De la télévision à la gouvernance mondiale
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La démocratie devrait être le droit de chacun de participer aux décisions lorsque l'on est concerné par les effets. Or on constate que la quasitotalité de la population n'a absolument aucune part de décision.
Ce qui fait que la vie en société est positive, c'est l'échange de service et la co-émancipation, c'est-à-dire que chacun puisse simultanément s'émanciper matériellement et intellectuellement, prendre les décisions de ce qui nous concernent personnellement et partager à un degré proportionnel aux nombre de personnes concernées.
Or la télévision nous ressasse de l'idéologie de compétition. Les jeux télévisés consiste à se battre les uns contre les autres pour gagner. C'est la logique du gagnant-perdant. Parfois, les enfants qui prennent par à ces jeux aident leurs supposés adversaires. On leur rappelle poliment que ce n'est pas la règle en vigueur et qu'en faisant de la sorte, on risque de perdre.
A un niveau plus subconscient, on entretient la violence et la domination avec les nombreux films de destruction. S'ils ne provoquent pas une imitation stricte des comportements observés, ils cultivent de manière sous-jacente une intolérance profonde. On apprend à destabiliser l'autre, pas à le soutenir.
Cela maintient dans le société une sorte de chaos organisé. Les gens qui souhaitent faire quelque chose peuvent se tourner vers la politique. Avec les média, les gens peuvent avoir l'illusion de participer à la vie politique en écoutant la radio. Pourtant, ce ne sont que des sons. Dans la pièce où se situe l'auditeur, il ne se passe en réalité rien de particulier.
Les média permettent ainsi une mise à distance du peuple avec le pouvoir, tout en lui donnant l'illusion d'être proche. Cependant, les gens remarquent bien qu'ils ne peuvent rien dire à la télévision, c'est un média à sens unique. Tout comme un film, on y assiste à une scène de théatre de politiciens, qui sont arrivés là grâce à leur carisme et à des soutiens clientéliste. Ils nous proposent grâcieusement de choisir entre le libéralisme sans limite et l'économie dirigée, qui n'est pas sans rappeler le marxisme que les élites semblent tellement apprécier (à leur manière bien entendue, pas d'un point de vue libertaire).
Le pouvoir s'isole. Alors que le peuple est censé vivre dans la compétition, les dirigeants font l'éloges de la coopération. Comme si il fallait avoir un statut social élevé pour vivre dans la paix avec les autres. La classe dirigeante se montre en sauveuse du chaos qu'elle entretient. L'Europe était censée nous protéger de la guerre, et maintenant la gouvernance mondiale est censée nous protéger de la compétition économique.
Ce qui fait que la vie en société est positive, c'est l'échange de service et la co-émancipation, c'est-à-dire que chacun puisse simultanément s'émanciper matériellement et intellectuellement, prendre les décisions de ce qui nous concernent personnellement et partager à un degré proportionnel aux nombre de personnes concernées.
Or la télévision nous ressasse de l'idéologie de compétition. Les jeux télévisés consiste à se battre les uns contre les autres pour gagner. C'est la logique du gagnant-perdant. Parfois, les enfants qui prennent par à ces jeux aident leurs supposés adversaires. On leur rappelle poliment que ce n'est pas la règle en vigueur et qu'en faisant de la sorte, on risque de perdre.
A un niveau plus subconscient, on entretient la violence et la domination avec les nombreux films de destruction. S'ils ne provoquent pas une imitation stricte des comportements observés, ils cultivent de manière sous-jacente une intolérance profonde. On apprend à destabiliser l'autre, pas à le soutenir.
Cela maintient dans le société une sorte de chaos organisé. Les gens qui souhaitent faire quelque chose peuvent se tourner vers la politique. Avec les média, les gens peuvent avoir l'illusion de participer à la vie politique en écoutant la radio. Pourtant, ce ne sont que des sons. Dans la pièce où se situe l'auditeur, il ne se passe en réalité rien de particulier.
