Le service public.
- Libre penseur
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Oui, mais tu vois bien qu'avec Sarkozy, ça va pas s'arranger, il supprime à tout va, au moins 80000 fonctionnaires en moins d'ici la fin de son mandat, l'ump ne maintient rien du tout mais préfère supprimer des postes... Cela dit, d'après les paroles de Madame Bachelot, la santé ne serait pas concerné par le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux.
- mareaction
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SSi vous mettiez au boulot les blagueurs dans les couloirs, il en maquerait moins. ou ceux qui sortent pour s'en fumer une. Sans oublier, une meilleure organisation des services, et des congés. Le service des urgences marche en principe très bien, mais il est envahi souvant par des personnes qui n'ont rien à y faire. qui aurait pu consulter un généraliste, ou simplement le pharmacie, mais elles attendent le soir, le samedi ou le dimanche. Dernièrement, c'était une dame des gens du voyage, qui a fait un foin de tous les diables elle avait mal au genou, et les urgences l'ont envoyé dans un centre médical, surtout qu'elle a bien dit, "il n'y a qu'ici que je vois ça, dans toutes les villes ou je passe, lorsque je vais aux urgences, ils me reçoivent, j'ai de l'arthrose au genoux, et j'ai plus de comprimé". voilà le genre qui encombre entre autres ces services.Georges a écrit :"Il ne faut pas plus de fonctionnaires, mais au moins maintenir des services de santé "
Vas dans les services d'urgence et dans lezs services hospitalier et tu verras qu'il manque bien du personnel.
Oui, mais il n'y avait pas l'informatique comme maintenant.Georges a écrit :Je ne me souviens pas, mais on été moins nombreux.PatJol a écrit :Si on a 80 000 fonctionnaires en moins, on en aura à peu près autant qu'en 1994. On était mal administrés, en 1994 ?
Si le nombre de fonctionnaires était proportionnel à la population, alors on n'aurait pas eu cette multiplication des fonctionnaires depuis les années 80 !
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
André Maurois
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"La montée en puissance du nombre de fonctionnaires ne date pas d'hier. Elle est parallèle à la construction de l'Etat. Pour défendre le territoire, assurer la sécurité et la circulation des biens et des personnes, instruire ou soigner, la collectivité a progressivement intégré dans son giron de plus en plus de salariés. De 250 000 fonctionnaires civils d'Etat vers le milieu du XIXe siècle, on passe à 500 000 vers 1900, puis à 750 000 au milieu du XXe siècle. Certaines fonctions, qui pouvaient autrefois être assurées par l'Eglise ou le secteur privé (de la sécurité à l'enseignement en passant par l'action sociale) sont reprises en main parce que la collectivité veut assurer leur développement, mieux les contrôler ou élargir leur accès à un public plus large. L'essor le plus spectaculaire se fait dans la seconde partie du XXe siècle, qui voit le nombre de fonctionnaires de l'Etat grimper à 2,5 millions, notamment du fait des besoins en enseignants requis par l'allongement des études." Extrait d'alternative économique.
Coût des fonctionnaires:
"En proportion de la richesse nationale, leurs fonctionnaires ne coûtent pas plus cher aux Français aujourd'hui qu'hier. Leur rémunération, charges sociales comprises, représentait 12,9% du PIB en 2007. Un niveau qui a même un peu diminué depuis 1995 (13,6%) et qui retrouve celui du début des années 80. Parallèlement, le nombre d'agents s'est accru, les qualifications se sont élevées et le statut des enseignants a été valorisé, la quasi-totalité étant passée en catégorie A. Si l'on compare les salaires avec ceux du privé, les employés du public sont mieux payés en France, mais les cadres administratifs le sont moins. Pris dans leur ensemble (en incluant les enseignants), les cadres du public apparaissent nettement moins bien payés. Enfin, par rapport à ses voisins européens, la France est plutôt dans le peloton de tête des pays qui consacrent la plus grande part de leur revenu à leurs fonctionnaires. Mais certains font beaucoup plus, comme le Danemark. Mais les comparaisons ..." Extrait d'alternative économique.
