Le NPA

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Nico37
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Message non lu par Nico37 » 21 juil. 2011, 22:03:00

Le NPA n'est pas encore né !
Quelques pistes sur la situation difficile (mais pas désespérée) du NPA après la Conférence nationale de juin 2011
Par Philippe Corcuff (comité NPA Nîmes), 12 juillet 2011




Le NPA apparaît dans une situation particulièrement difficile à la sortie de sa Conférence nationale consacrée aux élections présidentielles. Il ne servirait à rien de le nier en jouant à l'autruche. Après une série de nets reculs (baisse importante du nombre de ses adhérents, très peu d'apports militants nouveaux suite à un mouvement social sur les retraites pourtant particulièrement massif et scores électoraux en berne, principalement), une forte logique de polarisation et de division interne s'est enclenchée dans ses cercles dirigeants. Mais comment aborder les différents fils qui se nouent dans ces difficultés? Je formulerai (subjectivement) quelques rapides repères schématiques.


1 - De la conjoncture politique et des questions secondaires de tactique électorale pour les présidentielles


Les divisions au sein du NPA depuis son congrès constitutif (comme au sein de la LCR dans les dernières années de son existence) ont principalement concerné des problèmes de tactique électorale, qui pourraient pourtant apparaître comme secondaires. C'est dans un tel cadre que se sont affrontées les deux principales positions (A et B) lors de la CN, en délaissant la question, à mon avis principale, du renouvellement des pratiques politiques (dans la liaison entre l'interne et l'externe). Question principale, si le NPA prenait vraiment au sérieux le qualificatif de "nouveau" de son anticapitalisme, c'est-à-dire s'efforçait d'inventer une politique renouvelée d'émancipation à partir du quotidien des exploité-e-s et des opprimé-e-s et avec elles/eux, en évitant la tentation de la focalisation sur la politique institutionnelle (tentation présente dans la position B) comme la tentation avant-gardiste et substitutiste (tentation présente dans la position A).


Sur le plan tactique des prochaines élections présidentielles, je suis plutôt d'accord avec la position A. Car rien ne servait de prolonger les discussions avec les diverses composantes du Front de gauche, tant les premières discussions avaient montré que le blocage des alliances électorales du PCF avec le PS n'était pas, cette fois encore, susceptible de sauter. Une prolongation ne pouvait qu'entretenir les illusions présentes et les déceptions ultérieures. Et si l'on considère le plan principal du renouvellement des pratiques politiques, cela ne pouvait que nous enkyster un peu plus sur le terrain trop prégnant de la définition étroitement institutionnelle de la politique.


Toutefois, une petite ombre au tableau de mon accord se profile : la tentation d'effacement d'un texte voté à une large majorité lors de notre congrès il y a à peine quelques mois, "Nos réponses à la crise". Cela pose des problèmes du point de vue des règles démocratiques minimales. Et cela quels que soient les avis (plus ou moins positifs ou négatifs) que l'on ait sur ce texte : ce qu'un congrès a institué, seul un autre congrès peut le défaire, pas une conférence nationale! Pour ma part, je pense que, malgré ses faiblesses, ce texte portait d'ailleurs quelques avancées du point de vue des repères d'une nouvelle force politique radicale : place de la question écologiste, reconnaissance de l'utilité politique et pédagogique d'expériences alternatives dès la société capitaliste malgré leurs inévitables limites, ou élargissement de l'analyse des contradictions principales du capitalisme (contradiction capital/travail, mais aussi contradiction capital/nature, contradiction capital/démocratie et contradiction capital/individualité).


Si l'on s'arrête sur le résultat de la CN du point de vue de notre candidat aux élections présidentielles, je pense que la candidature de notre camarade Philippe Poutou constitue dans la conjoncture une plutôt bonne solution qui, si nous réussissons à recueillir les 500 signatures (ce qui n'est pas le cas le plus probablement envisageable), pourrait révéler de bonnes surprises. C'est la candidature d'un non-professionnel de la politique, par ailleurs salarié et militant syndical, qui pourrait devenir un des rares ouvriers candidats dans l'histoire de la Ve République, permettant alors de clairement se distinguer des autres candidats. Ce serait une façon de combattre en actes le décrochage de la gauche vis-à-vis des milieux populaires et ouvriers comme de mettre en cause la dévalorisation des notions de "populaire" et d'"ouvrier" dans le champ politique et dans l'espace médiatique. Et cela n'implique pas nécessairement une campagne ouvriériste, car notre classe de référence c'est le salariat dont les catégories ouvrières sont une des composantes principales mais pas la seule. D'autre part, la question écologiste, la question féministe, le combat contre les discriminations (racistes et postcoloniales, homophobes, etc.) et la prise en compte des précarisations devraient pouvoir enrichir notre conception de la question sociale au cours de la campagne électorale.