Les média permettent ainsi une mise à distance du peuple avec le pouvoir, tout en lui donnant l'illusion d'être proche. Cependant, les gens remarquent bien qu'ils ne peuvent rien dire à la télévision, c'est un média à sens unique. Tout comme un film, on y assiste à une scène de théatre de politiciens, qui sont arrivés là grâce à leur carisme et à des soutiens clientéliste. Ils nous proposent grâcieusement de choisir entre le libéralisme sans limite et l'économie dirigée, qui n'est pas sans rappeler le marxisme que les élites semblent tellement apprécier (à leur manière bien entendue, pas d'un point de vue libertaire).
Le pouvoir s'isole. Alors que le peuple est censé vivre dans la compétition, les dirigeants font l'éloges de la coopération. Comme si il fallait avoir un statut social élevé pour vivre dans la paix avec les autres. La classe dirigeante se montre en sauveuse du chaos qu'elle entretient. L'Europe était censée nous protéger de la guerre, et maintenant la gouvernance mondiale est censée nous protéger de la compétition économique.
L'idée de compétition n'est pas une chose négative en soi.
Les sociétés primitives comme celle que je viens d'étudier après mon voyage sur l'île polynésienne de l'Île de Pâques me l'a prouvé : là-bas, la fameuse compétition de l'homme oiseau, pratiquée autrefois, consistait à donner la prédominance d'un tribu sur les autres pendant un an, permettant ainsi de respecter la cohésion sociale pour l'ensemble de cette société bien plus avancée qu'on aurait pu croire.
Le problème, c'est que pour parvenir à se démarquer, il ne faut pas pratiquer l'écrasement de l'autre, mais la surélévation de soi, voire dans certains cas, la sublimation sans éviter le "risque du risque". Je viens de regarder ce soir la partie dominicale de "Question pour un super champion" : équilibre des connaissances, maîtrise de la mémoire, concentration de soi, tout se joue là-dessus et le perdant a autant de mérite que le gagnant, c'est évident - c'est juste que ce jour là, à cette heure là, il était un peu moins performant, c'est tout - J'ai déjà vu, dans ce jeu, de "grands" champions s'écrouler pour deux minutes de stress, et c'est rudement rassurant : "Hodie Mihi, Cras Tibi" !
Le problème que pose les médias, surtout audiovisuel est autre : c'est la façon dont on présente les nouvelles qui, à la différence d'un journal "papier" sont hyperconcentrée par la façon dont sont construits leurs choix de diffusions , je dirais même hyper "digesté" comme dirait les anglo-saxons et de ce genre de diffusion "à-la-va-vite", on ne peut strictement rien apprendre! En plus, on va nous rabâcher, par exemple, dix heures sur la mort de Mickael Jackson (que j'aimais bien, mais là n'est pas le problème) et on va oublier le restant... C'est un peu frustrant, car tout est comme ça au niveau de l'information audiovisuelle, on passe sur l'essentiel.
Pour moi, la forme d'information la plus intéressante, et où j'apprends le plus, ce sont les infos régionales et locales : la convivialité est là et si on n'évite pas les "marronniers" (reportage répétitif bidon), on découvre les tracasseries quotidiennes que subissent nos voisins dont nous connaissons rien, abrutis que nous sommes par la mondialisation. (rien à voir avec JP Pernaud, sur TF1, qui lui pratique "'l'hypermarronisme")
Alors que faire ? Tout d'abord savoir éteindre et allumer une TV selon ses besoins (France 3, France 5, Arte et Planète, ce n'est pas mal), savoir lire des journaux, tous les journaux, même ceux qu'on aime pas à cause de leurs tendances politiques ou leurs opinions (des fois, cela fait du bien), de ne pas toujours aller sur les mêmes sites internet (faites des recherches sur Topsy, ce n'est pas mal) et arrêtons de se croire victime du système dont on a contribué à l'existence, au moins en raison de notre comportement passif !
Les sociétés primitives comme celle que je viens d'étudier après mon voyage sur l'île polynésienne de l'Île de Pâques me l'a prouvé : là-bas, la fameuse compétition de l'homme oiseau, pratiquée autrefois, consistait à donner la prédominance d'un tribu sur les autres pendant un an, permettant ainsi de respecter la cohésion sociale pour l'ensemble de cette société bien plus avancée qu'on aurait pu croire.
