Et pour le TER, ce serait dès 2015 :Le monopole de la SNCF sur le TGV pourrait tomber en 2019
Selon Les Échos, Bruxelles prévoit d'ouvrir totalement à la concurrence les lignes nationales de chemin de fer. Le texte sera dévoilé fin janvier.
Un trajet Paris-Marseille dans un train Deutsche Bahn: ce pourrait être une réalité dans moins de sept ans. Selon les informations des Échos, Bruxelles prépare, dans le cadre de la libéralisation du transport ferroviaire entamée il y a plus de dix ans, un texte législatif qui prévoit l'ouverture complète à la concurrence du marché des passagers fin 2019. En clair: la SNCF serait contrainte d'affronter la concurrence sur les lignes nationales de TGV. Le texte final devrait être dévoilé fin janvier.
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Fredo et ses amis politiques socialistes hurleront probablement à la casse des services publics, alors même qu'ils ont voté ou défendu les traités européens au nom desquels cette libéralisation est mise en place.Le TER pourrait être libéralisé à partir de 2015
L'Union européenne a adopté en 2009 un règlement prévoyant l'ouverture à la concurrence de ces réseaux d'ici à 2019.
Le Conseil économique et social et environnemental défend un «pacte social», prélude à une convention collective.
Une fois encore, l'ouverture à la concurrence des services ferroviaires régionaux de voyageurs refait surface.
Saisi il y a un an sur ce sujet par le précédent gouvernement, le Conseil économique et social (Cese) vient de présenter un avis, voté mercredi en séance plénière, sur les enjeux économiques, juridiques et institutionnels et sur la question sensible des répercussions sociales que pourrait entraîner l'arrivée de concurrents de la SNCF dans le Transport express régional (TER). Un «chemin de réforme» est donc soumis au nouveau gouvernement. Le sujet n'est pas nouveau. Le sénateur Francis Grignon avait déjà publié un rapport en mai 2011 sur ce thème, repris lors des Assises du ferroviaire orchestrées par Nathalie Kosciusko-Morizet.
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Quant à Florian, il nous expliquera probablement qu'il s'agit de mesures "pragmatiques" dictées par le "bon sens". Or cette libéralisation résulte d'un choix idéologique clair.
Pourtant, s'il y a des secteurs économiques où la notion de monopole a un sens, ce sont bien les secteurs qui nécessitent un réseau lourd (transport ferroviaire, électricité, etc.). En économie, on parle parfois de monopole naturel.
Le pire, c'est que les expérience étrangères montrent que la mise en concurrence produit rarement les effets positifs attendus : les opérateurs privés investissent les lignes les plus rentables, laissant les lignes les moins rentables à l'opérateur historique, et globalement, la qualité du service rendue reste très mauvaise.
Parfois même, la coexistence de plusieurs trains appartenant à des compagnies différentes sur une même ligne crée de graves problèmes de sécurité.
Certes, les salariés de la SNCF bénéficient de privilèges tout à fait scandaleux. Il faut supprimer ces privilèges. Mais la libéralisation du secteur ne règlera nullement ce problème : c'est une fausse réponse à un vrai problème.