Par ailleurs, comme nos camarades Léon Crémieux et François Sabado en ont eu la juste intuition (dans "Pour un débat stratégique au sein du NPA", Europe Solidaire Sans Frontières, rubrique "Stratégie du Phénix", 5 avril 2011, http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article20968 ), la remontée du Front national nous lance un défi particulier : être encore davantage "le parti anti et hors système". Mais pas seulement au sens marxiste du terme : anti-système capitaliste, mais aussi en un sens libertaire du terme : anti-système de la représentation politique professionnelle. Et si les deux logiques sont aujourd'hui en interaction (système capitaliste et système de la représentation politique professionnelle), elles constituent bien deux logiques, ne renvoyant pas aux mêmes mécanismes. C'est la force sur ce plan du point de vue libertaire : le capitalisme pourrait disparaître sans que la représentation politique professionnelle ne disparaisse. Cela ne conduit pas nécessairement à un point de vue arrogant selon lequel, face à la menace de l'extrême-droite, nous disposerions de la seule réponse, car personne ne possède les clés de l'histoire (et notre caractère encore groupusculaire pourrait largement faire sourire si certains d'entre nous manifestaient une telle arrogance). Il y a plusieurs réponses qui vont vraisemblablement être avancées face à la remonter du FN, dont les mobilisations unitaires antiracistes et antifascistes sur le plan associatif et syndical (auxquels nous participerons et que nous tenterons même de stimuler) ainsi que les politiques publiques sociales-libérales de la gauche officielle. Mais si ces différentes réponses échouent à freiner une progression du FN, la constitution d'un "parti anti et hors système" de la gauche radicale constituera une autre corde à l'arc des réponses anti-fascistes. Et il n'y guère que nous qui pourrions l'apporter : c'est de notre responsabilité propre en tant que parti anticapitaliste. Il n'y a donc rien là-dedans d'une "politique du pire" (à la manière de la politique des staliniens allemands dans les années 1920-1930 privilégiant la lutte contre la social-démocratie à celle contre le nazisme, avec les résultats catastrophiques que l'on connaît). Au contraire, ce serait une façon, avec les ressources qui sont les nôtres, d'éviter une "politique du pire", en contribuant à la constitution d'un arsenal plus varié face à la menace de l'extrême-droite.


Toutefois la tactique électorale ne constitue qu'un plan secondaire quant aux réponses face à la menace de l'extrême-droite comme, plus largement, quant à la constitution d'un "parti anti et hors système" anticapitaliste et libertaire. Le principal relève à mon sens du renouvellement des pratiques politiques, au carrefour de l'interne et de l'externe. La campagne pour les élections présidentielles pourrait d'ailleurs être un terrain intéressant pour le renouvellement des pratiques politiques, mais la prégnance des conceptions étroitement propagandistes (qui sont une forme soft d'avant-gardisme que l'on retrouve au sein des deux positions principales du NPA) nous éloignent de cette perspective. D'ailleurs, bien au-delà des campagnes électorales, le NPA - souvent englué dans des routines, un défaut d'imagination pratique et de faibles dispositions expérimentales, du sommet à la base - est pour l'instant largement passé à côté des enjeux du renouvellement des pratiques politiques, quelles que soient les "positions". Ces "positions" n'en font d'ailleurs pas, le plus souvent, une question suffisamment digne d'intérêt politique pour en nourrir leurs textes si fréquemment abscons et si proches finalement dans leurs langues de bois. Face à nos maigres résultats (nos quelques résultats positifs ont surtout été dus aux façons renouvelées d'intervenir en public portées par notre camarade Olivier Besancenot), le NPA devrait faire preuve d'humilité, d'inventivité et surtout de praxis vers et avec les exploité-e-s et les opprimé-e-s. Or ce qui sort de la CN et de l'état de nos milieux dirigeants, c'est plutôt l'arrogance compétitive, la surproduction rhétorique et les petits plaisirs des guerres intestines. C'est peut-être que le NPA n'est pas encore né...


2 - Quelques pistes sur le principal : préserver les possibilités de naissance du NPA et d'émergence de pratiques politiques émancipatrices renouvelées


Si l'on veut s'efforcer de sortir de ce climat dépressif et de la forte tentation d'une semi-paralysie par surinvestissement de nos milieux dirigeants dans des dynamiques de rancoeur tendant à nous focaliser sur notre nombril collectif, il nous faut peut-être déplacer un peu notre perspective quant à notre propre histoire récente. Dans ce cadre, mon hypothèse est donc la suivante : le NPA n'est pas encore né! Pas ce que nous appelons factuellement le NPA, bien sûr, mais le projet du NPA, l'idéal du NPA tel qu'il s'est exprimé au cours du processus ayant mené au congrès constitutif et tel qu'il s'est, de manière certes imparfaite, cristallisé dans nos "Principes fondateurs" : une force anticapitaliste pluraliste, renouvelant à la fois le contenu de ce que pourrait être une politique alternative au capitalisme (le contenu programmatique et le projet de société) et le rapport même à la politique (les pratiques politiques, en interne, à l'extérieur et dans le rapport entre les deux), à visée majoritaire (et non pas groupusculaire).


Dans cette non-encore naissance du NPA, le plan du renouvellement des pratiques politiques apparaît le plus nettement sous-développé. On connaît peu les expériences (internes/externes/entre les deux) menées au sein du NPA en ce sens - nos instances dirigeantes n'ayant pas trouvé le temps de monter des circuits de mutualisation, tout à leurs occupations autrement "sérieuses" -, mais elles ne semblent pas, à vue de nez, très nombreuses. On connaît par ailleurs les déboires de deux tentatives médiatisées (quoiqu'on pense des raisons de leurs échecs respectifs) allant dans ce sens : 1) le comité "l'appel et la pioche" à destination des précaires, et 2) le comité quartier populaire d'Avignon en direction des couches populaires particulièrement discriminées parce qu'issues de l'immigration postcoloniale.


