Le déficit de l'Etat a doublé sur un an
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Bonjour, Pour la première fois depuis 1945, le déficit de l'État a franchi le cap des 100 milliards d'euros. Très précisément, au 31 juillet, le solde du Budget général était négatif de 109 milliards. En un an, le trou a doublé. À cet aulne, la prévision du ministère du Budget d'un déficit de l'État de 125 à 130 milliards d'euros pour l'ensemble de 2009 ne s'annonce pas facile à tenir. Reste à savoir si elle sera réactualisée lors de la présentation du projet de budget 2010, en septembre. «L'écart d'une année sur l'autre (ndlr. 57,6 milliards d'euros) s'explique principalement par le poids de la conjoncture économique sur l'évolution des recettes, et à hauteur de 25,8 milliards, par l'effet des différentes mesures de soutien à l'économie», indique le ministère du Budget. Selon les dernières prévisions officielles, le déficit de l'Etat devrait atteindre le niveau record de 140 milliards d'euros à la fin 2009. Pourtant, le gouvernement assure qu'il n'augmentera pas les impôts, alors qu'il met la dernière main au budget 2010. Entre le 1er janvier et le 31 juillet, seulement 3,4 milliards sont rentrés dans les caisses de l'État. En cause : la chute des profits des entreprises, due à la baisse d'activité mais aussi au fait que les sociétés, par prudence, «passent beaucoup de provisions comptables», comme l'a expliqué Éric Woerth mercredi lors d'un déplacement. Malgré cela, Bercy table une recette d'IS de 20 à 25 milliards d'euros pour 2009. Une gageure ? Difficile à dire à ce stade. «Les entreprises ont payé 20 milliards d'IS lors des acomptes de mars et juin. On peut imaginer la même tendance sur les versements de septembre et de décembre. Ce sont les remboursements qui ont pesé sur l'IS au premier semestre, phénomène appelé à disparaître», explique l'entourage d'Éric Woerth. Mais l'impôt sur les sociétés (IS) subit la chute la plus spectaculaire : moins 87,5% ! - Au 31 juillet, les recettes du budget général de l'Etat ont subi une baisse de 23,5%. - Les recettes fiscales nettes accusent une baisse de 37,5 milliards sur un an, dont 11 milliards de manque à gagner liés aux mesures de soutien à la trésorerie des entreprises dans le cadre du plan de relance. Hors plan de relance, le produit des recettes fiscales est en baisse de 26,5 milliards par rapport à 2008, ce qui permet de mesurer l'impact de la récession. - Les recettes de TVA ont, quant à elles, diminué de 14,4%. En éliminant l'impact des remboursements du plan de relance, les recettes chutent de 7,7 milliards à fin juillet. «L'investissement des entreprises et celui des ménages en logement constituent 40 % des recettes de TVA. Or ces deux domaines sont en crise», déclarait Éric Woerth mercredi. Le reste de l'assiette porte sur la consommation. Et là, c'est la baisse des prix qui a pesé sur les recettes. Un phénomène que Bercy espère voir s'inverser au second semestre. Du coup, le ministère maintient sa prévision d'une diminution des rentrées de TVA de 7 à 9 milliards entre 2008 et 2009, se contentant de dire que le haut de la fourchette tient la corde. Or la moins-value est déjà de 7,7 milliards en juillet, alors que le coût de la baisse de la TVA dans la restauration (1,5 milliard cette année) commence à peine à faire son effet. Seul l'impôt sur le revenu est en hausse, progressant de 0,7%. Quant aux dépenses totales de l'Etat, elles augmentent de 5,3% sur un an, atteignant fin juillet 215,2 milliards d'euros contre 204,4. Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
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« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Que le déficit se creuse en période de récession, ça se comprend ; mais ce que je reproche à ce gouvernement, c’est : primo, d’avoir dit il y a deux ans que la France était en faillite. Si cela avait été vrai, comment devrait-on qualifier la situation d’aujourd’hui, avec un déficit qui a doublé en un an ? La vérité c’est que Fillon a voulu faire peur à l’opinion pour justifier ses réformes, ce qui relève de la manipulation. Deuxio, de prétendre qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôt ni de politique d’austérité, ce sont des mensonges ou bien c’est encore plus grave car ça veut dire qu’on va laisser les déficits s’aggraver encore davantage, mais il faudra bien à un moment donné payer l'addition.
"Vous chantiez, j'en suis fort aise ... Et bien dansez maintenant" !
Durant les années Mitterand et Chirac, rien n'a été fait pour résorber la dette, on "distribuait" ...
Fillon n'avait pas menti : la France était déjà en quasi faillite. l'UE l'avait d'ailleurs officiellement costaté, en donnant à la France des "jours d'indulgence" pour revenir au taux de divergence admis.
Il en va de la crise comme de la grippe : tout le monde est atteint, mais un pays fragile risque d'y laisser sa peau, quand les autres se contenteront de quelques jours au lit.
Le gouvernement est donc devant un défi inouï, qui mériterait un soutein sérieux de la popuation, et non des beaux esprits installés dans leurs loges pour critiquer.
Durant les années Mitterand et Chirac, rien n'a été fait pour résorber la dette, on "distribuait" ...
Fillon n'avait pas menti : la France était déjà en quasi faillite. l'UE l'avait d'ailleurs officiellement costaté, en donnant à la France des "jours d'indulgence" pour revenir au taux de divergence admis.