Coût des fonctionnaires:
"En proportion de la richesse nationale, leurs fonctionnaires ne coûtent pas plus cher aux Français aujourd'hui qu'hier. Leur rémunération, charges sociales comprises, représentait 12,9% du PIB en 2007. Un niveau qui a même un peu diminué depuis 1995 (13,6%) et qui retrouve celui du début des années 80. Parallèlement, le nombre d'agents s'est accru, les qualifications se sont élevées et le statut des enseignants a été valorisé, la quasi-totalité étant passée en catégorie A. Si l'on compare les salaires avec ceux du privé, les employés du public sont mieux payés en France, mais les cadres administratifs le sont moins. Pris dans leur ensemble (en incluant les enseignants), les cadres du public apparaissent nettement moins bien payés. Enfin, par rapport à ses voisins européens, la France est plutôt dans le peloton de tête des pays qui consacrent la plus grande part de leur revenu à leurs fonctionnaires. Mais certains font beaucoup plus, comme le Danemark. Mais les comparaisons ..." Extrait d'alternative économique.
- artragis
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"statut des enseignants a été valorisé" elle est bien bonne... enfin bref c'est toute la différence entre ce qu'il y a sur le papier et la réalité...
"des besoins en enseignants requis par l'allongement des études." oui c'est vrai, mais attention à ce qu'on dit quand même, c'est surtout la généralisation de l'enseignement (collège unique d'un côté et élargissement des filières professionnelles contenant un enseignement donné par un prof) qui ont fait augmenter les besoin. Je rappelle quand même que la pyramide des âges a longtemps été défavorable à la France avec une jeunesse de moins en moins nombreuse...
"des besoins en enseignants requis par l'allongement des études." oui c'est vrai, mais attention à ce qu'on dit quand même, c'est surtout la généralisation de l'enseignement (collège unique d'un côté et élargissement des filières professionnelles contenant un enseignement donné par un prof) qui ont fait augmenter les besoin. Je rappelle quand même que la pyramide des âges a longtemps été défavorable à la France avec une jeunesse de moins en moins nombreuse...
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
- Libre penseur
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2/ Restructuration des services public.
"On centralise et/ou on ferme : hôpitaux, postes, trésoreries, brigades de gendarmeries, commissariats, gares, écoles, centres d’informations et d’orientation, agences EDF, agences Assedic. On vend : entreprises nationales, participations industrielles ou commerciales, terres et domaines, immeubles et appartements.
On sous-traite : surveillance, entretien, comptabilité, management. On restructure à tour de bras l’organisation de l’État : DDE, ONF, DDASS. On transfère en déconcentrant et décentralisant : le RMI, l’allocation dépendance, les routes...
On supprime : 80 000 départs programmés, le remplacement d’un fonctionnaire sur deux seulement, à la veille d’un pic de départ en retraite et, ici et là, un manque cruel d’effectif.
La politique de restructuration des services publics.
La politique de restructuration des services publics et du secteur public amorcée en France depuis plusieurs années se mesure en réalités quotidiennes. Elle soulève des jacqueries, elle suscite des débats sur la notion même de service public. On parle de retraits, de reculs, d’abandons. On accuse le Gouvernement et ses réformes libérales, l’Europe et sa définition des services d’intérêt général, l’Organisation mondiale du commerce et l’Accord général sur le commerce des services (AGCC, GATTS précédemment aobrdé sur ce topic.) La tendance mondiale à l'ultralibéralisme est bien réel.
On excipe du modèle les entreprises nationalisées, tout en critiquant la bureaucratisation, la centralisation, le corporatisme des personnels de l’administration. La plainte est diffuse mais confuse.
Diffuse, car elle est relayée par des comités de défense des services publics, généralistes ou spécialisés (principalement pour la défense des hôpitaux de proximité). Confuse, car la perception du service public à la française mélange des services comprenant à la fois des missions régaliennes de l’État (défense, police, justice), des missions dites « providentielles » (éducation, chômage, santé...) et des missions industrielles.
L’objet de ce livre est d’apporter des faits et de clarifier le débat sur le service public et le secteur public." Extrait de service public, la grande braderie.