Si l'on part de cette hypothèse et que l'on ne croit pas à une philosophie déterministe de l'histoire, cela signifie que le NPA pourrait encore naître, mais que ce n'est pas une nécessité (une forme dégénérescente pourrait tout à fait sortir de ce que factuellement on appelle le NPA aujourd'hui et d'autres groupes pourraient ultérieurement reprendre le flambeau dans d'autres conditions, par exemple). Nos considérations tactiques sur le court terme devraient alors être soumises à deux exigences prioritaires : 1) préserver les possibilités de naissance ultérieure du NPA, et 2) préserver les possibilités d'émergence de pratiques politiques émancipatrices renouvelées à partir de l'embryon de l'encore-à naître NPA.


J'avancerai deux pistes à la croisée des deux exigences :


- l'émergence et la consolidation de réseaux transversaux aux différentes "positions" et hors-"positions" (voir l'intéressante plate-forme locale de Lyon pour la CN) comme notre Réseau de réflexions et de pratiques autogestionnaires et libertaires dans le NPA, susceptibles de développer une culture pratique imaginative et expérimentale au sein de notre organisation;


- et surtout l'arrivée de nouvelles vagues militantes (du moins des vaguelettes!) apportant un nouveau dynamisme , soit liées à des mouvements sociaux (sur ce point, on ne doit pas oublier que le NPA n'a presque pas bénéficié d'un point de vue militant du récent mouvement social des retraites, contrairement à la LCR par rapport à d'autres mouvements sociaux antérieurs, ce qui met en évidence que répéter le plus souvent "grève générale" et "Prolétariat" ne suffit guère à être audibles dans les secteurs les plus radicalisés des exploité-e-s et des opprimé-e-s concrets), soit liées aux campagnes électorales (comme cela a été le cas pour la LCR avec les deux campagnes présidentielles d'Olivier Besancenot).


Mais, en l'état, les forces innovatrices et expérimentales n'apparaissent guère suffisantes et suffisamment constituées au sein de notre organisation. Et la logique de polarisation interne en cours ne peut que dégrader tant l'outillage existant (effets de paralysie, nouveaux départs, etc.) que notre attractivité vis-à-vis des exploité-e-s et des opprimé-e-s. D'autant plus que si la position minoritaire (B), fort hétérogène, révèle bien en son sein des tentations institutionnalistes, qui en pratique éloignent de l'invention d'une nouvelle politique émancipatrice à partir du quotidien des opprimé-e-s et avec elles/eux, la position majoritaire (A), elle aussi fort hétérogène, révèle en son sein des tentations avant-gardistes et dogmatiques nous éloignant également en pratique de l'éventuelle naissance du NPA. Il ne s'agit pas ici de reprocher à des camarades d'avoir telle ou telle lecture du trotskysme, du léninisme et du marxisme, mais de pointer la tentation de certains d'entre eux d'en faire le coeur de l'identité du NPA, en contradiction avec le pluralisme de l'anticapitalisme constitutif de nos "Principes fondateurs", qui ne définissent d'ailleurs le NPA ni comme "marxiste", ni comme "léniniste", ni comme "trotskyste". Je rappelle la formulation ouverte de ces derniers : "Nous voulons que le NPA fasse vivre le meilleur de l'héritage de celles et ceux qui ont affronté le système depuis deux siècles, celui de la lutte des classes, des traditions socialistes, communistes, libertaires, révolutionnaires. Un parti qui hérite des luttes démocratiques et antifascistes. Un parti qui garde la mémoire des combats contre les dérives autoritaires et bureaucratiques qui ont terni les espoirs émancipateurs. Un parti qui se nourrit du féminisme, de l’anticolonialisme, de l’antiracisme comme des luttes contres toutes les discriminations. Un parti qui donne une tonalité clairement anticapitaliste à l’écologie politique radicale et une tonalité clairement écologiste à l’anticapitalisme. Un parti soucieux des aspirations individuelles à la reconnaissance et à la créativité face à l’uniformisation marchande de la vie quotidienne." Un penchant dogmatique récusant de fait ce pluralisme pourrait nous entraîner intellectuellement bien en-deçà du pluralisme effectif qui fut celui de la LCR; la figure regrettée de notre camarade Daniel Bensaïd ayant particulièrement incarné depuis le début des années 1990 le dialogue critique d'un marxisme hérétique et ouvert avec une diversité de radicalités intellectuelles. Il faut ici prendre garde que des considérations tactiques justes ne permettent pas de couvrir de telles régressions.


Dans le même temps, les deux principales "positions" mettent en avant, chacune de leur côté, des exigences justes : en particulier, l'importante critique des risques de la politique institutionnelle et professionnalisée pour la position A et la nécessité de l'ouverture du NPA pour la position B.


