Le Front de Gauche est en gestation et comme c'est un pachyderme, ça peut durer longtemps vu que des micro formations tentent de le rejoindre.wesker a écrit :Le Front de Gauche investit donc des candidats en vue des législatives, cela augure t-il d'une fusion de ces formations au sein de cette nouvelle structure ?
Sur le fonds, l'Europe financière tend à s'imposer à l'Europe des peuples et aux démocraties. Sous prétexte de réformes, de mise en application de la politique de rigueur qui semble aujourd'hui l'alpha et l'oméga de la politique française, on impose aux peuples des techniciens illégitimes chargés d'appliquer des politiques qui conviennent aux agences de notations, aux marchés financiers...
Dernier point nico, je suis surpris de voir aussi intéressé par l'activité politique du Front de Gauche et en même temps de te reconnaître davantage dans la démarche proposée par Mme Arthaud (sachant que malgré tes explications, je doute que les différences, autres que stratégiques, soient claires pour les français.)
Je suis intéressé malgré moi (je me retrouve sur les mêmes terrains mais avec des idées (très) différentes que l'EG et la " gauche de la gauche " (ça veut dire quelque chose au fait :)) par tout ce qui est à ma droite mais au delà du FdG, ça n'a aucun intérêt, c'est la bourgeoisie aux commandes et sans fard...
Assemblée citoyenne
La première assemblée citoyenne du Front de gauche à Lescar s'est tenue le 6 décembre en présence de 150 personnes environ accueillies par Michel Aguer, conseiller municipal.
Elle démarre une série dont l'objectif est de lancer les campagnes des présidentielles et des législatives. Le mouvement d'extrême gauche souhaite « enrichir un programme construit sur différentes sensibilités politiques en vue de faire un chemin commun », a souligné Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF et conseiller municipal de Pau.
L'invitée, Martine Billard, députée de Paris, est venue aborder la planification écologique, l'une des neuf thématiques du programme populaire du Front de gauche publié dans l'ouvrage « L'Humain d'abord ! »
Plus loin que le quotidien
Celle-ci a d'abord rappelé que la crise économique actuelle pour « la première fois se couple avec une crise écologique ». « Une nouveauté à côté de laquelle on ne peut pas passer. C'est une crise qui met en danger la planète nous amenant à réfléchir dans le très long terme tout en intégrant la dimension écologique », a-t-elle spécifié.
« Il faut aller plus loin que de remettre en cause les gestes quotidiens », a rajouté la députée. Martine Billard invite à la réflexion au-delà de l'écologie « d'accompagnement », qui selon elle, reporte l'échéance. « Nous devons penser à la nécessité d'une bifurcation totale du système : penser globalement pour agir localement, produire mieux pour vivre mieux. »
Le public a profité de cette tribune pour ramener le débat à des problématiques plus locales, comme l'A 65 et la Pau-Oloron. Quelques représentants du Code Béarn étaient dans la salle.
« L'avenir n'est pas autoroutier et on fait des routes », a lancé Michel Aguera. Alors que Martine Billard a globalisé les propos en faveur des circuits courts : « Pourquoi tant de camions ? Nous devons partir de ce que produit un territoire et l'adapter en fonction. »
Cécile Van Espen