"On centralise et/ou on ferme : hôpitaux, postes, trésoreries, brigades de gendarmeries, commissariats, gares, écoles, centres d’informations et d’orientation, agences EDF, agences Assedic. On vend : entreprises nationales, participations industrielles ou commerciales, terres et domaines, immeubles et appartements.
On sous-traite : surveillance, entretien, comptabilité, management. On restructure à tour de bras l’organisation de l’État : DDE, ONF, DDASS. On transfère en déconcentrant et décentralisant : le RMI, l’allocation dépendance, les routes...
On supprime : 80 000 départs programmés, le remplacement d’un fonctionnaire sur deux seulement, à la veille d’un pic de départ en retraite et, ici et là, un manque cruel d’effectif.
La politique de restructuration des services publics.
La politique de restructuration des services publics et du secteur public amorcée en France depuis plusieurs années se mesure en réalités quotidiennes. Elle soulève des jacqueries, elle suscite des débats sur la notion même de service public. On parle de retraits, de reculs, d’abandons. On accuse le Gouvernement et ses réformes libérales, l’Europe et sa définition des services d’intérêt général, l’Organisation mondiale du commerce et l’Accord général sur le commerce des services (AGCC, GATTS précédemment aobrdé sur ce topic.) La tendance mondiale à l'ultralibéralisme est bien réel.
On excipe du modèle les entreprises nationalisées, tout en critiquant la bureaucratisation, la centralisation, le corporatisme des personnels de l’administration. La plainte est diffuse mais confuse.
Diffuse, car elle est relayée par des comités de défense des services publics, généralistes ou spécialisés (principalement pour la défense des hôpitaux de proximité). Confuse, car la perception du service public à la française mélange des services comprenant à la fois des missions régaliennes de l’État (défense, police, justice), des missions dites « providentielles » (éducation, chômage, santé...) et des missions industrielles.
L’objet de ce livre est d’apporter des faits et de clarifier le débat sur le service public et le secteur public." Extrait de service public, la grande braderie.
Soyons raisonnables : la France a le plus haut rapport entre habitants et foctionnaires de tout le monde occidental, et n' est pas mieus gérée pour autant (sinon, vous cesseriez de couiner sans cesse).
Il y a donc trop de fonctionnaires, globalement.
Le statut du fonctionnaire présente la stabilité de l'emploi, mais la mobilité de la fonction. On peut donc facilement reprendre 15 types au Département de Liquidation des Dommages de Guerre 14-18 (où le travail n'est pas vraiment stressant), et les refiler au Greffe d'un Tribunal survolté.
Pour ma longue expérience de la fonction publique, je peux vous dire que, partout :
- 15 % des fonctionnaires se tuent littéralement au travail ;
- 60 % poussent mollement leurs papiers devant eux ;
- et 25 % n'en foutent pas une datte.
Il faut donner de l'aide aux premiers, de la cadence aux seconds, et envoyer les 3èmes (souvent dépressifs) là où ils peuvent être utiles.
Ce n'est qu'après ce jeu de chaises musicales, qui ne concerne pas les spécialistes (médicaux, enseignants, policiers) qu'on pourra évaluer la réserve et les surnuméraires.
Il y a donc trop de fonctionnaires, globalement.
Le statut du fonctionnaire présente la stabilité de l'emploi, mais la mobilité de la fonction. On peut donc facilement reprendre 15 types au Département de Liquidation des Dommages de Guerre 14-18 (où le travail n'est pas vraiment stressant), et les refiler au Greffe d'un Tribunal survolté.
Pour ma longue expérience de la fonction publique, je peux vous dire que, partout :
- 15 % des fonctionnaires se tuent littéralement au travail ;
- 60 % poussent mollement leurs papiers devant eux ;
- et 25 % n'en foutent pas une datte.
Il faut donner de l'aide aux premiers, de la cadence aux seconds, et envoyer les 3èmes (souvent dépressifs) là où ils peuvent être utiles.
