette forme d'apnée, les poumons se regonflent. La consommation est en hausse partout, les investissements aussi, les stocks épuisés, les entreprises re-commandent à tel point que la sidérurgie, par exemple, ne sait plus où donner de la tête.
Bref, la page est tournée, l'immobilier augmente (en prix et en volumes négociés) et la presse cesse de raconter ses inepties habituelles pur faire place à la nouvelle "plaie d'Egypte", la grippe H1N1 ... icon_biggrin
La crise n'a pas été "économique", mais psychotique : les banques ont commencé par faire le gros dos,et ne plus se prêter entr'elles ; les entreprises, prudentes, ont préféré réduire leur production, recourir au chômage technique, et consommer leurs stocks : les particuliers ont thésaurisé à mort.
Après quelques mois de cette forme d'apnée, les poumons se regonflent. La consommation est en hausse partout, les investissements aussi, les stocks épuisés, les entreprises re-commandent à tel point que la sidérurgie, par exemple, ne sait plus où donner de la tête.
Bref, la page est tournée, l'immobilier augmente (en prix et en volumes négociés) et la presse cesse de raconter ses inepties habituelles pur faire place à la nouvelle "plaie d'Egypte", la grippe H1N1 ... icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Le Japon est en crise depuis les années 90, depuis il a cru plusieurs fois s'en sortir, mais chaque fois il replonge... Les économistes nippons savent très bien que leur croissance de 0.9% ne va pas durer, nous on se fait encore des illusions et l'on chante que la crise est finie parce qu'on a fait un gros 0.3% sur un trimestre.
Et le chômage continue de prospérer ... mais l'essentiel est la, les traders peuvent recommencer a se goinfrer et les grosses boites en ont profité pour dégraisser façon Panzer divizion ...
Comme le dit mps, la page est tournée et en bonne libérale, peu importe ceux qui restent sur le carreau, ils l'ont bien mérité, sans doute.
Comme le dit mps, la page est tournée et en bonne libérale, peu importe ceux qui restent sur le carreau, ils l'ont bien mérité, sans doute.
Ca y est, Lancelot fait une fixette !
Est-il si difficile de comprendre que le chômage n'est pas arrivé avec les premiers jours de la crise, et ne disparaîtra pas avec les premiers signes de reprise ? C'est l'effet-retard.
Ce chômage est une conséquence des difficultés économiques qui ont perturbé les marchés. Si l'économie redémarre, il se résorbera tout seul. Par contre, trop se focaliser sur le chômage ne servira à rien.
Est-il si difficile de comprendre que le chômage n'est pas arrivé avec les premiers jours de la crise, et ne disparaîtra pas avec les premiers signes de reprise ? C'est l'effet-retard.
Ce chômage est une conséquence des difficultés économiques qui ont perturbé les marchés. Si l'économie redémarre, il se résorbera tout seul. Par contre, trop se focaliser sur le chômage ne servira à rien.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Il n'y a rien a comprendre la dedans, il suffit d'observer.Est-il si difficile de comprendre que le chômage n'est pas arrivé avec les premiers jours de la crise
Il n'y a rien de moins vrai, il faut un niveau de croissance important pour avoir un solde créateur d'emplois. Rien ne dit que nous l'atteindrons, mais vous avez raison ... oublions les chômeurs, ils sont crades, fainéants, ont une espérance de vie rétrécie a cause de leur manque total d'hygiène de vie et ne méritent pas qu'on leur prête attention.Si l'économie redémarre, il se résorbera tout seul.
Pour rester dans le sujet du Japon, les élections ont amené au pouvoir un parti "démocratique" opposé aux traditionnels conservateurs, unn peu usés par 58 ans de majorité ...
Un parti dont on peut se demander s'il a pris le temps d'étudier le budget de l'Etat ... il a promis de baisser drastiquement les impôts, d'augmenter les aides sociales et les soins médicaux ... et de raser gratis ...
Un parti dont on peut se demander s'il a pris le temps d'étudier le budget de l'Etat ... il a promis de baisser drastiquement les impôts, d'augmenter les aides sociales et les soins médicaux ... et de raser gratis ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Qui ne promet pas ce genre de trucs pour gagner des élections ?
Je connais un nabot à talons compensés qui lui aussi promettait de raser gratis en 2007, de baisser les impôts et les taxes et de faire de la France un pays où "ensemble, tout devient possible" (je cite). C'est a loi de l'offre et de la demande, ça devrait te plaire non ?
Je connais un nabot à talons compensés qui lui aussi promettait de raser gratis en 2007, de baisser les impôts et les taxes et de faire de la France un pays où "ensemble, tout devient possible" (je cite). C'est a loi de l'offre et de la demande, ça devrait te plaire non ?
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Oui, je suis curieuse aussi. Mais si l'alternance était sans doute souhaitable après 58 ans, la nouvelle équipe est nécessairement faite d'affreux amateurs icon_biggrin
Les principes et les "bonnes idées" ne valent pas grand chose si les gouvernements ne sont pas des experts de la mise en oeuvre.
Callons-nous dans nos fauteuils, prenons du Frisco, et attendons le spectacle icon_biggrin
Les principes et les "bonnes idées" ne valent pas grand chose si les gouvernements ne sont pas des experts de la mise en oeuvre.
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C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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