Budget 2014

[Narbonne]

La politique monétaire a un vrai impact sur la croissance, sur le reste, le rôle de l état existe mais dans la situation actuelle est faible. Quasi impossible, pour lui, de faire une relance par la consommation. Les caisses sont vides et les salaries sont pressurises par les entreprises et l état ( qui essaie de maintenir a flot des millions de personnes pour éviter une explosion sociale)

[Jeff Van Planet]

La monnaie ne fait rien. Ce qui vous pousse à croire çà, c'est que vous pensez que l'argent est richesse. Or c'est faux.
Un pays ravagé par la guerre, où les magasins sont vides, même si on imprime des tonnes de billets, les magasins seront toujours vide.

La relance par la consommation, c'est bien gentil, mais çà ne marche vraiment qu'en économie fermée(ou presque). Comme dans les années 60, ou les colonies étaient maintenues dans la misère(exagération) où les pays du bloc de l'Este n'échangeaient presque rien avec nous. Là la relance par la consommation, çà marchait.
Mais sans mure de Berlin, avec des Pays émergents, la relance par la consommation, c'est juste envoyer des milliards d'argent public à l'étranger.

Mais là je m'éloigne du sujet.

[wesker]

Effectivement il y à désaccord de fond.
La croissance ne tombe effectivement pas du ciel. Elle est faite par les investissements, des emplois, et de la consommation(finale/intermédiaire).
La demande intérieur n'est pas décrétée par l'état.

Si l'état pouvait refaire partir la croissance, on ne serait très certainement pas à 0%

L'état peut créer un environnement favorable à l'investissement, à l'emploi et à la consommation, par la fiscalité, par la redistribution des richesses.
Si nous sommes à 0 % de croissance, c'est parce que nous sommes embringués dans des politiques européennes inspirées par l'Allemagne, et parce que nous n'avons pas pris les mesures nécessaires d'assainissement du secteur financier après la crise de 2008.

Alors d'avance je m'excuse de cette caricature, mais en faite vous dites que si nous n'avons pas de croissance, c'est par ce que nous appliquons la politique dictée par l'EU, et celle ci est un copier/coller de la politique Allemande.
Si tel est le cas, pourquoi pour eux çà marche et pas pour nous?(surtout que nous avons une politique budgetaire, fiscale, très différente de celle de l'Allemagne)

Et bien Jeff Van Planet, tout simplement parce que cette politique est adaptée à l'économie de l'Allemagne, qu'elle correspond au positionnement et à la compétitivité de ses entreprises qui ont des tailles, des clients et des marchés spécifiques que les entreprises françaises n'ont pas. Les structures économiques des pays étant différentes, il est cohérent de voir que ce qui fonctionne en Allemagne peut ne pas fonctionner en Italie ou en France.

[Jeff Van Planet]

il fallait lire jusqu'au bout wesker. La dernière partie entre parenthèses en particulier.

[Narbonne]

Les primes à la casse ont bien marché. La moitié est partie à l'étranger mais cela a aidé Renault et Peugeot. La relance par la consommation a marché et marchera toujours.
Il faut effectivement bien cibler ( le pib français pur n'est pas de 0).

[wesker]

Disons que la consommation interne reste le moteur principale des débouchés commerciaux de l'immense majorité de nos entreprises, ce qui n'est pas le cas de l'Allemagne qui dispose d'entreprises exportatrices, positionnées sur des segments de marchés spécifiques à valeur ajoutée significatives.

C'est pourquoi d'ailleurs cette relance soutiendrait nos entreprises mais pour éviter qu'elle ne creuse les déficits budgétaires doit être complétée par du protectionnisme raisonnable à nos frontières et d'ajustements monétaires qui, loin de provoquer une inflation insupportable comme le dénonce, à tort les détracteurs de cette mesure, permettrait de réequilibrer la balance commerciale, la compétitivité de notre économie et la confiance dans l'avenir y compris de créanciers qui seraient sensiblement pénalisé par l'érosion partielle de leurs dettes et de leurs rentes.

