La croissance Française

[Narbonne]

"Le jour où le gouvernement annonce son coup de pouce au SMIC, l'Insee prévoit une baisse du pouvoir d'achat sans précédent depuis... vingt-huit ans."

l'article

C'est pas demain que la consommation va repartir.

[mps]

A mettre en concordance avec une augmentation record de 1,3 % du chômage ce mois-ci !

Du jamais vu ...

[Lucas]

C'est tout simplement à mettre en corrélation avec le fait que les plans sociaux ont été décalé après l'élection présidentielle, d'où la forte hausse du mois de mai.

De toute façon si la croissance ne redémarre pas, le chômage ne baissera pas.

[mps]

Et comment la croissance redémarrerait-elle avec vos mesures à la noix ?

[Lucas]

Attendons au lieu de juger alors ?

[mps]

En attendant, le plan d'austérité "roule" en Belgique depuis 6 mois.

Ecrasé, meurtri, le peuple belge ?

Chiffre des agences de voyage : le belge partira autant en vacances que l'an dernier, aussi loin aussi longtemps, et dans des hôtels que niveau équivalent ou supérieur.

Une rigueur bien construite n'a rien d'un supplice, vous devriez essayer icon_biggrin

[racaille]

Le rapport de l'Insee montre aussi quelques statistiques intéressantes sur les inégalités sociales dans ce pays. Par exemple les 20% de ménages les plus riches possèdent 71% du patrimoine ; ces 20% de ménages les plus aisés ont un patrimoine 8 fois plus élevé que celui des 20% des ménages les moins aisés ; Ces 20% détiennent aussi les trois quart du montant total de l'épargne ; le patrimoine net des moins de 30 ans est 10 fois inférieur à celui des 60-69 ans...

[Nombrilist]

"Chiffre des agences de voyage : le belge partira autant en vacances que l'an dernier"

Très bel enfumage. Et comparativement à il y a 5 ans (avant la crise) ?

[Narbonne]

Dans l'enquete de l'IPSOS on s'aperçoit que les belges ne partent pas beaucoup en vacances par rapport aux autres pays europeens. Les belges - 2 points et la France + 2 points.

l'enquete Ipsos

[GIBET]

Nouveau plan d'austérité en BelgiqueRéagir

Le gouvernement belge a décidé tôt dimanche d'un nouveau train de mesures d'austérité de 1,82 milliard d'euros destiné à limiter le déficit budgétaire à 2,8% du PIB en 2012 et respecter ainsi ses engagements européens.

Après six jours de négociations ardues entre les six partis de la coalition gauche-centre-droite au pouvoir, le gouvernement "a décidé de réaliser un assainissement budgétaire complémentaire de 1,82 milliard d'euros", a indiqué le Premier ministre, Elio di Rupo, dans un communiqué.

A cette somme, s'ajoute un nouveau matelas de 650 millions d'euros en réserve, pour parer tout nouveau recul de la croissance. "La Belgique respecte ainsi ses engagements à l'égard de l'Union européenne", a-t-il ajouté.

Les ministres, qui planchaient sur les mesures depuis le 4 mars, ont "fait le choix de la rigueur soutenable afin d'encourager la relance économique", selon le communiqué. Ils ont "aussi fait le choix de mesures justes et équilibrées. Malgré un contexte très difficile, le pouvoir d'achat des citoyens est préservé et la compétitivité des entreprises est sauvegardée", a-t-il assuré.

M. di Rupo, entré en fonctions le 6 décembre dernier après 541 jours de crise politique, devait détailler ces décisions au cours d'une conférence de presse dimanche matin.

Ces nouvelles mesures de rigueur viennent s'ajouter au précédent plan d'économies, de plus de 11,3 milliards d'euros, décidé fin 2011 en vue de rétablir l'équilibre budgétaire du royaume, dont le déficit budgétaire a atteint 3,8% du PIB en 2011.

Le gouvernement s'est basé sur des prévisions d'une croissance quasi-nulle en 2012, avec une hausse du PIB de 0,1%, alors qu'il avait initialement envisagé +0,8%.

