Molex : les salariés acceptent le plan social
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Bonjour, Cela faisait onze mois qu'ils refusaient la fermeture programmée de leur usine à Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne), mardi soir, les salariés de Molex ont finalement accepté d'entériner le plan social, qui doit se traduire par le licenciement des 283 salariés. Sous la pression de la direction du groupe américain, qui avait fixé le 15 septembre comme date butoir des négociations sur l'indemnisation des licenciements, et après l'annonce d'une reprise partielle par un fonds de pension américain, HIG, les salariés ont voté à bulletins secrets. Dans une ambiance lourde, ils se sont prononcés par 140 voix contre 74 pour que leurs élus au comité d'entreprise "entérinent" ce plan. Celui-ci devrait leur permettre de toucher environ un mois de salaire par année d'ancienneté, a indiqué un des représentants syndicaux, ainsi que le paiement des jours de grève de juillet et août. "On en vient à accepter ce qu'on refusait en juillet", regrettait le délégué CGT Guy Pavan. Sur le front intersyndical CGT-CFDT-FO-CGC-CFTC, des nuances se sont fait jour pour la première fois. Le secrétaire du comité d'entreprise, Denis Parise (CGT), n'a pas donné de consigne de vote et Guy Pavan a lancé "Quoi que vous décidiez, on vous suivra !", tandis que les autres organisations syndicales traduisaient la lassitude générale. Peu avant minuit, le ministre de l'industrie, Christian Estrosi, a salué "un dénouement positif grâce à un plan de sauvegarde de l'emploi de grande qualité". "Les 283 salariés conserveront 100 % de leur rémunération pendant neuf mois et un cabinet de reclassement interviendra durant quinze mois", a-t-il assuré. Le ministre a évalué à "plus de 17 millions d'euros" les indemnités dont bénéficieront les salariés. La direction de Molex a fermé "provisoirement" l'usine de Villemur depuis le 6 août pour des raisons de sécurité. La fermeture définitive est prévue à la fin octobre. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Se faire payer sa grève, c'est un summum de manque d'honneur à la française icon_evil Jamais entendu parler de cela nulle part ailleurs.
Pour ce qui est du boulot, tu crois qu'on a stoppé toute embauche pendant la crise ? icon_biggrin
Il vaut bien mieux chercher tout seul, plutôt que quand une masse de collègues font pareil.
Pour ce qui est du boulot, tu crois qu'on a stoppé toute embauche pendant la crise ? icon_biggrin
Il vaut bien mieux chercher tout seul, plutôt que quand une masse de collègues font pareil.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
pour le paiement de la grêve, je suis d'accord que c'est un peu limite. A titre individuel, c'est quelque chose que j'ai un peu de mal a avaler. Maintenant, si la direction l'accorde ... que veux tu, c'est la vie.
Pour ce qui est de la recherche de Taff, le public visé par ces licenciements n'est pas facilement reclassable. Très peu mobiles, ils sont souvent propriétaires, endettés, et si ils partent pour une autre région ils venderont leur logement à perte, ce qui leur empêchera d'en acheter un autre. Dans les bassins d'emploi, tant qu'il y en a, il y a une bonne côte immo, dès que les usines ferment, c'est le marasme.
La ils partent avec un pécule qui compense un peu, ou qui donne le temps de prendre du temps pour vendre ou louer leur appart.
Ils ont plus de chances ainsi. cela étant, ça va être dur pour les anciens (+ de 20 ans de boite) qui ne sont pas formés, et sont peu attractifs pour le marché de l'emploi.
Pour ce qui est de la recherche de Taff, le public visé par ces licenciements n'est pas facilement reclassable. Très peu mobiles, ils sont souvent propriétaires, endettés, et si ils partent pour une autre région ils venderont leur logement à perte, ce qui leur empêchera d'en acheter un autre. Dans les bassins d'emploi, tant qu'il y en a, il y a une bonne côte immo, dès que les usines ferment, c'est le marasme.
La ils partent avec un pécule qui compense un peu, ou qui donne le temps de prendre du temps pour vendre ou louer leur appart.
Ils ont plus de chances ainsi. cela étant, ça va être dur pour les anciens (+ de 20 ans de boite) qui ne sont pas formés, et sont peu attractifs pour le marché de l'emploi.
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