En l'absence de forces inventives pour l'instant suffisantes, la moins mauvaise solution, dans l'objectif de préserver la possibilité de naissance ultérieure du NPA, pourrait être un compromis entre la position A et la position B pour animer l'organisation, dans une logique que Proudhon appelait "l'équilibration des contraires". L'état des tensions, leurs composantes affectives, les rancoeurs et les arrogances concurrentes semblent certes nous éloigner de ce moindre-mal raisonnable. Mais, à défaut d'une telle attitude raisonnée et raisonnable de nos secteurs dirigeants, le risque est grand d'une non-naissance quasi-définitive du NPA. Il faudrait rappeler à ceux qui sont tentés de passés outre que, au nom du "parti anti et hors système" pour les uns et de "l'ouverture contre le sectarisme" pour les autres, dans une telle dynamique mortifère la possibilité même de l'émergence d'un "parti anti et hors système" et d'une force anticapitaliste ouverte pourrait être gravement affectée. La nouvelle gauche radicale embryonnaire retournerait alors aux dérives groupusculaires de la vielle extrême-gauche. Dans ce cas, tout en demeurant adhérent du NPA (les menaces successives de départ comme mode de dramatisation du débat sont particulièrement pénibles dans notre organisation et on ne voit guère pour l'instant où la possibilité de naissance de quelque chose comme le NPA pourrait germer ailleurs ?), je me mettrai de côté. Etre conscient qu'on va dans le mur et continuer à participer aux logiques qui y mènent serait encore plus déprimant. Il restera à nourrir les initiatives transversales comme le Réseau de réflexions et de pratiques autogestionnaires et libertaires dans le NPA.

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 22 juil. 2011, 21:57:00

LES PREMIERS PAS D’UNE CAMPAGNE ANTICAPITALISTE... Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 112 (21/07/11)


La préparation de l’élection présidentielle, pour les grands partis institutionnels, l’UMP et le PS, est plus l’occasion d’étaler les rivalités et les ambitions personnelles qui les divisent ou les opposent que de se soucier des préoccupations de la majorité de la population. Ils confondent la course aux ragots et aux coups bas avec le débat politique. Mais, quatre ans après son déclenchement, la crise qui ne cesse de s’aggraver sera au centre des débats et la droite et la gauche, aussi respectueuses du système l’une que l’autre, n’ont qu’une même réponse, faire payer les classes populaires.


C’est dire l’importance qu’une voix anticapitaliste se fasse entendre, que Philippe Poutou soit candidat pour condamner les politiques libérales. Tous les gouvernements, de Sarkozy à Merkel en passant par Zappatero et Papandréou, renflouent des banques en pleins déboires financiers pour leur permettre de continuer d’étouffer les pays en spéculant sur leur dette. Par le biais de celle-ci, l’État réalise un énorme transfert de richesses au seul profit des riches, des rentiers, des parasites de la finance. Et le gouvernement prétend que les salariéEs et la population doivent payer. Cette dette est illégitime, elle est une rente pour les classes dominantes, il n’y a aucune raison pour que la population accepte de la payer en subissant les politiques d’austérité.


Philippe Poutou sera candidat contre l’austérité, pour l’annulation de la dette. Il se fera avec le NPA le porte-parole des jeunes, des salariéEs, de toutes celles et ceux qui se mobilisent comme lors de la réforme des retraites en France, ou encore les indignés en Espagne ou en Grèce... Nous dénoncerons aussi l’hypocrisie de tous ceux qui « tricolorent », comme l’écrivait Prévert, pour justifier les sales guerres de Sarkozy, une politique militariste et impérialiste. Nous défendrons une politique internationaliste fondée sur la solidarité en particulier avec les révolutions des peuples arabes et toutes les luttes en cours partout dans le monde.


La crise est aussi une crise écologique qui nécessite des mesures radicales. Repeindre le capitalisme en vert ne suffira pas à éviter la catastrophe climatique, il faut en finir avec lui pour mettre en place une économie planifiée qui serve à la satisfaction de l’ensemble des besoins humains.


Refuser de payer les frais de leur crise, c’est inscrire les résistances et les mobilisations dans un projet alternatif de société. S’opposer à la dette, c’est se donner les moyens d’une autre politique par la nationalisation des banques, la création d’un service financier public sous le contrôle de la population. C’est défendre les services publics, revenir sur la privation de tous ceux qui ont été privatisés (EDF, GDF, La Poste...) et en conquérir de nouveaux comme ceux de l’eau, de la petite enfance...


Une campagne du NPA c’est aussi et bien sûr la lutte pour l’égalité des droits, contre toutes les formes d’oppression et de discrimination, contre le racisme, pour l’égalité des sexes...


Faire entendre une voix anticapitaliste nécessite que nous surmontions les règles antidémocratiques, la barrière des 500 parrainages d’élus. Être présent à cette échéance, se saisir de cette opportunité pour diffuser le plus largement possible nos idées, passe par la mobilisation de touTEs les militantEs du NPA et de toutes celles et ceux qui veulent voir un ouvrier candidat être leur porte-parole face à tous les politiciens professionnels. Les premiers échos rencontrés dont nous reproduisons certains nous laissent penser que nous réussirons. À nous de relever le défi pour imposer Philippe dans le débat politique.


Thibault Blondin

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wesker
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Message non lu par wesker » 23 juil. 2011, 14:39:00

Que de réflexions stratégiques et de songes pour s'opposer à la progression du FN alors que les discussions devraient porter sur les solutions, sérieuses à mettre en oeuvre pour répondre à la situation actuelle.

Décidement, le NPA ne raisonne qu'à partir des décisions stratégiques des années 1920, honnêtement, est ce ce genre de raisonnements qui peuvent répondre aux difficultés actuelles ?

