General Motors dépose le bilan
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Bonjour,
Le constructeur automobile américain General Motors a déposé aujourd'hui son bilan devant le tribunal des faillites du district sud de New York, selon un document mis en ligne sur le site du tribunal. "Le dossier General Motors a été déposé devant le tribunal du district sud de New York", peut-on lire dans ce document.
Il s'agit du même tribunal qui s'est occupé du troisième constructeur automobile américain Chrysler, après son dépôt de bilan du 30 avril. Le juge en charge du dossier Arthur Gonzalez a rendu dans la nuit de dimanche à lundi un avis favorable à la sortie du constructeur de cette procédure.
Le gouvernement américain a annoncé hier que General Motors allait déposer son bilan pour entreprendre une restructuration draconienne sous perfusion financière de l'Etat. Contacté par l'AFP, GM n'a pas fait de commentaire, un porte-parole indiquant qu'un communiqué serait diffusé vers 13H00 GMT.
Le président américain Barack Obama doit s'exprimer aujourd'hui à 15H55 GMT (17H455 à Paris) sur la restructuration de l'industrie automobile. Le directeur général de General Motors Fritz Henderson doit ensuite donner une conférence de presse à 16H15 GMT.
Quelques dates :
- 16 septembre 1908: William Durant fonde General Motors. GM s'intalle à Detroit au milieu des années 1920.
- 1929: GM acquiert le constructeur allemand Opel.
- 1937: une grève dure menée par les ouvriers de Flint, au Michigan, conduit à la reconnaissance du syndicat United Auto Workers.
- 1979: GM devient le premier employeur des Etats-Unis, avec 618.365 salariés. L'entreprise fait travailler 853.000 personnes dans le monde.
- 1998: une grève affectant deux usines de pièces détachées du Michigan conduit pratiquement à l'arrêt total de la production en Amérique du Nord.
- 2007: GM perd 38,7 milliards de dollars. Ils s'agit de la plus grosse perte annuelle de l'histoire de l'industrie automobile.
- 27 avril 2009 : GM propose à ses créanciers détenteurs de 24 milliards de dollars d'obligations un accord d'échange "dette contre actions" qui leur attribuerait 10% des parts du nouveau GM.
- 7 mai 2009 : GM fait état de 6 milliards de dollars de pertes au premier trimestre.
- 27 ma 2009 i: GM reconnaît l'échec de l'offre d'échange "dette contre actions". L'aide publique totalise désormais 19,4 milliards d'euros.
- 1er juin 2009 : General Motors dépose son bilan. C'est la plus grosse faillite de l'histoire industrielle américaine. GM affiche 172,81 milliards de dollars (121,7 milliards d'euros) de dettes pour 82,29 milliards d'actifs.
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
Le constructeur automobile américain General Motors a déposé aujourd'hui son bilan devant le tribunal des faillites du district sud de New York, selon un document mis en ligne sur le site du tribunal. "Le dossier General Motors a été déposé devant le tribunal du district sud de New York", peut-on lire dans ce document.
Il s'agit du même tribunal qui s'est occupé du troisième constructeur automobile américain Chrysler, après son dépôt de bilan du 30 avril. Le juge en charge du dossier Arthur Gonzalez a rendu dans la nuit de dimanche à lundi un avis favorable à la sortie du constructeur de cette procédure.
Le gouvernement américain a annoncé hier que General Motors allait déposer son bilan pour entreprendre une restructuration draconienne sous perfusion financière de l'Etat. Contacté par l'AFP, GM n'a pas fait de commentaire, un porte-parole indiquant qu'un communiqué serait diffusé vers 13H00 GMT.
Le président américain Barack Obama doit s'exprimer aujourd'hui à 15H55 GMT (17H455 à Paris) sur la restructuration de l'industrie automobile. Le directeur général de General Motors Fritz Henderson doit ensuite donner une conférence de presse à 16H15 GMT.
Quelques dates :
- 16 septembre 1908: William Durant fonde General Motors. GM s'intalle à Detroit au milieu des années 1920.
- 1929: GM acquiert le constructeur allemand Opel.
- 1937: une grève dure menée par les ouvriers de Flint, au Michigan, conduit à la reconnaissance du syndicat United Auto Workers.
- 1979: GM devient le premier employeur des Etats-Unis, avec 618.365 salariés. L'entreprise fait travailler 853.000 personnes dans le monde.
- 1998: une grève affectant deux usines de pièces détachées du Michigan conduit pratiquement à l'arrêt total de la production en Amérique du Nord.
- 2007: GM perd 38,7 milliards de dollars. Ils s'agit de la plus grosse perte annuelle de l'histoire de l'industrie automobile.
- 27 avril 2009 : GM propose à ses créanciers détenteurs de 24 milliards de dollars d'obligations un accord d'échange "dette contre actions" qui leur attribuerait 10% des parts du nouveau GM.
- 7 mai 2009 : GM fait état de 6 milliards de dollars de pertes au premier trimestre.
- 27 ma 2009 i: GM reconnaît l'échec de l'offre d'échange "dette contre actions". L'aide publique totalise désormais 19,4 milliards d'euros.
- 1er juin 2009 : General Motors dépose son bilan. C'est la plus grosse faillite de l'histoire industrielle américaine. GM affiche 172,81 milliards de dollars (121,7 milliards d'euros) de dettes pour 82,29 milliards d'actifs.
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- wesker
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Non content d'investir dans la voiture de demain, Barq Obama place les actionnaires devant leurs responsabilités...Evidemment, loin de tout enthousiasme excessif il convient de voir ce que sera la traduction dans les faits des propos de bon sens qu'il a pu tenir !