Belgique : nouveau plan d'austérité
belgique-france-elio-di-rupo.jpgLa Belgique vient de décider dimanche de mettre en place une nouveau plan d'austérité.

Des mesures vont être prises afin de limiter le déficit budgétaire à 2,8% du PIB en 2012. Objectif : respecter ses engagements vis à vis de l'Union européenne.

Après six jours de tractations entre les six partis de la coalition gauche-centre-droite au pouvoir, le gouvernement "a décidé de réaliser un assainissement budgétaire complémentaire de 1,82 milliard d'euros", a ainsi indiqué le Premier ministre, Elio di Rupo, dans un communiqué. S'ajoute à cela un nouveau matelas de 650 millions d'euros en réserve, en vue d'éviter un nouveau recul de la croissance.

"Avec ce budget, notre pays est un des meilleurs élèves en Europe", a affirmé tout net le Premier ministre socialiste Elio di Rupo, en saluant un effort sans précédent dans l'histoire du royaume.

L'objectif est de limiter le déficit budgétaire à 2,8 % du PIB en 2012, contre 3,8 % en 2011, en vue au final de respecter les"engagements à l'égard de l'Union européenne", laquelle fixe un maximum à 3 %.

Précisons également qu'au début de l'année, la Commission européenne avait exhorté la Belgique à trouver de nouvelles sources économies. L'UE réagissant ainsi à l'abaissement des prévisions officielles de croissance du gouvernement belge pour 2012, ramenées à +0,1 % contre +0,8 % initialement.

Les ministres ont "fait le choix de la rigueur soutenable afin d'encourager la relance économique", estime le communiqué.

Ils ont "aussi fait le choix de mesures justes et équilibrées. Malgré un contexte très difficile, le pouvoir d'achat des citoyens est préservé et la compétitivité des entreprises est sauvegardée", est-il par ailleurs indiqué.

La Belgique souhaite avant tout relancer la croissance par une augmentation des recettes de l'Etat via une hausse des taxes. Principaux secteurs visés : les transactions boursières et le tabac. Une répression accrue de la fraude devra également être mise en place.

Des économies devront être également réalisées dans les dépenses via notamment une révision à la baisse de livraisons d'hélicoptères.

Ces nouvelles mesures viennent s'ajouter au précédent plan d'économies, lequel s'élève à plus de 11,3 milliards d'euros. Décidé fin 2011, il est destiné à rétablir l'équilibre du budget du royaume.

Sources : AFP, Reuters, Le Monde
Par Elisabeth Studer le 11 mars 2012

En fait ce ne sont pas des plans excessifs ...ni innovants en idée!
Merci Monsieur le Premier ministre socialiste Elio di Rupo

Elio Di Rupo a répété devant les députés que la Belgique n'entendait nullement modifier son système de pensions, mais oeuvrer plutôt à mieux faire coïncider âgé légal et âgé effectif de départ à la retraite.

Il a également rejeté toute suppression du système d'indexation. "La recommandation de la Commission sur ce sujet est trop prescriptive ou restrictive", a-t-il jugé, à la veille du sommet européen où les 27 seront appelés à endosser ces recommandations de la Commission aux Etats membres.

"Je ne voudrais pas qu'Angela Mekel disparaisse"

Quant au contenu de la note rédigée par Herman Van Rompuy, Elio Di Rupo a pointé plusieurs "éléments très importants" à ses yeux, citant la régulation financière, le renforcement de l'intégration budgétaire, et les efforts pour renforcer la légitimité démocratique.

Le Premier ministre s'est dit ouvert à de nouvelles contraintes en matière de responsabilité, tout en plaidant pour une solidarité plus effective entre partenaires européens.

Devant les députés, Elio Di Rupo n'a toutefois pas caché ses doutes quant à l'effet réel des mesures sur les marchés financiers.