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 23 juil. 2011, 15:15:00

 
LIBÉRER L’AGRICULTURE DU CAPITALISME, C’EST URGENT  !
dimanche 17 juillet 2011Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 111 (14/07/11)
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Depuis quelques années, la production agricole et alimentaire devient une question politique majeure. Les crises sanitaires, environnementales et sociales se multiplient au Nord comme au Sud, illustrant les conséquences des politiques capitalistes conduites en matière agricole. En même temps, des alternatives au productivisme s’enracinent en prouvant de manière concrète qu’il est possible de cultiver autrement. Ce dossier essaie de donner des explications de fond ainsi que des réponses à l’actualité récente.
(...)




Nico37
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Message non lu par Nico37 » 25 juil. 2011, 21:11:00

500 jeunes préparent la révolution à Fumel
La cité lot-et-garonnaise accueille le 28e camp des jeunes anticapitalistes.

Une semaine de débats pour lutter contre le capitalisme est au menu de jeunes venus de toute l'Europe, voire au-delà.

Ils sont arrivés hier d'Italie, du Danemark, d'Allemagne, d'Autriche, de Croatie, de Pologne, de tous les coins de la France évidemment, et même du Mexique et de Tunisie. « L'Internationale » pourra être entonnée à l'atelier « chants révolutionnaires » toute cette semaine. Le mot trouvera aisément son écho chez les différents camarades.

Le 28e camp international des jeunes anticapitalistes (JAC) vient de prendre ses marques dans la ville emblématique en Lot-et-Garonne du combat militant : Fumel, cité forgée par l'usine métallurgique implantée à quelques centaines de mètres des tentes.

Selon les organisateurs, un peu plus de 500 jeunes participent à ce rassemblement qui se tenait en Italie l'année dernière. À partir d'aujourd'hui, de longues journées de débats et de conférences traduites en simultané sont au programme. Elles auront pour thèmes la crise, l'internationalisme, écologie et capitalisme, l'oppression des minorités et les stratégies de luttes collectives . « À nous de réfléchir à notre petite échelle sur la manière de faire converger nos luttes pour renverser le système et parvenir à une société débarrassée de toute oppression », assène Dimitri Monforte, des Hauts-de-Seine. « Les exemples de la Tunisie et de l'Égypte montrent qu'on peut collectivement changer les choses. Et la situation en Grèce démontre comme le modèle capitaliste marche sur la tête. » Le soir, en revanche, c'est fête.

Poutou attendu

Pendant six jours, ils vont vivre la vie dont ils rêvent. Sur le terrain de rugby prêté par le maire divers droite Jean-Louis Costes - probable adversaire de Jérôme Cahuzac aux prochaines législatives -, ils ont mis en place un mini-monde où les tâches sont équitablement réparties et où le gobelet n'est pas payé en euros mais en communards : une monnaie gommant les différences entre pays, le taux de change variant selon qu'on est français ou croate.

Au sein de la délégation hexagonale, nombreux sont proches du Nouveau Parti anticapitaliste. Et, déjà, il est question de profiter du camp pour préparer l'échéance présidentielle. D'ailleurs, le Girondin Philippe Poutou, le candidat du NPA, est attendu samedi pour participer au meeting de clôture.

Thomas Mankowski

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wesker
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Message non lu par wesker » 26 juil. 2011, 14:00:00

Libérer de toute oppression. Pourquoi ne vont ils dire cela aux pays les plus totalitaires à commencer par la Corée du Nord ou le Vietnam ?

Ces atroupements festifs ne changeront pas la face du monde car les réalités économiques, fiscales et sociales s'imposent aux lubbies et autres utopies.

Pour exercer des responsabilités il faut convaincre les français qu'on en est digne, et surtout capable. Je doute que les postures de ces atroupements soient crédibles ! Mais bon, attendons de connaître le fond de leur projet.

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 26 juil. 2011, 20:20:00

wesker a écrit :Libérer de toute oppression. Pourquoi ne vont ils dire cela aux pays les plus totalitaires à commencer par la Corée du Nord ou le Vietnam ?

Ces atroupements festifs ne changeront pas la face du monde car les réalités économiques, fiscales et sociales s'imposent aux lubbies et autres utopies.

Pour exercer des responsabilités il faut convaincre les français qu'on en est digne, et surtout capable. Je doute que les postures de ces atroupements soient crédibles ! Mais bon, attendons de connaître le fond de leur projet.
Il n'y a plus d'opposition d'EG dans ces pays depuis longtemps, éliminée depuis longtemps, le seul pays où il y a une opposition réelle est Cuba mais elle reste faible, tout juste capable d'impulser des luttes locales et il est certain que Cuba est plus proche du capitalisme occidental (avec son secteur "libre") que d'une société communiste. Ces attroupements c'est une simple université d'été pour jeunes, au moins à Fulmel, ils ne risquent pas d'avoir un chrétien intégriste qui viennent vider 3/4 chargeurs...
Tu raisonnes toujours en terme électoral alors que parmi le secteur jeune du NPA, beaucoup de sections refusent l'électoralisme et ont boycotté (ont refusé de participer au boulot militant) les élections depuis la dernière présidentielle.
À LA RENCONTRE DES MAIRES... Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 112 (21/07/11)

Échos de l’Eure...

