Qu'en pensez vous ?Renvoyée dans l'opposition pour la première fois de son histoire, l'UMP et ses alliés ont été nettement battus en obtenant autour de 218 députés au second tour des législatives, selon les estimations de CSA disponibles ce dimanche soir à 22 heures. C'est moins que ce que la droite républicaine (RPR et UDF) avait totalisé lors de sa dernière défaite législative en 1997 (253 élus) et cela représente une perte sèche d'une centaine de députés par rapport à la précédente législature. Si cette estimation se confirmait, ce serait un effectif similaire à celui de la gauche dans la précédente Assemblée (218 sièges).
« Défaire sévère »
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a pris « acte de la victoire de la gauche », tandis que l'ancien Premier ministre François Fillon a parlé de « défaire sévère ». Tous deux rivaux pour la prise de contrôle du parti lors du congrès de l'automne, les deux hommes ont été réélus sans encombre.
Outre six députés élus dès le premier tour, nombre de ténors de l'UMP ont retrouvé leur siège. Ainsi des anciens ministres François Baroin, Bruno Le Maire, Laurent Wauquiez, Luc Chatel et Benoist Apparu.
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« Ni FN, Ni gauche »
Les rapports entre l'UMP et le FN demeurent un débat posé au sein de la droite. La ligne du « ni FN ni gauche » a montré ses limites dans l'entre-deux-tours. Outre les quelques candidats qui n'ont pas suivi la consigne de l'état-major, l'attitude de Nadine Morano a montré l'ambiguïté de l'exercice.
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Calendrier avant le congrès à l'automne
Le malaise était perceptible chez l'ancien ministre Bruno Le Maire, qui a jugé, vendredi, que si la stratégie du « ni-ni » était « bonne pour le court terme », elle ne « suffira pas à long terme ». Des propos que Jean-François Copé assurait approuver vendredi. Pressé d'en finir sur ce sujet sensible - « Sur le FN, le débat n'existe pas », affirmait-il vendredi-, le secrétaire général de l'UMP se projetait déjà sur la suite : la session extraordinaire du Parlement en juillet et le congrès de l'automne qui doit élire le nouveau président du parti.
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