[Nombrilist]

+1.

[Papibilou]

Disons que la consommation interne reste le moteur principale des débouchés commerciaux de l'immense majorité de nos entreprises, ce qui n'est pas le cas de l'Allemagne qui dispose d'entreprises exportatrices, positionnées sur des segments de marchés spécifiques à valeur ajoutée significatives.

C'est pourquoi d'ailleurs cette relance soutiendrait nos entreprises mais pour éviter qu'elle ne creuse les déficits budgétaires doit être complétée par du protectionnisme raisonnable à nos frontières et d'ajustements monétaires qui, loin de provoquer une inflation insupportable comme le dénonce, à tort les détracteurs de cette mesure, permettrait de réequilibrer la balance commerciale, la compétitivité de notre économie et la confiance dans l'avenir y compris de créanciers qui seraient sensiblement pénalisé par l'érosion partielle de leurs dettes et de leurs rentes.

Comment faites vous dans le cadre de l'UE pour faire du protectionnisme raisonnable à nos frontières ?
De quels ajustements monétaires parlez vous ? Est-ce dans le cadre d'une sortie de l'euro ? ou d'une sortie de l'UE ?

[Nombrilist]

Pour l'ajustement monétaire, il suffit de sortir de l'euro. Pour nos frontières, il faut sortir de l'UE. Je ne suis pas fan, mais bon, à moins d'aimer vivre dans une dictature soft, il n'y a plus le choix.

[wesker]

Papibilou, l'ajustement monétaire consiste à ajuster sa monnaie aux besoins de son économie et à sa situation budgétaire. C'est un outil visant à améliorer la compétitivité d'une économie et à protéger nos entreprises face à des dumpings. Cet instrument est incitatif pour relocaliser les industries, mais permets aussi de rembourser la dette, avec la nouvelle monnaie qui peut éroder, sensiblement la créance de l'investisseur qui conservera néanmoins sa confiance s'il entrevoit des perspectives d'avenir dans le pays.

[Jeff Van Planet]

Les primes à la casse ont bien marché. La moitié est partie à l'étranger mais cela a aidé Renault et Peugeot. La relance par la consommation a marché et marchera toujours.
Il faut effectivement bien cibler ( le pib français pur n'est pas de 0).

Je suis parfaitement d'accord sur un point: qu'une grande partie de ces primes à la casse sont parties à l'étranger.
Je suis plus nuancer sur un autre point: l'aide que la prime à la casse aurait apporté à Renault et Peugeot. Ces deux entreprises ont eu une petite partie seulement des ventes.

En suite je suis obligé de conclure en disant qu'une fois la prime à la casse finie, les ventes se sont écroulées. Comme quoi il n'y à pas eu de relance par la consommation, mais simplement une anticipation de consommation, augmentant les problèmes au temps présent.

[Nombrilist]

De toute façon, on s'en fout de Renault et Peugeot. C'est 0.2% de l'emploi en France.

[wesker]

L'industrie automobile compte des millions de travailleurs entre l'industrie, l'équipement les services, la technique, l'électricité....vouloir fragiliser cela aura des conséquences sur l'économie, le budget. Ne pas être en capacité de comprendre et de s'attaquer aux défis de l'automobile me paraît irresponsable tant sur le plan social que budgétaire.

[Jeff Van Planet]

Wesker, personne ne cherche à fragiliser le secteur automobile(à par les partisans de l'état stratège).

[wesker]

Multiplication des radars, des contraintes routières, hausses des taxes sur les énergies, persécutions législatives à l'encontre des automobilistes avec les parkings payants, la réduction des places de parkings dans les villes....constituent des signaux envoyés pour inciter les citoyens à utiliser davantage les transports en commun. La conséquence sera, inéluctablement une chute des ventes de voitures et les conséquences en terme d'emplois et de budget se feront sentir, n'en doutes pas.