Dès la fin du mois de juin, nous avons commencé à sillonner les 675 communes du département de l’Eure en sollicitant en priorité les élus qui avaient parrainé Olivier Besancenot en 2007 et ceux que nous avons côtoyés dans les mobilisations ces dernières années. Depuis quelques jours nous rendons systématiquement visite aux nombreux nouveaux maires élus en 2008. Presque toujours, l’accueil est cordial même parmi ceux – assez peu nombreux au final – qui refusent d’envisager tout parrainage.
À ce jour, sept maires ont signé tout de suite, considérant qu’il va de soi de permettre au NPA d’être présent vu la place que nous occupons dans toutes les mobilisations unitaires locales, pour la défense des services publics, contre les licenciements et les menaces de fermetures de boîtes, mais aussi les mobilisations pour la gestion publique de l’eau et la sortie du nucléaire. Parmi eux, certains tiennent à afficher un soutien politique total ou partiel : « Je signerai toujours pour vous », « Je ne vote pas pour vous mais j’apprécie vos candidats qui ne sont pas comme les politiciens habituels », d’autres veulent faire un geste démocratique : « Je ne suis pas de votre bord mais votre candidature est légitime. »
Beaucoup, bien sûr, hésitent et souhaitent attendre. Certains invoquent la crainte d’un nouveau « 21 avril », d’autres ne veulent pas que leurs administrés puissent leur reprocher un soutien politique au NPA : « Je n’ai pas été élu sur une étiquette politique, je ne veux pas diviser mon conseil ». Mais la porte reste souvent ouverte – « Si vous avez vraiment du mal, vous pouvez me rappeler » – car de nombreux éluEs sont tout de même sensibles au fait que « c’est vrai la loi est mal faite, c’est aux électeurs au final de choisir ».

... et de la Marne

« Parrainer un candidat ? Non je ne parraine personne », mais l’argument démocratique, permettre à un réel courant politique de participer à l’élection, fait réfléchir. Et puis, il y a chez nombre de maires des toutes petites communes un mécontentement profond contre les grands partis. Le regroupement de communes, prévu dans la réforme territoriale, se fait de façon tout à fait antidémocratique. On ne consulte pas plus les élus que la population, cela toujours dans l’intérêt des mêmes. Mécontentement également sur la disparition des services publics. Tout cela, mais aussi le cirque médiatique des grands partis, la crise et le chômage, l’arrogance et le cynisme des patrons du CAC40, fait qu’il est souvent possible de trouver un terrain d’entente, que plusieurs maires nous ont dit vouloir parrainer un « petit candidat ». Le retrait d’Olivier Besancenot ne choque pas, il y a même de la sympathie pour les raisons qui en ont été données, le refus d’une personnalisation excessive. Tous, loin de là, n’ont pas vu Philippe Poutou mais le fait qu’il soit un ouvrier qui a lutté contre les licenciements dans son usine plaît.
Pour l’instant, sur une cinquantaine de maires rencontrés, un seul a signé un préformulaire et une dizaine d’autres nous ont laissé quelques espoirs et sont d’accord pour que nous repassions les voir.
À suivre…

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Message non lu par wesker » 28 juil. 2011, 13:24:00

Quelquesoit l'opinion que l'on a envers la formation de M. Poutou, le parrainage n'est que la reconnaissance à cette famille de pensée de pouvoir présenter leur candidat. Par conséquent, même si les partis du système ont évidemment intérêt à restreindre l'offre et donc la qualité politique, la démocratie exige au contraire, surtout de la part des maires ruraux menacés par la réforme des collectivités que nous concocte l'UMPS, ils peuvent s'en affranchir en autorisant ces formations à se présenter.

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 29 juil. 2011, 03:15:00

Poutou : « Nous, ce qu’on a envie, c’est que Sarkozy, il soit giclé »
Chloé Demoulin - Marianne | Mardi 26 Juillet 2011 à 16:01 | Lu 10707 fois


Invité ce matin de la matinale d'Europe 1, le candidat du NPA à la présidentielle a lancé sa campagne en établissant un lien entre la tuerie survenue en Norvège et la montée des idées d'extrême droite.

Nous, ce qu’on a envie, c’est que Sarkozy, il soit giclé », a affirmé dans la matinale d’Europe 1 celui qui a pris la tête (sans trop se la prendre lui-même...) du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Avec son plaisant accent du Sud-Ouest, Philippe Poutou a l’art du franc parler. Mais pas encore muni des cinq cent parrainages indispensables pour se présenter à la présidentielle de 2012, cet inconnu en dehors de son parti a encore du pain sur la planche.

Le côté « starification » en moins, le délégué CGT de l'Usine Ford de Blanquefort (Gironde), est le digne successeur du facteur Olivier Besancenot et de l’aile dure du NPA. Ses adversaires désignés sont évidemment Sarkozy et le FN, mais aussi le PS qui - quand il était au gouvernement - s’est « attaqué aux salariés comme le fait l’UMP ». Son indépendance par rapport à « un Hollande ou une Aubry » qui « ne suscitent pas l’espoir » (oui mais Poutou, lui, peut-il le susciter ?), voilà pour lui, ce qui le différencie fondamentalement de Mélenchon. Voilà pourquoi, enfin, il a refusé, même s’il s’en défend, une candidature commune à la gauche de la gauche.