Ce n'est qu'après ce jeu de chaises musicales, qui ne concerne pas les spécialistes (médicaux, enseignants, policiers) qu'on pourra évaluer la réserve et les surnuméraires.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Tant mieux si on a le plus haut rapport entre fonctionnaire et habitant, reste à savoir comment on gère, en France il y a manifestement un problème de gestion volontaire venant des plus libéraux.
La guéguerre public/privé commence à m'énerver, les fonctionnaires travaillent autant que les salariés du privé, cela dit j'admet que certains postes sont parasitaires, cependant je connais des cadres du privé qui ne sont pas mieux niveau glandage au bureau. Alors arrêtons de faire l'amalgame : fonctionnaires=fénéants.
La guéguerre public/privé commence à m'énerver, les fonctionnaires travaillent autant que les salariés du privé, cela dit j'admet que certains postes sont parasitaires, cependant je connais des cadres du privé qui ne sont pas mieux niveau glandage au bureau. Alors arrêtons de faire l'amalgame : fonctionnaires=fénéants.
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Tant mieux si on a le plus haut rapport entre fonctionnaire et habitant, reste à savoir comment on gère, en France il y a manifestement un problème de gestion volontaire venant des plus libéraux.
il en va de même pour un Etat : il doit avoir un maximum de travailleurs, et un minimum d'administration, à peine de crouler sous la dette. C'est d'illeurs un des facteurs de la mauvaise situation française.
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La guéguerre public/privé commence à m'énerver, les fonctionnaires travaillent autant que les salariés du privé, cela dit j'admet que certains postes sont parasitaires, cependant je connais des cadres du privé qui ne sont pas mieux niveau glandage au bureau. Alors arrêtons de faire l'amalgame : fonctionnaires=fénéants.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Je n'aime pas qu'on critique les fonctionnaires, mais de là à dire qu'ils travaillent autant que dans le privé, faut pas déconner. Dans le privé on a la pression du patron qui veut du rendement.Libre penseur a écrit : Tant mieux si on a le plus haut rapport entre fonctionnaire et habitant, reste à savoir comment on gère, en France il y a manifestement un problème de gestion volontaire venant des plus libéraux.
La guéguerre public/privé commence à m'énerver, les fonctionnaires travaillent autant que les salariés du privé, cela dit j'admet que certains postes sont parasitaires, cependant je connais des cadres du privé qui ne sont pas mieux niveau glandage au bureau. Alors arrêtons de faire l'amalgame : fonctionnaires=fénéants.
Les fonctionnaires, ils peuvent très bien sortir leur fiche de poste pour dire que ça ne rentre pas dedans ou refuser de travailler après l'heure. Ils ne risquent pas d'être virés pour ça.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
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Il y a plein d'endroits où on pourrait améliorer la productivité de la fonction publique, sans pour autant augmenter les cadences.
Les impôts, par exemple. Je suis scandalisé qu'au 21e siècle on ait encore une administration différente dans chaque département. A chaque déménagement, on a plein d'ennuis avec les impôts. Entre l'ancien département qui continue à prélever, le nouveau qui oublie de prélever alors qu'il est au courant, sans compter toutes les erreurs humaines... Informatisez-moi tout ça et ça marchera beaucoup mieux.
Les impôts, par exemple. Je suis scandalisé qu'au 21e siècle on ait encore une administration différente dans chaque département. A chaque déménagement, on a plein d'ennuis avec les impôts. Entre l'ancien département qui continue à prélever, le nouveau qui oublie de prélever alors qu'il est au courant, sans compter toutes les erreurs humaines... Informatisez-moi tout ça et ça marchera beaucoup mieux.
Dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.
André Maurois
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Autre exemple désopilant : les 2 millions de voitures immatriculées, mais qui n'ont pas d'assurance !
Il suffirait pourtant que tout défaut d'assurance de plus de 3 jours soit automatiquement communiqué à l'ordinateur de l'immatriculation, pour que la police vienne dans la journée saisir la plaque ...
Il suffirait pourtant que tout défaut d'assurance de plus de 3 jours soit automatiquement communiqué à l'ordinateur de l'immatriculation, pour que la police vienne dans la journée saisir la plaque ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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