L'emprunt national

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Georges
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Message non lu par Georges » 31 août 2009, 16:50:00

 - 50 % des français ne paient pas d'impôts (contre en moyenne 10 % dans les autres pays voisins).

Cela existe depuis longtemps et Sarkozy n'y est pour rien.

-  discount pour les démunis sur toutes les fournitures (gaz, électricité, tv,tel, etc

C'est faux, les plus démunis paieent le même prix que les autres pour l'EFF, le gaz... C'est vrai que les plus pauvre ont une réduction de 5 euros par mois sur leur facture téléphonique, mais cela date de Chirac. Rien de nouveau avec Sarkozy.

- aide sociale la plus élevée d'UE.

il me semble qu'elle est plus importante dans les pays Nordique, de toute façon cette aide sociale date des années Miterrant er Sarkozy n'y est toujours pour rien.

- cours de remédiation gratuits pour les gosses à la traîne,

Cela ne date pas de Sarkozy

- hausse des alocations

Depuis toujours les allocations suivent péniblement le coût de la vie. Toujours rien de nouveau du côté Sarkozy à part l'augmentation d'allocation des handicapé et des petites retraites qui devaient augmenté de 25% (promesse non tenue)

Tu vois comme mois, tu n'as rien trouvé sur les bontés offertes aux plus démunis par Sarkozy.

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politicien
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Message non lu par politicien » 31 août 2009, 17:03:00

Bonjour,
 C'est aujourd'hui la journée du recadrage ? Car ça commence à être un peu lassant, si vous pouviez un peu revenir au sujet, et parler de l'emprunt, il me semble que c'est un sujet important non ?  D'ailleurs voici l'analyse de Grégoire Sentilhes, Président de NextStage et des Journées de l'Entrepreneur.  Cet emprunt national est il une bonne chose ? Certainement, ce grand emprunt national est une initiative forte, au bon moment. C'est la preuve que le gouvernement  a décidé d'agir pour permettre à l'économie française, de sortir de cette crise, avec l'objectif d'être performant et plus compétitif. Par le passé, la France a toujours mis beaucoup plus de temps que ses concurrents à rebondir et profiter des nouvelles vagues de croissance,  car elle "subissait" les récessions et était moins "agile". La reprise passe par l'identification et l'investissement sur les nouveaux territoires de croissance. Il faut désormais se projeter vers le long terme et sortir de cette vision de court terme. L'emprunt doit donc financer des investissements orientés vers des secteurs d'avenir, là où se situent les innovations structurantes, porteuses de richesses.   Quel doit être le montant de cette emprunt et comment le financer ? Pour que cet emprunt soit efficace, il faudrait qu'il s'élève, au minimum, à 50 milliards d'euros, afin d'avoir un impact à la hauteur des ambitions d'un pays qui veut défendre sa position de 5ème économie mondiale. Si cet emprunt est bien investi, il sera rentable et ne coûtera ni à l'Etat ni aux Français. Pour cela, l'Etat doit se fixer un objectif de rentabilité compris entre 8 et 10% et choisir des investissements dont le rendement est supérieur au coût de la dette qui ne devrait pas dépasser les 5%. La grande majorité du plan pourrait être financée en réorientant une partie de l'épargne disponible des Français, soit plus de 1200 milliards d'euros en assurance vie et non compris les 300 milliards d'euros du livret A. Il faut utiliser une partie de ces fonds pour financer la recherche dans les secteurs porteurs de croissance et renforcer les fonds propres des PME les plus dynamiques, à travers du FSI (Fond stratégique d'investissement) et de France Investissement.   Quels sont donc ces secteurs porteurs de la croissance française ? Tout d'abord, il faut concentrer les efforts d'investissement autour de la croissance verte et les innovations qu'elle engendre. C'est la clé de notre compétitivité économique et de la survie de notre modèle social du 21ème siècle. L'Etat devrait, par exemple, investir dans les technologies de smart grid, réseau de distribution d'électricité "intelligent" qui utilise la même architecture que les autoroutes de l'information, ou réseau internet haut débit,  pour optimiser la distribution et l'échange de production d'énergie produite sur le territoire. Ensuite, il faut continuer à investir dans la dissémination d'internet et des technologies de l'information, qui boostent la croissance parce qu'elles améliorent la productivité et la compétitivité des entreprises. Enfin, il faut concentrer une part des investissements vers l'économie du quaternaire, c'est à dire des produits intégrant des biens dans les services à valeur ajoutée. Il faut s'éloigner du modèle de la production et de la consommation de masse pour privilégier l'usage de services à valeur ajoutées intégrant des produits et non délocalisables, qui créeront une nouvelle vague de  richesse et d'emplois.  Qu'en pensez vous ?   A plus tard, 
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Message non lu par mps » 31 août 2009, 17:14:00