OSLO : UN LIEN «FACILE À FAIRE» AVEC L’EXTRÊME DROITE ?
Pour sa première matinale grand public, Philippe Poutou - qui s'est glissé dans la programmation en profitant de l'accalmie estivale - n’a pas fait dans la dentelle. Il a établi cash un lien entre la tuerie d’Oslo et les « idées d’extrême droite » et notamment celles du «FN». «Qui c’est qui a armé idéologiquement ce bonhomme ?» a argué l’ouvrier automobile de 44 ans. Avant de reconnaître que « le lien était facile » mais « à faire ». Pour lui, la crise est « un terrain favorable à la remontée des idées de division et de haine ». C’est pourquoi, « il y a un véritable danger » à « montrer des boucs émissaires » et à « montrer que les immigrés sont responsables ». Une analyse quelque peu sommaire pour un pays comme la Norvège assis sur un tas de pétrole et dont le taux de chômage a baissé à 3,1% en janvier 2011.

En pointant du doigt aussi catégoriquement l’extrême droite, Philippe Poutou rejoint nombre d'analyses présentes à gauche depuis ce week-end. Le climat de haine ambiant à l’encontre des immigrés, notamment musulmans - animé par les partis d’extrême droite en Europe – aurait accouché naturellement du monstre Anders Behring Breivik. C’est aussi ce que suggère Laurent Joffrin sur le site du NouvelObs : « une nouvelle extrême-droite activiste est en passe de voir le jour, après une incubation plus ou moins longue, dont le tueur d’Oslo est peut-être le précurseur ». Avec le risque de tomber dans un travers comparable à celui des premiers commentateurs de l'attentat, qui, tels François Sergent de Libération, ou bien nombre d'éditorialistes américains, ont immédiatement désigné la main verte de l'islamisme radical en apprenant l'attentat.

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 30 juil. 2011, 15:20:00

Dans leur royaume, il n'y a pas de capital

Pendant une semaine, ils ont bouté le capitalisme de leur vie. Mais pas le Coca-Cola. Ambiance.

À la « banko », on échange ses euros contre des communards, dont le taux de change varie selon le pays de provenance. PH. « SO »

Ils se sont fait un monde à eux. Un monde à leur image, sans racisme, sans machisme et surtout, sans capitalisme. Bien sûr, ce monde a ses limites. Physiques d'abord : celles du stade de rugby de Fumel. Temporelles ensuite : samedi soir, il faudra lui dire au revoir. Mais c'est toujours ça que les traders n'auront pas. Ils n'ont qu'à se baigner dans des baignoires remplies de l'argent du peuple… Qu'ils en profitent, ça ne durera pas : eux, pendant qu'ils se gavent, ils « brainstorment » une planète qui ne marchera pas « sur la tête ».

Et c'est ainsi depuis lundi, au sein du 28e Camp international des jeunes anticapitalistes rassemblant 500 jeunes d'Europe et d'ailleurs : Pakistan, Irak, etc.

Dans ce rêve éveillé d'où a été bouté le capital, l'euro n'est plus. Il a disparu, remplacé par le communard : une monnaie internationale qui gomme les inégalités entre états. Dans la même logique, il n'y a plus de cols blancs ou de cols bleus : « Celui que t'as entendu disserter une heure sur Daniel Bensaïd, c'est le même qui va récurer les toilettes. »

Dans ce monde, il n'y a pas de chefs mais des référents. On loue le socialisme mais dit du mal de l'Union Soviétique qui l'a dévoyé. Dans les ateliers de « désobéissance civile », les boucliers des CRS sont en carton.

« D'autres échanges »

Dans ce monde-là, tout ne dissone pas : on aime faire la fête jusqu'à 3 heures du mat', les tentes qui se déplient en trois secondes, les fruits et le Kit-Kat. On n'a toujours pas réglé la question du Coca-Cola. Il y a débat, entre ceux qui appellent à boycotter la multinationale, suppôt du capital, et les accros aux bulles noires qui ne voient pas l'intérêt de remplacer la peste par le choléra : « Ce n'est pas parfait mais, au moins, tout le monde participe. On ne s'attend pas, de toute manière, à ce que ça roule pile poil. Mais ça démontre, à notre petit niveau, que d'autres échanges sont possibles », défendent Damien et Jean-Baptiste.

Et des échanges, ça ne manque pas. On parle, on parle beaucoup. En anglais, en français, en italien. L'Espagnol raconte le mouvement des Indignés, le Britannique les manifestations étudiantes. Et, dès qu'ils arrêtent de rejouer les révolutions, ce qu'ils refont, c'est le monde.

T. Ma.
COMMUNIQUÉ DU NPA. CONFÉRENCE DE PRESSE DE PH. POUTOU LE 30 JUILLET À FUMEL (LOT ET GARONNE).
vendredi 29 juillet 2011

Cette année, le Nouveau Parti Anticapitaliste et son secteur jeunes organisent à Fumel (Lot et Garonne) les 28èmes Rencontres Internationales de Jeunes.

Cette initiative fait se rencontrer pendant une semaine des centaines de jeunes militants anticapitalistes, sympathisants et curieux venus de toute l’Europe et au-delà (France, Tunisie, Etat espagnol, Grèce, Irak, Pologne, Mexique, Italie, Danemark, Autriche etc.).

