Tout est relatif, Politicien.
Sauf que pour un employeur il est plus simple de retrouver un salarié, alors qu'il est plus difficile pour un salarié de retrouver un employeur.
Quant un employeur a engagé un type qui ne connait rien à l'entreprise, l'a formé pendant des mois ou parfois des années, le chantage au départ de celui qui se croit indispensable ne fait pas plaisir. On ne remplace pas, par exemple, une secrétaire au courrant des dossiers d'un simple coup de fil.
Mps tu parle de positiver, des syndicats dénoncent les "pressions" imposées aux salariés après le suicide d'un cadre de 51 ans qui a fait de son travail la "seule cause" de son geste. "Je me suicide à cause de mon travail à France Télécom. C'est la seule cause", a écrit ce fonctionnaire de 51 ans, dans une lettre adressé à sa famille et communiquée, selon sa volonté, à ses collègues et aux délégués du personnel, où il dénonce notamment l'"urgence permanente", la "surcharge de travail", l'"absence de formation", la "désorganisation totale de l'entreprise" et le "management par la terreur".
Si c'était le cas, il n'y aurait évidemment pas qu'un salarié à se suicider ! Il faut voir les raisons profondes qui ont induit ce geste : manque de confiance en soi, crainte du rejet familial, que sais-je. Un suicide n'a jamais une seule cause. Sa déclaration est évidemment le dernier cadeau qu'il pouvait faire à sa famille, en espérant qu'elle donne ouverture à des dommages et intérêts.
Selon Patrick Ackermann (Sud-PTT), depuis février 2008, 18 suicides et 10 tentatives de suicides ont eu lieu à France Télécom, qui emploie 102.254 salariés, dont 70% de fonctionnaires.
Cela fait 0,000176 %. Est-ce un taux anormal ?
http://suicide.ecoute.free.fr/quizz/SE_ ... _2005.html
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)