17 nouveaux médicaments non remboursés
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Bonjour, Tanakan, Biafine, Dexeryl… les malades verront bientôt ces médicaments beaucoup moins bien remboursés par la Sécurité sociale. Leur taux de remboursement passerait en effet de 35 % à 15 % dès l’année prochaine. Selon «le Parisien» - «Aujourd'hui en France», cette mesure de déremboursement pourrait concerner au moins 17 médicaments. Elle serait inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2010 examiné dans les prochaines semaines par les députés.
Les médicaments dans le collimateur sont ceux que l’on peut obtenir avec ou sans ordonnance et qui, selon la Haute Autorité de santé, présentent un « service médical rendu insuffisant ». Seraient visés notamment les médicaments destinés à lutter contre les hémorroïdes (Titanoréïne), à traiter les brûlures (Biafine, Dexeryl), ou encore des vasodilatateurs (comme le Vitalogink). Pour tous « les médicaments dont l’efficacité médicale n’est pas prouvée », le ministre du Budget, Eric Woerth, a prévenu : « La question du taux de remboursement est posée. »
L’objectif de cette nouvelle vague de déremboursements est simple. Il s’agit de combler un petit peu plus le trou de la Sécu en diminuant les dépenses. Et de la faire à un moment où, crise oblige, le déficit de la Sécu devrait dès cette année dépasser les 20 milliards d’euros. Mais que changera pour le patient ce retrait de l’assurance maladie ? Difficile à dire. Tout dépendra de l’attitude des complémentaires santé. Elles peuvent mettre la main à la poche ou choisir de retirer aussi leur prise en charge.
La Mutualité française, qui regroupe l’essentiel des mutuelles, attend de connaître la décision officielle du gouvernement avant de se prononcer. « Je ne sais pas ce que va faire le gouvernement », explique Jean-Pierre Davant, son président. Mais la partie semble déjà jouée. « Nous avons toujours eu la même position sur la prise en charge du médicament, poursuit Jean-Pierre Davant. Si la Haute Autorité de santé juge que le service médical rendu par un médicament est insuffisant, il est normal que ce médicament ne soit plus pris en charge. » Et le patron de la Mutualité Française d’enfoncer le clou : « Il faut choisir. Soit le médicament est utile et on le rembourse. Soit il ne l’est pas et on ne le prend plus en charge. » Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Les médicaments dans le collimateur sont ceux que l’on peut obtenir avec ou sans ordonnance et qui, selon la Haute Autorité de santé, présentent un « service médical rendu insuffisant ». Seraient visés notamment les médicaments destinés à lutter contre les hémorroïdes (Titanoréïne), à traiter les brûlures (Biafine, Dexeryl), ou encore des vasodilatateurs (comme le Vitalogink). Pour tous « les médicaments dont l’efficacité médicale n’est pas prouvée », le ministre du Budget, Eric Woerth, a prévenu : « La question du taux de remboursement est posée. »
L’objectif de cette nouvelle vague de déremboursements est simple. Il s’agit de combler un petit peu plus le trou de la Sécu en diminuant les dépenses. Et de la faire à un moment où, crise oblige, le déficit de la Sécu devrait dès cette année dépasser les 20 milliards d’euros. Mais que changera pour le patient ce retrait de l’assurance maladie ? Difficile à dire. Tout dépendra de l’attitude des complémentaires santé. Elles peuvent mettre la main à la poche ou choisir de retirer aussi leur prise en charge.
La Mutualité française, qui regroupe l’essentiel des mutuelles, attend de connaître la décision officielle du gouvernement avant de se prononcer. « Je ne sais pas ce que va faire le gouvernement », explique Jean-Pierre Davant, son président. Mais la partie semble déjà jouée. « Nous avons toujours eu la même position sur la prise en charge du médicament, poursuit Jean-Pierre Davant. Si la Haute Autorité de santé juge que le service médical rendu par un médicament est insuffisant, il est normal que ce médicament ne soit plus pris en charge. » Et le patron de la Mutualité Française d’enfoncer le clou : « Il faut choisir. Soit le médicament est utile et on le rembourse. Soit il ne l’est pas et on ne le prend plus en charge. » Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Je pense à tous ces petits vieux, gros consommateurs de médicaments, qui n’ont qu’une maigre retraite et pas de mutuelle, ceux-là ne pourront plus acheter les médicaments nécessaires à leur santé, que leur médecin leur prescrivait parce qu’il les jugeait nécessaires.