Outre la dimension internationaliste de ces rencontres, elles seront l’occasion pour le NPA de lancer dans la jeunesse la campagne du NPA pour l’élection présidentielle autour de la candidature de Philippe POUTOU qui clôturera le camp par une intervention politique lors du dernier meeting qui se tient samedi 30 juillet à 22h. Préalablement, une Conférence de presse sera organisée en présence de Philippe POUTOU et de militants des différents pays à 17h30.

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wesker
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Message non lu par wesker » 01 août 2011, 13:14:00

Etablir un lien entre des formations nationales sérieuses, responsables, légales et démocratiques avec les agissements de ce déséquilibrés est une manoeuvre politicienne malhonnête intellectuellement. Surtout de la part du représentant d'une formation qui a soutenu tant d'organisation peu fréquentable par le passé ou qui approuvait les dégradations de cateners etc.

Je préfèrerais que M. Poutou se placent sur le terrain du débat et des projets plutôt que sur celui des caircatures et des polèmiques, c'est la dessus que les français attendent des réponses et tenter de faire croire que le mouvement de Marine Le Pen aurait la moindre accointance avec les agissements de Breivik est peu crédible, peu sérieux.

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 01 août 2011, 22:25:00

wesker a écrit :Etablir un lien entre des formations nationales sérieuses, responsables, légales et démocratiques avec les agissements de ce déséquilibrés est une manoeuvre politicienne malhonnête intellectuellement. Surtout de la part du représentant d'une formation qui a soutenu tant d'organisation peu fréquentable par le passé ou qui approuvait les dégradations de cateners etc.

Je préfèrerais que M. Poutou se placent sur le terrain du débat et des projets plutôt que sur celui des caircatures et des polèmiques, c'est la dessus que les français attendent des réponses et tenter de faire croire que le mouvement de Marine Le Pen aurait la moindre accointance avec les agissements de Breivik est peu crédible, peu sérieux.
Je trouve malhonnête cette affirmation gratuite d'amalgame : avant d'affirmer quoique ce soit, faut le prouver ! Tout comme faut prouver que le NPA approuvait les dégradations de caténers alors qu'en fait le NPA a pris le train en route pour défendre les habitants de Tarnac qui sont désormais lavés de tout soupçon à défaut de savoir comment la machine judiciaire (Fragnoli qui a aussi trempé dans Outreau est muté) en est arrivé là (aussi bas) au XXIè siècle. La pression politique et les manipulations de la DCRI sont de bien courtes explications...
Après concernant la LC(R) faudra là encore dire quelles organisations...
Le projet politique est simple : tout le pouvoir aux travailleurs icon_exclaim
Des jeunes révolutionnaires réunis à Fumel

500 jeunes du monde entier se sont réunis pour faire entendre leur position contre le capitalisme.

Un bilan des grèves et des revendications des différents pays représentés a été exposé à la conférence de presse.

Cette année, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) et son secteur jeunes ont organisé à Fumel les 28e Rencontres internationales de jeunes. Pendant une semaine des centaines de jeunes militants anticapitalistes sont venus de toute l'Europe et au-delà (Tunisie, Irak, Mexique, etc.).

Outre la dimension internationaliste de ces rencontres, c'est l'occasion pour le NPA de lancer sa campagne en vue de l'élection présidentielle autour de la candidature de Philippe Poutou.

C'est lui-même qui a clôturé, hier, le camp par une intervention politique au meeting de 22 heures. Préalablement, une conférence de presse était organisée en présence du représentant du parti et de militants tunisiens, grecs, espagnols et français à 17 h 30.

La jeunesse révolutionnaire

Durant cette conférence, les représentants des jeunes révolutionnaires ont dénoncé « l'offensive capitaliste dont les principales victimes sont la jeunesse et les travailleurs. »

Les quatre représentants ont souligné et encouragé les rassemblements de la jeunesse dans toute l'Europe et affirment que ces manifestations sont : « Le reflet d'une prise de conscience. La jeunesse comprend qu'elle crée un rapport de force et que celui-ci peut être gagné. »

Marina Paris

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Message non lu par wesker » 02 août 2011, 13:15:00

Les travailleurs gérant leurs entreprises ne s'occuperaient que de préoccupations de court terme, c'est pourquoi un entrepreneur, un responsable qui a une visioni de long terme doit pouvoir s'imposer dans le souci de l'intérêt de tous, évidemment.

En revanche, accorder à ces derniers des prérogatives excessives conduisent à des dérives dont nous voyons aujourd'hui les limites.

Georges
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Message non lu par Georges » 02 août 2011, 14:02:00

Tu prends donc les travailleurs pour des incapables.

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Message non lu par wesker » 02 août 2011, 14:09:00

Non, pas du tout, j'affirme juste que dans une entreprise toutes les compétences, y compris celle du responsable qui doit développer une vision de long terme et donc avoir l'autorité pour pouvoir prendre des décisions impopulaires auprès de ses collègues sont complémentaires pour le développement de la boîte.

C'est ce développement qui est indispensable à l'activité, à l'investissement et donc à l'embauche de nouveaux salariés que les seuls ouvriers ne peuvent pas nécessairement prendre en compte à leur niveau de responsabilité.

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