Cela dit, n'oublions pas, à l'attention des mondialistes, que ces mesures ne visent qu'à protégrer l'industrie automobile et l'intérêt des Etats Unis....De ce point de vue là, c'est plus finement joué que l'Union Européenne !
Cela dit, n'oublions pas, à l'attention des mondialistes, que ces mesures ne visent qu'à protégrer l'industrie automobile et l'intérêt des Etats Unis....De ce point de vue là, c'est plus finement joué que l'Union Européenne !
- wesker
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- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Je pense que les américains ont à coeur de preserver leur industrie automobile, de la moderniser, de la restructurer et de promouvoir la voiture de qualité dont ils auront besoin demain.
De ce oint de vue là, le pragmatisme américain est tout de même supérieur à celui de l'Europe qui, par le dirigisme de la Commission de Bruxelles, subventionne les délocalisations de notre industrie automobile !
De ce oint de vue là, le pragmatisme américain est tout de même supérieur à celui de l'Europe qui, par le dirigisme de la Commission de Bruxelles, subventionne les délocalisations de notre industrie automobile !
- wesker
- Messages : 32008
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- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Ce n'est pas la nationalisation que je soutiens, puisqu'effectivement, l'industrie automobile appartient au privé....En revanche, à partir du moment où l'Etat injecte des fonds publics pour sauver l'entreprise, je ne trouve pas anormal qu'il contrôle les orientations stratégiques, sociales, économiques de l'entreprise....Qui paye contrôle, c'est aussi l'une des règles de l'économie de marché qui ne peut fonctionner correctement en l'absence de contrôle.
Le contrôle n'est pas l'étatisme et il conviendra évidemment de restituer cette entreprise aux privés mais il convient que les fonds ne soient pas injectées inutilement, inefficacement !
Le contrôle n'est pas l'étatisme et il conviendra évidemment de restituer cette entreprise aux privés mais il convient que les fonds ne soient pas injectées inutilement, inefficacement !
kpmpf a écrit :Ce n'est pas la nationalisation que je soutiens, puisqu'effectivement, l'industrie automobile appartient au privé....En revanche, à partir du moment où l'Etat injecte des fonds publics pour sauver l'entreprise, je ne trouve pas anormal qu'il contrôle les orientations stratégiques, sociales, économiques de l'entreprise.
Qui alimente les fonds publics, sinon les contribuables ? ... pour que ce système survive, alors qu'il a plongé et plongera des millions de travailleurs dans la précarité, il est nécessaire de leur faire les poches ... on socialise les dettes et on privatise les bénéfices ... vive le système ultra libéral !
Ah... sansdieu ! si donc il nous fallait succomber sous le charme d'Obama... qu'il nous faudrait dès lors, ô gente compagnie, chanter tant et plus les vertus du ô combien ! "généreux" capitalisme... d'état !
Si les élections pouvaient changer le système, il y a longtemps qu'elles seraient supprimées...
Ni dieu, ni maître... et basta...
Ni dieu, ni maître... et basta...
Il y a nationalisation et nationalisation.racaille a écrit : Inutile de jouer sur les mots. Dans le cas de GM, il s'agit bel et bien, techniquement, de ce qu'on appelle une nationalisation
Je fais la différence entre les nationalisations idéologiques et les nationalisations de sauvetage.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
André Maurois
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Si j'ai bien compris on nationalise une entreprise quand elle fait des perte et on la privatise quand elle fait des bénéfice. C'est l'Etat au service et à la botte du capitalisme.PatJol a écrit :Il y a nationalisation et nationalisation. Je fais la différence entre les nationalisations idéologiques et les nationalisations de sauvetage.racaille a écrit :Inutile de jouer sur les mots. Dans le cas de GM, il s'agit bel et bien, techniquement, de ce qu'on appelle une nationalisation
Ce n'est pas tout à fait ça.
On laisse vivre les entreprises, mais si manifestement elles ont besoin (temporairement) de l'Etat pour éviter un plan social massif, alors la nationalisation d'urgence peut se justifier.
L'Etat n'est pas là pour faire (moins bien) ce que font les entreprises privées.
Et les monopoles, privés comme publics, nuisent avant tout au consommateur.
On laisse vivre les entreprises, mais si manifestement elles ont besoin (temporairement) de l'Etat pour éviter un plan social massif, alors la nationalisation d'urgence peut se justifier.
L'Etat n'est pas là pour faire (moins bien) ce que font les entreprises privées.
Et les monopoles, privés comme publics, nuisent avant tout au consommateur.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
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Code : Tout sélectionner
Si j'ai bien compris on nationalise une entreprise quand elle fait des perte et on la privatise quand elle fait des bénéfice. C'est l'Etat au service et à la botte du capitalisme.
L'industrie automobile américaine dans son ensemble s'est plantée, en produisant des monstres dont personne ne veut.
Tes "capitalistes" le paient très cher - rassure-toi - puisque leurs actions ne sont pous bonnes qu'à tapisser les petits coins.
L'Etat a donc une alternative simple : remprendre l'activité et sauver des millions d'emplois, ou tout laisser tomber.
Il choisit évidemment la première possibilité en rachetat tout ou partie de l'entreprise défaillante, dont on sait très bien qu'il lui faudra au moins 5 ans pour accoucher d'un modèle vendable. Mais évidemment, ce rachat se fait au prix plancher d'une boite à l'agonie.
Dans 5 ans, la nouvelle gamme séduit le consommateur, les affaires reprennent, et l'etaat remet ses actions sur le marché à des taux bien pous élevés, ce qui est tout bééfice pour le contribuable.
Trop dur à comprendre ?
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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