Je pense qu'il faut attendre les détails du projet, plutôt que de parler de ce qu'on ne sait pas.

Pour Georges : l'aide sociale étant la plus généreuse du monde,que veux-tu faire de plus (encore qu'il y a un tas de mesure, vue aux retransmission du l'Assemblée, mais que je ne collationne pas).

Ne fatasme pas sur la Suède : personne ne reçoit un cent daide sociale sans solides contre-parties.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par wesker » 31 août 2009, 20:36:00

Effectivement, l'emprunt est une piste interessante de relance de notre économie en ce sens qu'il constitue un projet économique auquel les français apporteront ou non leur adhesion et donc leur implication.

Pour le reste, il convient de definir les pistes et les gisements de croissance et Alain Juppé semble disposer de toutes les compétences necessaires pour les designer...Il a d'ailleurs commencé à le faire, avec lucidité en citant, par exemple les investissements nécessaires en matière de santé, de technologie qui peut être une piste industrielle sérieuse au niveau européen, le durable ou encore le numérique.

En revanche, je reste interrogatif sur le coût de cette opération qui, si elle offre l'avantage de l'indépendance financière, est tout de même bien plus important qu'un emprunt réalisé auprès des marchés comme cela se fait depuis des décennies sans tambours ni trompettes.

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Message non lu par mps » 31 août 2009, 20:45:00

Disons que l'emprunt national n'entame pas la balance des paiements.
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Message non lu par wesker » 01 sept. 2009, 12:16:00

Au vu de la charge financière qu'il va impacter au travers le remboursement des intérets, il alterera inevitablement la balance des paiements.

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Message non lu par mps » 01 sept. 2009, 17:16:00

Non, Kpm... Des intérêts redistribués par la France à des français, c'est de l'argent qui circule en interne, et n'a donc aucun impact sur la balance des paiements, qui ne comptabilise que les transactions internationales.
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Message non lu par wesker » 03 sept. 2009, 09:50:00

Les intérêts sont versés aux prêteurs, c'est à dire ceux qui ont les moyens d'immobiliser leurs liquidités et qui disposent d'un patrimoine leur permettant de procèder à cette opération alors que la charge sera payée par tout les français.

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Message non lu par Georges » 03 sept. 2009, 11:22:00

kpmpf a écrit :Les intérêts sont versés aux prêteurs, c'est à dire ceux qui ont les moyens d'immobiliser leurs liquidités et qui disposent d'un patrimoine leur permettant de procèder à cette opération alors que la charge sera payée par tout les français.
Tout à fait d'accord, ce sont encore les plus riches qui profiteront des avantages de cet emprunt. Personnellement, je ne participerais pas à cet emprunt.

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Message non lu par mps » 03 sept. 2009, 12:09:00

Les intérêts sont versés aux prêteurs, c'est à dire ceux qui ont les moyens d'immobiliser leurs liquidités et qui disposent d'un patrimoine leur permettant de procèder à cette opération alors que la charge sera payée par tout les français.
Evidemment : c'et le cas de tous les emprunts (encore qu'en France, 50 % des gens ne paient rien du  tout ...)