"Ca ne sera pas suffisant. Il faut une analyse beaucoup plus fine", a-t-il jugé, prenant le cas de l'Espagne en exemple qui, "malgré l'exemplarité du suivi d'une série de recommandations", n'a pas vu ses taux d'emprunts diminuer, a-t-il souligné.

Le Premier ministre a reconnu que le débat européen de ce jeudi et vendredi ne serait pas une sinécure, chaque dirigeant ayant "sa propre réalité nationale". Et Elio Di Rupo d'évoquer notamment les propos prêtés à la chancelière allemande Angela Merkel qui, farouchement opposée à l'introduction d'euro-obligations, aurait assuré mardi soir que celles-ci ne verraient pas le jour "aussi longtemps que je vivrai".

"Je ne voudrais pas qu'elle disparaisse pour une question d'euro-obligations...", a ironisé le Premier ministre devant les députés.

Face à pareilles exigences, Elio Di Rupo a jugé qu'il pourrait être utile d'élaborer une liste des solutions alternatives disponibles. "Si une chose n'est pas possible. Que fait-on alors? " a-t-il interrogé. "Car on ne peut pas laisser les choses comme cela...".

Un homme sage ce socialiste et plein d'humour

[mps]

Chiffre des agences de voyage : le belge partira autant en vacances que l'an dernier"

Très bel enfumage. Et comparativement à il y a 5 ans (avant la crise) ?


Rien à foutre de la crise, le marché est en constante expansion.


Selon Eurostat, l'office européen de statistiques, les citoyens habitant en Belgique ont effectué 10,7 millions de voyages touristiques l'an dernier, dont 76% se sont déroulés en dehors des frontières.

Seuls les habitants du Grand-Duché de Luxembourg font mieux en terme de statistiques: près de 100% d'entre eux partent à l'étranger.

10,7 millions de voyages touristiques à l'étranger, pour une population de 10 millions.

[artragis]

10,7 millions de voyages touristiques à l'étranger, pour une population de 10 millions.

Partir deux fois, y'a pas que 50% des familles belges qui le font...

[mps]

Dans l'enquete de l'IPSOS on s'aperçoit que les belges ne partent pas beaucoup en vacances par rapport aux autres pays europeens. Les belges - 2 points et la France + 2 points.

l'enquete Ipsos

L'enquête porte sur des départs en vacances qui, pour les français, ne sont simplement que des mouvements à l'intérieur du pays, souvent dans la famille ou chez des proches.

Les chiffres que je te donne sont ceux de belges - qui ne comptabilisent pas ces petits déplacements - mais sont ceux des agences de voyage, qui ne traitent que de voyages à l'étranger, du mini-trip à Prague aux vacances en Indonésie en passant par les "all inclusive" sur le pourtour méditerranéen.

[artragis]

c'est ce qu'on te disait, tes stats ne sont pas suffisantes... la belgique est un petit pays où la vie est chère, donc forcément il est plus évident pour un belge d'aller passer le week-end en France, quitte à ce que ce soit sur stella plage (Pas de Calais) plutôt qu'en Belgique. Et dans ce truc les belges font un voyage aussi grand que le Français qui passe du Nord à Bordeau, Toulouse, Marseille...

[mps]

Raconte tout ce que tu veux.

L'essentiel est la progression du chiffre pour nos tours operators.

Côté français, outre qu'il est rare d'en rencontrer hors francophonie, ils ne sont guère appréciés !

http://www.tourmag.com/Etude-les-Franca ... 33194.html

Je suis frappée, par exemple, lorsque je descends dans des hôtels à l'étranger, de trouver dans ma chambre de la documentation en anglais, arabe, russe, chinois, japonais, espagnol, italien, parfois flamand, mais rarement français ! Même en Turquie, qui était naguère carrément francolâtre ...

Tiens je relis le lien que je viens de mettre, et les commentaires qui le suivent (!)

Au coimmentaire 10, il est signalé que 10 % seulement des français vont à l'étranger (contre 60 % des belges). Cela s'explique évidemment en partie par votre incroyable variété de paysages et de climats, qui fait de la France un des plus beaux pays du monde. Mais pas seulement ...