Qu'en pensez vous ?Trois ans après, Nicolas sarkozy est de retour à Toulon pour prononcer un discours important sur la crise. Voilà les grands points qu'il faut retenir de ce discours.
ÉCONOMIE :
Conjurer la peur
« La fuite en avant dans l’endettement est aujourd’hui impossible, car les prêteurs ne veulent plus prêter. Dès lors commence un nouveau cycle économique, le cycle du désendettement. Un cycle qui ramènera l’économie vers le travail et la production », a déclaré Nicolas Sarkozy lors de son discours de Toulon.
Un discours dans lequel, le Président s’est promis de dire toute la vérité aux Français. Une vérité qui selon, le chef de l’État est « la seule façon de conjurer la peur qui est revenue ».
Le choix du travail
« La financiarisation de l’économie a dégradé la valeur du travail », a déploré le chef de l’État. C’est pourquoi, le Président de la République n’a eu de cesse de répéter que la solution pour sortir de la crise « était le choix de l’effort du travail ».
Au passage, Nicolas Sarkozy en a profité pour mettre un coup de canif aux 35 heures et à la retraite à 60 ans, qui selon lui, « sont des fautes graves dont nous payons lourdement les conséquences et qu’il nous faut aujourd’hui réparer ».
Pour mettre en valeur le travail, le chef de l’État a rappelé quelques-uns des mesures mises en place par son gouvernement comme les allégements de charges ou les heures supplémentaires.
Règle d'or
«Chaque pays de la zone euro doit adopter une règle d'or qui inscrira dans son ordre juridique l'objectif d'équilibre budgétaire». «La France doit l'adopter. L'idéal, si chacun faisait preuve de responsabilités, serait de le faire avant la présidentielle. Si tel n'était pas le cas, il faudrait le faire immédiatement après».
SOCIAL
Un sommet sur l'emploi
Le chef de l'État convie tous les partenaires sociaux, syndicats et patronat, en janvier à un sommet sur l'emploi. Il s'agira de faire des propositions et de trouver des solutions, car «tout n'a pas été essayé», assure Nicolas Sarkozy.
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EUROPE
Vers un nouveau traité européen?
Le président Nicolas Sarkozy a déclaré jeudi que la France milite avec l'Allemagne pour un nouveau Traité de l'Union européenne prévoyant notamment «un véritable gouvernement de la zone euro».
«Plus de discipline, plus de solidarité, plus de responsabilité assumées devant les peuples, un véritable gouvernement économique. Tel est notre vision de l'avenir de la zone euro et de la future réforme des Traités», a déclaré M. Sarkozy.
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Le couple franco-allemand conforté
«L'Allemagne et la France unies, c'est l'Europe tout entière qui est unie et forte. La France et l'Allemagne désunie, c'est l'Europe tout entière qui est désunie et qui est affaiblie. La France et l'Allemagne ont fait le choix de la convergence. Je ne reviendrai jamais sur ce choix. Cela ne veut pas dire que l'une veut se mettre à la remorque de l'autre, ni que les deux veulent renoncer à leur identité jusqu'à se confondre», a-t-il assuré.
Réunion avec Merkel
«Je recevrai lundi prochain à Paris la chancelière (Angela) Merkel et, ensemble, nous ferons des propositions franco-allemandes pour garantir l'avenir de l'Europe».
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A plus tard,