Le congrès de l'UMP, où les militants éliront à l'automne leur président, constitue le nouvel horizon pour les rivaux Jean-François Copé et François Fillon, chacun voulant devenir le chef de l'opposition en vue de la présidentielle de 2017, leur même objectif. Il n'y a plus de président de l'UMP depuis l'élection en 2007 du dernier en date, Nicolas Sarkozy, à la présidence de la République. Le poste a été en quelque sorte "gelé" pendant le quinquennat. Les statuts du parti prévoient que, durant cette période, la direction de l'UMP est assurée par un secrétaire général et deux adjoints, élus non pas par les militants mais par le bureau politique, "gouvernement" de l'UMP.
Le poste de secrétaire général est occupé depuis fin 2010 par Jean-François Copé, qui veut devenir président de l'UMP, une fonction également convoitée par l'ex-Premier ministre, François Fillon, même si ni l'un ni l'autre n'ont encore fait officiellement acte de candidature. Jean-François Copé a indiqué dimanche que, conformément aux statuts de l'UMP, il proposerait de convoquer "en novembre" le congrès, une décision qui sera entérinée par le bureau politique. Pour le secrétaire général, c'est "à la fin de l'été" que les candidats pourront avancer leurs propositions.
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Et de deux. Après Valérie Pécresse, ancienne ministre du budget, c'est au tour de Laurent Wauquiez, ancien ministre de la recherche, d'apporter son soutien à François Fillon contre Jean-François Copé dans la bataille pour la présidence de l'UMP qui se déroulera lors d'un congrès fin novembre.
Dans une interview au Figaro, il affirme : "Regagner ne va pas être facile, et on ne peut pas faire comme si on allait continuer comme avant à la tête de l'UMP. Si l'on veut être à la hauteur des enjeux qui attendent notre famille politique, il faut nous rassembler, et François Fillon est incontestablement le mieux placé pour le faire." Il l'appelle même à se déclarer avant la fin de l'été. La stratégie des fillonistes est claire : accélérer le calendrier pour imposer la candidature de l'ancien chef du gouvernement dans les esprits et faire passer M. Copé pour le diviseur.
Pour l'animateur de la droite sociale, les cinq années que M. Fillon a passées à Matignon "lui ont forgé une incontestable stature d'homme d'Etat. Il a une cote de popularité très solide, et nous en avons bien besoin pour reconquérir des positions. Il est aussi celui qui peut faire la synthèse entre les approches de notre famille politique : il allie la fermeté républicaine sur les sujets régaliens, une vision pragmatique de l'Europe et enfin et surtout le courage de dire la vérité aux Français, notamment sur les finances publiques".
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Qu'en pensez vous ?Des proches du maire de Bordeaux assurent qu'il pourrait prochainement briguer la tête de l'UMP.
Alain Juppé, la troisième voie pour éviter le match Copé-Fillon ? L'hypothèse d'une candidature de l'ex-ministre des Affaires étrangères à la présidence de l'UMP devient de plus en plus réaliste. Figaro, Atlantico.fr, i-Télé… de nombreux médias, qui tiennent leurs informations de "proches" d'Alain Juppé, assurent que sa décision est déjà prise. Selon les deux premiers, il pourrait même annoncer sa candidature dès la semaine prochaine.
"La forme et l'heure ne sont pas arrêtées, le principe oui", assure en effet un fidèle du maire de Bordeaux cité par le Figaro. "Alain Juppé souhaite que l'UMP se concentre sur ses valeurs fondatrices, se situe clairement face au FN, appelle au rassemblement de toutes les familles qui composent la droite et le centre et ne devienne pas prématurément l’écurie d’un candidat à la présidentielle de 2017", justifie samedi une autre source citée par Atlantico.fr
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A plus tard,