A qui fera-t-on croire que ces médicaments, que l’on a remboursés pendant des années, subitement sont jugés inefficaces ? Et si c’était le cas, pourquoi continuer à les rembourser, même à hauteur de 15 % ? Tout ça est cousu de fil blanc.
A qui fera-t-on croire que ces médicaments, que l’on a remboursés pendant des années, subitement sont jugés inefficaces ? Et si c’était le cas, pourquoi continuer à les rembourser, même à hauteur de 15 % ? Tout ça est cousu de fil blanc.
Oui, mais compte tenu des sommes énormes englouties dans ce gouffre financier, ne faudrait il pas remettre un peu les choses à plat.
Il faut désendetter, sous peine de se retrouver avec un organisme qui ne financera plus que le remboursement de sa propre dette.
Il faut vraiment faire le ménage, la chasse a tout gaspillage, a tout excès. Il y a pléthore de fonctionnaires, pourquoi ne pas les mettre à contribution pour contrôler davantage.
Autant il est inacceptable de voir des gens a faibles revenus et sans mutuelle atteints par cette mesure, autant il n'est plus supportable dans ces conditions d'entendre des gens dire : je m'arrête en maladie parceque j'y ait droit.
Il faut désendetter, sous peine de se retrouver avec un organisme qui ne financera plus que le remboursement de sa propre dette.
Il faut vraiment faire le ménage, la chasse a tout gaspillage, a tout excès. Il y a pléthore de fonctionnaires, pourquoi ne pas les mettre à contribution pour contrôler davantage.
Autant il est inacceptable de voir des gens a faibles revenus et sans mutuelle atteints par cette mesure, autant il n'est plus supportable dans ces conditions d'entendre des gens dire : je m'arrête en maladie parceque j'y ait droit.
Salut Lancelot,
Plutôt d'accord avec toi, mais tu ne parles pas des médecins ? Parce que si des gens peuvent s'arrêter, c'est qu'il y a des médecins "compatissants"..
d'ailleurs, pour parler médicaments non remboursés, les médecins ne les connaissent pas toujours. Alors après, sont-ils mal informés ou ne cherchent-t-ils pas à l'être, je ne sais pas.
à plus
Plutôt d'accord avec toi, mais tu ne parles pas des médecins ? Parce que si des gens peuvent s'arrêter, c'est qu'il y a des médecins "compatissants"..
d'ailleurs, pour parler médicaments non remboursés, les médecins ne les connaissent pas toujours. Alors après, sont-ils mal informés ou ne cherchent-t-ils pas à l'être, je ne sais pas.
à plus
C'est pas quelques millions d'euros qui vont solutionner le pb. Il faudrait plutot quelques milliards.
Si il n'y a pas possibilité de faire des économies, pour le cas ou tout serait bien géré actuellement, comment va t'on faire ?
Le déficit de la sécu n'est pas un mythe, c'est une réalité ....
Gis, quand je parlais de contrôle, il s'agit du public, bien sur, mais aussi des medecins. De même, le recours aux génériques doit être absolument respecté ce qui n'est toujours pas le cas, même si il y a des progrès.Plutôt d'accord avec toi, mais tu ne parles pas des médecins ? Parce que si des gens peuvent s'arrêter, c'est qu'il y a des médecins "compatissants"..
d'ailleurs, pour parler médicaments non remboursés, les médecins ne les connaissent pas toujours. Alors après, sont-ils mal informés ou ne cherchent-t-ils pas à l'être, je ne sais pas.
Cepajuste, j'ai un peu de mal a croire ces chiffres. Disons que 10% des AM sont clairement injustifiés, mais pour les 90% restants ... j'aimerais que tu ais raison.Selon la CNAM, 90 % des arrêts de travail sont justifiés, seuls 10 % posent problème.
A l’inverse, de nombreux accidents du travail et de nombreux cas de maladies professionnelles ne sont pas déclarés.
Si il n'y a pas possibilité de faire des économies, pour le cas ou tout serait bien géré actuellement, comment va t'on faire ?
Le déficit de la sécu n'est pas un mythe, c'est une réalité ....
