Sombres prévisions de l'UE pour la France

[Florian]

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Sniff sniff. Hollande a fait des erreurs de calcul, et nous allons droit dans le mur.

[johanono]

La France n'est pas la seule visée par les sombres prévisions de l'UE. L'Espagne est également concernée :

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013 ... encore.php

Rajoy, un socialiste ?

[johanono]

Et dans le même temps, on apprend que la note du RU est dégradée par Moody's. Cameron, un socialiste ?

Ces querelles gauche/droite que semble apprécier Florian sont vaines.

Il est bien évident que la politique d'austérité décidée par Hollande, dans la droite ligne de celle décidée par Sarkozy, ne pourra que casser un peu plus le peu de dynamisme économique qui reste à la France. Certes, le mot "austérité" est tabou et ne doit pas être prononcé par nos gouvernants, mais c'est bien de cela qu'il s'agit.

Les efforts exigés par Sarkozy et Hollande depuis maintenant quelques années ne serviront à rien : ils ne permettront pas de faire revenir la croissance, bien au contraire, et nos gouvernements en sont donc réduits à espérer que la croissance, telle une divine Providence, nous arrive comme par miracle en provenance des Etats-Unis.

Mais on remarquera que la France n'est pas la seule dans cette situation : l'Espagne, l'Italie, le RU, ne sont pas mieux lotis, et sont confrontés aux mêmes problèmes. Seule l'Allemagne s'en sort (un peu) mieux, pour des raisons bien particulières.

A la Commission européenne a beau jeu de constater le désastre et d'adresser des remontrances aux gouvernements nationaux. Pourtant, ces gouvernements nationaux n'ont fait et ne font qu'appliquer à la lettre les consignes d'austérité de la Commission européenne...

Non contents de cette situation, les gouvernements nationaux n'ont rien trouvé de mieux que de consentir de nouvelles concessions à la Commission européenne, avec ce fameux Pacte de stabilité qui accordera aux autorités européennes un droit de regard supplémentaire sur les budgets nationaux...

Bref, on n'est pas sortis de la m.....

[Florian]

En fait, la fin de l'Euro est déjà écrite, mais personne n'ose le dire ... les économies françaises, italiennes, et espagnoles ont des problèmes structurels et des profils économiques qui nécessitent une devise faible. La Grande-Bretagne aussi, mais c'est le problème des british.
La fin de l'Union Européenne est aussi écrite, ou du moins un retour vers une zone de circulation souple des hommes et des biens, mais sans gouvernance technocratique et peu légitime d'institutions qui ne fonctionnent à l'évidence pas (car toujours dans le même sens du toujours plus droitdel'hommiste, écologique, normatif, et financier, et sans aucune intelligence stratégique).

[Nombrilist]

Plutôt bien résumé.