Les droits créances ne sont pas, AMHA, des vrais droits, mais plutôt des faux droits, car ils ne se font qu'aux dépends d’autrui. Exemple: j'ai le "droit" à l'éducation, alors mon voisin qui est instruit, va devoir m'éduquer, même s'il à autre chose à faire. <<J'ai le droit, il me le doit>>. çà ressemble à de l'esclavage, ou au mieux à du servage.Papibilou » 21 Déc 2013, 10:42:10 a écrit :Rappel:Jeff Van Planet » Lun 16 Déc 2013 - 18:54 a écrit :Des faits? dire que les libéraux font du clientélisme politique est un fait?
Sachant que le libéralisme est le seul courant de politique qui ne promet rien à part la liberté(1) je persiste et signe à dire qu'il faudrait être un peu sérieux.
(1) la liberté consiste à laisser faire des choix et à laisser les conséquences de ces choix.
Liberté formelle et Liberté réelle:
La déclaration universelle des droits de l'homme (1948) pointe la distinction entre « liberté négative » ( le fait d'être délivré de l'ingérence d'autrui dans l'exercice d'activités que l'on peut faire par soi-même ) et la «liberté positive » ( le fait d'être délivré des facteurs restrictifs comme la faim, la maladie, l'insécurité, l'indigence ...). De ce fait, le texte distingue :
les droits-libertés ou droits fondamentaux ( liberté d'expression, de mouvement, de conscience ...) qui garantissent la sphère d'autonomie de l'individu face aux pouvoirs externes et notamment ceux de l'État. Ces droits sont nécessaires mais pour Karl Marx demeurent des droits formels , des droits « bourgeois » : « ce sont les droits de l'homme égoïste, de l'homme séparé de l'homme et de la communauté » 1 . Dans cette perspective, la défense des Libertés est assurée par un État minimal.
les droits-créances ou droits réels ( droit au travail, assistance sociale, santé , logement, culture ). Ainsi la liberté de poursuivre des études supérieures peut demeurer pour certains citoyens une liberté formelle si les droits d'inscription ou les conditions économiques constituent une entrave à l'exercice de ce droit . Dans cette perspective, un droit est considéré comme un dû, c'est-à-dire une créance de l'État envers ses citoyens. Un État providence est alors requis pour garantir l'accès effectif de chacun aux «libertés» censées être accessibles à tous.
Pour revenir au sujet, si vous consommateurs, achetez un bien ou un service à une entreprise étrangère, c'est qu'au final, vous refusez de payer les charges et taxes françaises, et tous ce qu'elle financent. C'est comme une élection: vous votez contre le système Français.