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la CNAM. http://www.atoute.org/n/article124.html
Il n’y a pas plus d’arrêts maladie en France qu’ailleurs, les arrêts abusifs représentent peut-être 500 millions d'euros, ce qui n’est pas grand chose rapporté au déficit de la Sécu (environ 18 milliards), donc ce n’est pas là qu’il faut chercher à faire d’importantes économies, d’autant qu’il y aura toujours un certain pourcentage de fraudes quels que soient les contrôles mis en place, le zéro fraude n’existera jamais.
Dans tous les pays développés il y a des déficits de la couverture sociale, je ne dis pas que c’est normal, mais il faut bien voir que notre population vieillit, que les traitements médicaux sont de plus en plus sophistiqués et donc plus chers, que le chômage réduit les rentrées de cotisations, que certains employeurs ne paient pas leurs charges, que l’Etat lui-même ne compense pas toutes les exonérations qu’il accorde… Alors il faut arrêter de culpabiliser les assurés comme si le problème venait de là, ce n’est pas le cas.
Il n’y a pas plus d’arrêts maladie en France qu’ailleurs, les arrêts abusifs représentent peut-être 500 millions d'euros, ce qui n’est pas grand chose rapporté au déficit de la Sécu (environ 18 milliards), donc ce n’est pas là qu’il faut chercher à faire d’importantes économies, d’autant qu’il y aura toujours un certain pourcentage de fraudes quels que soient les contrôles mis en place, le zéro fraude n’existera jamais.
Dans tous les pays développés il y a des déficits de la couverture sociale, je ne dis pas que c’est normal, mais il faut bien voir que notre population vieillit, que les traitements médicaux sont de plus en plus sophistiqués et donc plus chers, que le chômage réduit les rentrées de cotisations, que certains employeurs ne paient pas leurs charges, que l’Etat lui-même ne compense pas toutes les exonérations qu’il accorde… Alors il faut arrêter de culpabiliser les assurés comme si le problème venait de là, ce n’est pas le cas.
On peut faire des économies mais à condition de ne pas tuer le principe de la sécurité sociale.
Il faut aussi se souvenir qu’à l’époque où l’on avait de la croissance, la sécu n’était pas en déficit. L’idéal serait donc de réduire fortement le chômage pour faire rentrer les cotisations.
Sinon on peut aussi augmenter la CSG, créer une TVA sociale ou quelque chose comme ça.
Il faut aussi se souvenir qu’à l’époque où l’on avait de la croissance, la sécu n’était pas en déficit. L’idéal serait donc de réduire fortement le chômage pour faire rentrer les cotisations.
Sinon on peut aussi augmenter la CSG, créer une TVA sociale ou quelque chose comme ça.
Augmenter la CSG c'est tuer l'emploi et la croissance. Tu as une idée exacte du montant des charges sociales sur un salaire ? c'est déjà énorme ....
Quand a créer une nouvelle taxe, TVA sociale ... voila encore un bon coup qui va plomber la consommation. Je suis attaché à la secu, mais il va falloir trouver de vraies solutions, car l'endettement de cet organisme risque de le tuer, sans pour autant alléger les charges, car il faudra rembourser ....
Pour la croissance, ... on ne retrouvera jamais un niveau identique aux années 50 / 60 / 70, c'est impossible, donc ne comptons pas sur cela et même si celle ci revient un jour à 3%, la sécu a sa dette a rembourser et les emprunts, c'est pas gratuit, donc cela servira à ça et uniquement à ça.
Quand a créer une nouvelle taxe, TVA sociale ... voila encore un bon coup qui va plomber la consommation. Je suis attaché à la secu, mais il va falloir trouver de vraies solutions, car l'endettement de cet organisme risque de le tuer, sans pour autant alléger les charges, car il faudra rembourser ....
Pour la croissance, ... on ne retrouvera jamais un niveau identique aux années 50 / 60 / 70, c'est impossible, donc ne comptons pas sur cela et même si celle ci revient un jour à 3%, la sécu a sa dette a rembourser et les emprunts, c'est pas gratuit, donc cela servira à ça et uniquement à ça.
Sans remonter aussi loin, le régime général de la Sécurité sociale n'était plus en déficit entre 1998 et 2001. Et même sans avoir une forte croissance on peut réduire le chômage ce qui aurait un impact positif sur la sécu.lancelot a écrit :Pour la croissance, ... on ne retrouvera jamais un niveau identique aux années 50 / 60 / 70
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