Las français dégoulinent d'épargne (5.000 milliards d'euros !) même s'ils ont l'épargne angoissée !!!

http://www.jacquesmarseille.fr/Actualit ... pargne.asp

Ceci dit, emprunter à l'intérieur du pays est totalement différent, et bien moins onéreux macro-économiquement. Les intérêts versés reviennent directement dans le circuit économique.
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Message non lu par wesker » 03 sept. 2009, 13:23:00

Encore une vanne....Emprunter auprès des français présente l'avantage de les faire adherer à un plan d'action mais présente aussi l'inconvenient de devoir attribuer un taux de rémuneration plus important qu'un emprunt souscrit auprès des marchés.

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Message non lu par mps » 03 sept. 2009, 17:24:00

Pourquoi ?
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Message non lu par wesker » 03 sept. 2009, 23:23:00

Tout simplement pour que cette opération soit attractive pour les souscripteurs.

Pourquoi les français prêteraient il l'argent à l'Etat à 2% avec obligation de le bloquer alors qu'il peut bénéficier de ce taux au travers des comptes sur livrets disponibles à tout moment ?

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Message non lu par politicien » 07 oct. 2009, 21:08:00

Bonjour,

Le gouvernement a réuni des hauts responsables de la recherche en France afin de présenter 29 projets de financement dans le cadre du grand emprunt national annoncé par Nicolas Sarkozy pour 2010.  "Je souhaite que nous utilisions l'opportunité exceptionnelle du grand emprunt pour faire faire un saut technologique à notre pays", a déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche Valérie Pécresse à l'ouverture d'un séminaire de réflexion réunissant chercheurs et représentants du monde économique.   Les grands axes du séminaire ont été définis au cours de l'élaboration d'une stratégie nationale de recherche et d'innovation (SNRI), à laquelle ont participé quelque 600 chercheurs.  Les trois domaines prioritaires identifiés sont la santé et les biotechnologies, l'environnement et les écotechnologies, ainsi que l'informatique, la communication et les nanotechnologies.  "Nous devons casser les barrières artificielles entre le public et le privé", a aussi souligné Valérie Pécresse. Aucun espace propre n'a été réservé aux sciences humaines et sociales (SHS) car "elles doivent irriguer l'ensemble des domaines de recherche identifiés", a déclaré pour sa part la présidente du comité de pilotage de la SNRI, la sociologue Danièle Hervieu-Léger.   Si l'accent est mis sur la recherche partenariale entre le public et le privé et la création de ponts entre la recherche et l'innovation industrielle, le comité de pilotage a néanmoins réaffirmé "la centralité de la recherche fondamentale".  Au total, 29 propositions ont été couchées sur le papier. On y trouve par exemple la "dotation en capital de dix fondations adossées à des pôles d'excellence de soins, de recherche et de valorisation sur les grands défis de la santé publique".  Devraient aussi être financés dans le cadre du grand emprunt des observatoires de l'environnement pour mieux comprendre les interactions entre la faune, la flore et l'être humain ou encore la modélisation des écosystèmes grâce au renforcement des traitements de données.   Le séminaire doit permettre de hiérarchiser les 29 projets retenus, que Mme Pécresse présentera mercredi à la commission Juppé-Rocard sur le grand emprunt national, a-t-on appris auprès du ministère.   Qu'en pensez vous ?   A plus tard,  
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Message non lu par wesker » 07 oct. 2009, 22:06:00

Je pense effectivement que la recherche et l'innovation doivent être encouragée, impulsée par l'Etat qui se doit de favoriser les passerelles qui peuvent exister entre le public et le privé.

Si l'Etat n'a pas vocation à tout faire dans la vie économique, il doit permettre aux acteurs de le réaliser dans les meilleures conditions et c'est précisément pour cela que j'approuve cette orientation.....Evidemment, il conviendra de se prononcer sur le projet définitif ainsi que l'impact sur la compétitivité que ces investissements auront à terme.

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