Interventionnisme économique
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L'interventionnisme économique
L'interventionnisme économique désigne la politique qui conduit les pouvoirs publics à participer à l'économie du pays et imposer leurs règles chaque fois que cela leur paraît nécessaire pour protéger les intérêts des citoyens ou développer des secteurs d'activité qu'ils considèrent comme stratégiques ou prioritaires.
C'est aussi la théorie ou la doctrine politique selon laquelle l'Etat doit intervenir dans le secteur de l'économie. Apparu avec l'avènement des Etats modernes, l'interventionnisme s'est nettement effacé au cours du XIX siècle face au libéralisme, pour se développer à nouveau au cours du XXe siècle, se situant à un niveau intermédiaire entre le socialisme et le libéralisme. L'interventionnisme économique est en net recul depuis la fin du XXe siècle avec le développement de l'ultralibéralisme et après la chute de l'URSS.
Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
L'interventionnisme économique désigne la politique qui conduit les pouvoirs publics à participer à l'économie du pays et imposer leurs règles chaque fois que cela leur paraît nécessaire pour protéger les intérêts des citoyens ou développer des secteurs d'activité qu'ils considèrent comme stratégiques ou prioritaires.
C'est aussi la théorie ou la doctrine politique selon laquelle l'Etat doit intervenir dans le secteur de l'économie. Apparu avec l'avènement des Etats modernes, l'interventionnisme s'est nettement effacé au cours du XIX siècle face au libéralisme, pour se développer à nouveau au cours du XXe siècle, se situant à un niveau intermédiaire entre le socialisme et le libéralisme. L'interventionnisme économique est en net recul depuis la fin du XXe siècle avec le développement de l'ultralibéralisme et après la chute de l'URSS.
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- Bastien Vert
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Même constat que Bastien Vert. L'échec du libéralisme économique en temps que gestionnaire exclusif du capital est patent et on peut en tirer une conclusion effroyable : le libéralisme ne crée, à l'échelle mondiale, que de la paupérisation et donc de la tristesse pour le plus grand nombre.
Maintenant je vois quand même un écueil dans le retour de la gestion du capital par les politiciens, c'est son instrumentalisation à des fins électorales. Hélas rien ne semble échapper à cette instrumentalisation dans les "démocraties"
Maintenant je vois quand même un écueil dans le retour de la gestion du capital par les politiciens, c'est son instrumentalisation à des fins électorales. Hélas rien ne semble échapper à cette instrumentalisation dans les "démocraties"
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Pouf-pouf... celà ne serait guère là qu'une variante du capitalisme... celui d' "état" ! du genre de celui qui était en vigueur dans les pays de l'ex-bloc soviétique... et qui l'est toujours dans les rares états persistant obstinément dans la voie du communisme autoritaire...
Si les élections pouvaient changer le système, il y a longtemps qu'elles seraient supprimées...
Ni dieu, ni maître... et basta...
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- Bastien Vert
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Bastien Vert a écrit :Moi ,je ne parlais pas de communisme, je suivais le sujet je parlais d'intervention de l'état ca peut ne pas aller jusqu'à la possession publique de tout les moyens de production.
... et pourquoi donc, ne pas aller jusque là, que diantre ? Et par "publique", j'entends "par tou(te)s", oeuf corse... sans intervention d'aucun appareil étatique que ce soit, sansdieu ! icon_cheesygrin
Si les élections pouvaient changer le système, il y a longtemps qu'elles seraient supprimées...
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- Bastien Vert
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On peux aller jusque là si c'est nécessaire et si ca marche mais apparemment ca ne marche pas.
Non, ce n'est pas pace qu'il y a trop dEtat qu'on est en crise c'est parce qu'il n'y a pas assez d'etat puisque c'est le manque de controle de l'etat sur l'économique qui a déclencher la crise (les banquiers ont ainsi pu faire n'importe quoi).
Non, ce n'est pas pace qu'il y a trop dEtat qu'on est en crise c'est parce qu'il n'y a pas assez d'etat puisque c'est le manque de controle de l'etat sur l'économique qui a déclencher la crise (les banquiers ont ainsi pu faire n'importe quoi).
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Un vrai contrôle des banques serait un contrôle par les employés et les clients, car dans notre systéme l'Etat et les banquiers sont d'accord ensemble pour cacher au bon peuple ce qui ne doit pas savoir.Bastien Vert a écrit :On peux aller jusque là si c'est nécessaire et si ca marche mais apparemment ca ne marche pas.
Non, ce n'est pas pace qu'il y a trop dEtat qu'on est en crise c'est parce qu'il n'y a pas assez d'etat puisque c'est le manque de controle de l'etat sur l'économique qui a déclencher la crise (les banquiers ont ainsi pu faire n'importe quoi).
L'Etat intervient DE TOUTE FACON dans l'économie, rien que déjà, par ce grand nombre de fontionnaires qui, au-delà de la mission dit de service public, assurent des tâches qui, très souvent, devraient être uniquement dévolues aux employés d'entreprises privées...
L'Etat et surtout les Collectivités locales, de façon flagrante, par l'intermédiaire de SEM ou de SAEM viennent s'incruster dans des pans entiers de l'économie : urbanisme, transport, construction, gestion immobilière, gestion de l'eau, j'en passe et des meilleurs.
