Bonjour,
La France a échappé à la dépression mais 70.000 de ses petites et moyennes entreprises sont menacées de disparaître cette année, estime Laurence Parisot, la présidente du Medef.
Dans un entretien publié par Le Monde daté du jeudi 3 septembre, à l'occasion de l'ouverture de l'université d'été du mouvement patronal, Laurence Parisot définit comme priorités le soutien aux PME et la réforme des régimes de retraite, et délivre un satisfecit à la politique fiscale du gouvernement.
A la question de savoir si la grande vague des plans sociaux est terminée, la "patronne des patrons" répond : "Le plus grand plan social, ce sont les dépôts de bilan des PME. Si l'on reste sur le rythme du début d'année, près de 70.000 entreprises vont disparaître en 2009 et, avec elles, des centaines de milliers d'emplois."
Elle dit ne pas craindre un alourdissement des charges des entreprises à la rentrée et demande, pour la future taxe carbone, qu'elles puissent bénéficier de l'équivalent d'un "chèque vert" à l'instar des ménages.
Elle ajoute que : "De nombreux indicateurs sont encourageants : le deuxième trimestre a été positif pour la croissance en Allemagne et en France, le marché immobilier américain frémit, les dernières prévisions de croissance du Fonds monétaire international pour la Chine et l’Inde sont bonnes, le cours des matières premières est à la hausse.
Les entreprises françaises, très intégrées à l'économie mondialisée, commencent à bénéficier de ce souffle d'air. Mais il faut un peu de temps pour qu'il irrigue tout le tissu économique."
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
70 000 entreprises menacées selon le Medef
- politicien
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Les paramètres sont bons, en effet, et la reprise ne va que s'accéllérer.
Je ne crois pas aux 70.000 dépôts de bilan, et moins encore aux pertes d'emploi :
en fait, toute crise voit la disparition d'entreprises à la rentabilité marginale, ou sous-capitalisées, mais ce sont automatiquement des concurrentes mieux gérées qui reprennent la clientèle, la production, et donc embauchent.
Un cycle bien connu en économie.
Je ne crois pas aux 70.000 dépôts de bilan, et moins encore aux pertes d'emploi :
en fait, toute crise voit la disparition d'entreprises à la rentabilité marginale, ou sous-capitalisées, mais ce sont automatiquement des concurrentes mieux gérées qui reprennent la clientèle, la production, et donc embauchent.
Un cycle bien connu en économie.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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