Il en va de la crise comme de la grippe : tout le monde est atteint, mais un pays fragile risque d'y laisser sa peau, quand les autres se contenteront de quelques jours au lit.
Le gouvernement est donc devant un défi inouï, qui mériterait un soutein sérieux de la popuation, et non des beaux esprits installés dans leurs loges pour critiquer.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Et durant les années Sarkozy, aucun effort non plus pour diminuer la dette, y compris avant la survenue de la crise financière, on a "distribué" aussi avec le bouclier fiscal, la diminution des droits de succession et la défiscalisation des heures supplémentaires. La différence entre Mitterrand et Sarkozy, pour faire simple, c’est que Mitterrand distribuait aux plus pauvres tandis que Sarkozy distribue aux plus riches.mps a écrit :Durant les années Mitterand et Chirac, rien n'a été fait pour résorber la dette, on "distribuait" ...
On croirait lire l'Huma ! icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrinEt durant les années Sarkozy, aucun effort non plus pour diminuer la dette, y compris avant la survenue de la crise financière, on a "distribué" aussi avec le bouclier fiscal, la diminution des droits de succession et la défiscalisation des heures supplémentaires. La différence entre Mitterrand et Sarkozy, pour faire simple, c’est que Mitterrand distribuait aux plus pauvres tandis que Sarkozy distribue aux plus riches.
Ces "cadeaux" ont a peine fait rentrer la France dans le peloton des ficalités les pous élevées d'Europe (et du monde).
Fallait-il laisser la France se vider de ses riches comme le Zimbabwé ?
Quant à Mitterand, c'est surtout à ses 40 voleurs qu'il a distribué sans compter !
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Les exilés fiscaux ne sont pas revenus malgré le bouclier fiscal. Même Johnny …
Il y a d’autres moyens, plus efficaces, de lutter contre l’évasion fiscal que de s’aligner sur les paradis fiscaux, ce qu’on ne pourra jamais faire de toute façon.
Pour revenir au sujet, un bon moyen de réduire un peu les déficits publics serait de revenir sur la loi TEPA.
Il y a d’autres moyens, plus efficaces, de lutter contre l’évasion fiscal que de s’aligner sur les paradis fiscaux, ce qu’on ne pourra jamais faire de toute façon.
Pour revenir au sujet, un bon moyen de réduire un peu les déficits publics serait de revenir sur la loi TEPA.
- artragis
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je dirais que s'il y a des profiteurs dans le haut du panier ce sont les chômeurs qui coûtent le plus cher car ils n'apportent pas les cotisations nécessaires aux assurances maladie, caisse de retraite... La haine du riche rend aveugle. De même que l'assistanat rend grabataire.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
- Libre penseur
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C'est bien connus tous les chômeurs sont des profiteurs...artragis a écrit : je dirais que s'il y a des profiteurs dans le haut du panier ce sont les chômeurs qui coûtent le plus cher car ils n'apportent pas les cotisations nécessaires aux assurances maladie, caisse de retraite... La haine du riche rend aveugle. De même que l'assistanat rend grabataire.
Dis toi aussi que c'est grâce à notre protection sociale que la récession française est minime comparativement au reste de l'Europe, notre système sociale participe à la création de richesse et donc à la création d'emplois, il ne faudrait pas l'oublier.
Comble du comble, taux fixé (-3% du PIB) par la France elle même et l'Allemagne. La France est à environ -5% du PIB, d'ici fin 2009 ça devrait flirter avec les -7%.mps a écrit :
"Vous chantiez, j'en suis fort aise ... Et bien dansez maintenant" !
Durant les années Mitterand et Chirac, rien n'a été fait pour résorber la dette, on "distribuait" ... Parce qu'avec Sarko ça a changé...
Fillon n'avait pas menti : la France était déjà en quasi faillite. l'UE l'avait d'ailleurs officiellement costaté, en donnant à la France des "jours d'indulgence" pour revenir au taux de divergence admis.
.../...
Pour ce qui est du déficit public (2009: 109 milliards contre 50 milliards en 2007), les chiffres parlent d'eux même, une bonne part a été consacré au plan de relance et ce qui est navrant c'est qu'on paye (nous citoyens) les pots cassés d'une politique libéral outrancière.
Ce qu'il faudrait maintenant pour résorber un minimum le déficit, c'est un bon retour de croissance.
Le chômage est une assurance qui ne pèse pas sur le budget de l’Etat puisque payé l’Unedic et financé par les cotisations. Et contrairement à ce que tu dis, les chômeurs indemnisés cotisent.artragis a écrit : je dirais que s'il y a des profiteurs dans le haut du panier ce sont les chômeurs qui coûtent le plus cher car ils n'apportent pas les cotisations nécessaires aux assurances maladie, caisse de retraite...
Baratin !Dis toi aussi que c'est grâce à notre protection sociale que la récession française est minime comparativement au reste de l'Europe, notre système sociale participe à la création de richesse et donc à la création d'emplois, il ne faudrait pas l'oublier.
Tous les pays ont des protections sociales et aucun n'est aussi mal barré que la France ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Il me semblait, d'après toi, que la France avait la plus importante protection sociale dee l'Europe, et à présent on aurait la même que les autres.mps a écrit :Baratin !Dis toi aussi que c'est grâce à notre protection sociale que la récession française est minime comparativement au reste de l'Europe, notre système sociale participe à la création de richesse et donc à la création d'emplois, il ne faudrait pas l'oublier.
Tous les pays ont des protections sociales et aucun n'est aussi mal barré que la France ...
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