L'intervention de l'Etat ne devrait se limiter qu'au strict nécessaire : la sécurité des biens et des personnes, la justice, l'intégrité du territoire, la représentation nationale, la santé ( et encore pas entièrement ) et surtout le social, le vrai ( Protection des Personnes handicapées et Personnes âgées dépendantes ) car dans ce secteur, aussi incroyable que cela puisse paraitre, c'est le "privé" qui domine !!!
Il y a trop de connivence entre les élus et le monde de la Finance, de l'industrie et des services : quand on voit d'ailleurs que des "grands patrons" de société se mèlent de politique, on voit où cela mène ( exemple les plus connus : MM Tapie et Dassault qui ne sont, en plus, pas les "pires").
En outre, il devrait y avoir entre la représentation locale et nationale, d'une part et l'argent privé d'autre part, une ligne infranchissable délimitée par une autorité supèrieure : l'Etat n'intervient pas et aucune personne morale ne finance les partis ou font du lobbying pour faire du trafic d'influence...
L'Etat et surtout les Collectivités locales, de façon flagrante, par l'intermédiaire de SEM ou de SAEM viennent s'incruster dans des pans entiers de l'économie : urbanisme, transport, construction, gestion immobilière, gestion de l'eau, j'en passe et des meilleurs.
L'intervention de l'Etat ne devrait se limiter qu'au strict nécessaire : la sécurité des biens et des personnes, la justice, l'intégrité du territoire, la représentation nationale, la santé ( et encore pas entièrement ) et surtout le social, le vrai ( Protection des Personnes handicapées et Personnes âgées dépendantes ) car dans ce secteur, aussi incroyable que cela puisse paraitre, c'est le "privé" qui domine !!!
Il y a trop de connivence entre les élus et le monde de la Finance, de l'industrie et des services : quand on voit d'ailleurs que des "grands patrons" de société se mèlent de politique, on voit où cela mène ( exemple les plus connus : MM Tapie et Dassault qui ne sont, en plus, pas les "pires").
En outre, il devrait y avoir entre la représentation locale et nationale, d'une part et l'argent privé d'autre part, une ligne infranchissable délimitée par une autorité supèrieure : l'Etat n'intervient pas et aucune personne morale ne finance les partis ou font du lobbying pour faire du trafic d'influence...
- Bastien Vert
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- wesker
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Je crois surtout qu'il faut éviter la confusion entre liberalisme économique, neoliberalisme, interventionnisme politique et dirigisme economique.
Le liberalisme est une doctrine attribuant des vertus au libre jeu du marché dans la mesure où celui ci s'exerce de manière loyale.....Or, dans l'hypothèse où justement le marché est deregulée et qu'il se pervertit, le rôle de l'Etat est de veiller à ce que les règles soient respectées...C'est exactement en ce sens que je souhaite aller.
En revanche, je refuse la participation excessive et lourde de l'Etat qui n'a pas pas assumer le travail des entreprises ou de l'initiative et recuse les vertus du dirigisme qui conduise inévitablement à la perte d'attractivité et à la ruine.
Quant au néoliberalisme, c'est une doctrine récente visant à faire croire à l'idée folle d'un marché mondial sans protection qui mets de manière déloyale des produits fabriqués en Europe avec des produits fabriqués par des pays adeptes du dumping social, fiscal, environnemental....Cela aboutit à la desertification industrielle et à l'aggravation de la pauvreté !
Le liberalisme est une doctrine attribuant des vertus au libre jeu du marché dans la mesure où celui ci s'exerce de manière loyale.....Or, dans l'hypothèse où justement le marché est deregulée et qu'il se pervertit, le rôle de l'Etat est de veiller à ce que les règles soient respectées...C'est exactement en ce sens que je souhaite aller.
En revanche, je refuse la participation excessive et lourde de l'Etat qui n'a pas pas assumer le travail des entreprises ou de l'initiative et recuse les vertus du dirigisme qui conduise inévitablement à la perte d'attractivité et à la ruine.
Quant au néoliberalisme, c'est une doctrine récente visant à faire croire à l'idée folle d'un marché mondial sans protection qui mets de manière déloyale des produits fabriqués en Europe avec des produits fabriqués par des pays adeptes du dumping social, fiscal, environnemental....Cela aboutit à la desertification industrielle et à l'aggravation de la pauvreté !
Par contre on peut dire sans se tromper que la totalité des courants libéraux pensent - à tort - que tous les acteurs du marché sont raisonnables et possèdent l'information nécessaire et suffisante pour exercer cette raison. C'est la principale faiblesse de la doxa libérale en fait.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
- Libre penseur
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Je propose la classification suivante :kpmpf a écrit : Je crois surtout qu'il faut éviter la confusion entre liberalisme économique, neoliberalisme, interventionnisme politique et dirigisme economique.
1/Libéralisme économique :
a/libéralisme économique classique
-ultra-libéralisme
-libéralisme conservateur
b/Libéralisme économique néo-classique
-néo-libéralisme
-libéralisme progressiste
2/Interventionnisme économique
-keynésianisme
-étatisme
-socialisme
-communisme
Quant au dirigisme économique, je pense qu'il est inéluctable dans notre économie mondialisé.
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