D’abord, que la France défende sa croissance, son développement, son industrie, et donc son avenir, ça me semble tout à fait légitime. Ce n’est pas « franchouillard ».pierre30 a écrit :Peut-être que baisser l'euro peut aider. Quoi qu'il en soit il n'y a rien de miraculeux à en attendre. Pour la France (pays moyen dans la zone), ça apaiserait les tensions. Pour les autres c'est moins évident.
Sortir de l'euro, la Grêce y a réflechi et n'a pas fait ce choix. Ils ont probablement quelques raisons de l'avoir fait. L'Espagne et l'Italie ne l'envisagent pas. Du reste, ils ne sont pas très virulents pour que son cours soit fortement abaissé. C'est peut-être aussi qu'ils y voient quelques inconvénients. Au final, il n'y a guère que la France pour pousser fortement dans ce sens.
Que faut il en conclure ? Soit la France est la seule à être clairvoyante, soit sa situation propre lui ferait bénéficier d'une telle baisse à l'inverse des autres pays. Et dans ce cas, c'est encore une fois un discours franchouillard qui n'a rien d'européen. Je pense qu'il s'agit précisément de ça.
http://philippecrevel.fr/wp-content/upl ... itique.pdf
L'argentine a un taux de croissance de 4,6% en 2012 et une inflation réelle de 25%.
Ensuite, lorsque vous dites que l’Espagne et l’Italie ne veulent pas d’un euro moins fort, j’en doute. Il ne faut pas confondre Mario Monti, un technocrate qui n’a aucune légitimité et qui va être battu lors des prochaines élections tant son bilan est épouvantable, avec ce que pensent les Italiens.
Quant à la Grèce, elle a fait le mauvais choix de reconduire à sa tête ceux qui l’ont mise dans la triste situation où elle est, mais Syriza a tout de même fait un score élevé. On ne peut pas exclure que lors de prochaines élections, les Grecs, lassés d’une politique qui les ruine et n’offre aucune perspective, fassent un choix différent.