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par worldpeace » 02 août 2009, 10:35:00
La propriété privée est un ensemble de prérogatives d'un individu sur des objets ou des lieux. En théorie, on ne peut pas posséder des autres personnes avec l'abolition de l'esclavage. Cependant, lorsque l'on a pas de capital, on doit être employé par une ou plusieurs personnes qui en détiennent. On est alors obligé d'aller sur le lieu de travail. Or sur ce lieu, nous devons obéir aux propriétaires. Si nous gardons la propriété de notre corps, nous perdons celle de nos actions, pendant 35h ou plus par semaine.
Les détenteurs des grands capitaux ont donc des prérogatives sur les individus sans capitaux : une partie de l'action de ces derniers et une partie de leur énergie vitale appartient de fait à la classe dirigeante, le reste d'énergie est dissipé par la sexualité et le divertissement (ou le bourrage de crâne médiatique). Si la négation de la propriété privée peut sembler un espoir envers et contre ceux qui possèdent, en réalité, cela ne change pas grand chose pour ceux qui n'ont rien. On change alors juste la minorité qui a le pouvoir.
Si l'on veut émanciper les gens et leur donner la possibilité de prendre des décisions sur le fonctionnement de la société, on est bien obligé de redistribuer le capital et de donner la possibilité à toute personne qui le désire de devenir copropriétaire du bien commun et des moyens de production. Le moyen qui me semble le plus simple et qui permet de conserver la plus grande liberté pour le plus grand nombre consiste à limiter le capital qu'une personne peut détenir à une limite supérieure L déterminée démocratiquement. Je propose donc de réduire progressivement la limite qui pour le moment est égale à la Terre entière pour arriver à L.
En faisant de la sorte, la démocratie redeviendra démocratique puisque les élections ne favoriseront plus les nantis, et les média cesseront d'être contrôlés ce qui fera disparaître l'obscurcissement mental causé par la désinformation. Les gens étant mieux informés, ils seront alors naturellement plus responsables et moins effrayés par les médiamensonges, ce qui favorisera une baisse de la tension du tissus social, cela pour le bien de tous.
Bien entendu, si cela nous rendra plus libres, cela ne règle pas la question de la culpabilité civilisationnelle. Il reste un long chemin à parcourir afin de rendre cette Terre plus juste et de permettre au tiers monde de sortir de la misère. Cela ne sera pas facile puisque cela implique que nous renoncions à certaines prérogatives que nous avons sur ces peuples. Mais c'est le seul chemin qui permettra en fin de compte à l'humanité d'être en accord avec elle-même.
Cependant, il faut être clair que l'on n'est responsables que des conséquences de nos propres actions. Nous ne sommes pas coupables des renversements de régimes et de la mise en place de dictature si nous n'avons participé ni à l'élaboration ni à la mise en oeuvre de cela, et la plupart d'entre nous ignorent simplement la participation active des services de renseignement et des dirigeants des multinationales à la mise en place, au maintien et à la coopération avec ces régimes.
Encore une fois, la limitation du capital limitera tout cela étant donné que cela obligera à la publicité de ce genre de décisions. Et alors nous pourrons choisir si nous voulons que notre société soit humaine ou inhumaine envers le reste du monde.