Le problème, c'est que pour parvenir à se démarquer, il ne faut pas pratiquer l'écrasement de l'autre, mais la surélévation de soi, voire dans certains cas, la sublimation sans éviter le "risque du risque". Je viens de regarder ce soir la partie dominicale de "Question pour un super champion" : équilibre des connaissances, maîtrise de la mémoire, concentration de soi, tout se joue là-dessus et le perdant a autant de mérite que le gagnant, c'est évident - c'est juste que ce jour là, à cette heure là, il était un peu moins performant, c'est tout - J'ai déjà vu, dans ce jeu, de "grands" champions s'écrouler pour deux minutes de stress, et c'est rudement rassurant : "Hodie Mihi, Cras Tibi" !
Le problème que pose les médias, surtout audiovisuel est autre : c'est la façon dont on présente les nouvelles qui, à la différence d'un journal "papier" sont hyperconcentrée par la façon dont sont construits leurs choix de diffusions , je dirais même hyper "digesté" comme dirait les anglo-saxons et de ce genre de diffusion "à-la-va-vite", on ne peut strictement rien apprendre! En plus, on va nous rabâcher, par exemple, dix heures sur la mort de Mickael Jackson (que j'aimais bien, mais là n'est pas le problème) et on va oublier le restant... C'est un peu frustrant, car tout est comme ça au niveau de l'information audiovisuelle, on passe sur l'essentiel.
Pour moi, la forme d'information la plus intéressante, et où j'apprends le plus, ce sont les infos régionales et locales : la convivialité est là et si on n'évite pas les "marronniers" (reportage répétitif bidon), on découvre les tracasseries quotidiennes que subissent nos voisins dont nous connaissons rien, abrutis que nous sommes par la mondialisation. (rien à voir avec JP Pernaud, sur TF1, qui lui pratique "'l'hypermarronisme")
Alors que faire ? Tout d'abord savoir éteindre et allumer une TV selon ses besoins (France 3, France 5, Arte et Planète, ce n'est pas mal), savoir lire des journaux, tous les journaux, même ceux qu'on aime pas à cause de leurs tendances politiques ou leurs opinions (des fois, cela fait du bien), de ne pas toujours aller sur les mêmes sites internet (faites des recherches sur Topsy, ce n'est pas mal) et arrêtons de se croire victime du système dont on a contribué à l'existence, au moins en raison de notre comportement passif !
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La culpabilité est une chose, la complicité en est une autre...
En fait on peut faire beaucoup de choses avec l'accord inconscient des gens - le fameux "audimat" est basé sur ce principe : la télévision diffuse quasiment du "caca" en guise de variétés et les gens (dont certains ont des besoins très simples) recherchent des choses simples et regardent ces âneries imposées puisqu'il n'y a que ça. Les responsables des chaînes en concluent donc que les gens aiment ça...
Il faut donc savoir tourner le bouton (métaphore, il n'y a plus de bouton) mais cela demande un effort qui me semble bien insurmontable pour certains. (mais que je peux comprendre quand on habite en HLM)
Allons, courage !!
En fait on peut faire beaucoup de choses avec l'accord inconscient des gens - le fameux "audimat" est basé sur ce principe : la télévision diffuse quasiment du "caca" en guise de variétés et les gens (dont certains ont des besoins très simples) recherchent des choses simples et regardent ces âneries imposées puisqu'il n'y a que ça. Les responsables des chaînes en concluent donc que les gens aiment ça...
Il faut donc savoir tourner le bouton (métaphore, il n'y a plus de bouton) mais cela demande un effort qui me semble bien insurmontable pour certains. (mais que je peux comprendre quand on habite en HLM)
Allons, courage !!
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Je crois qu'il y a un malentendu, je ne parle pas de se victimiser.
Si les gens regardent la télévision c'est aussi parce qu'ils ont l'impression qu'ils peuvent y voir le monde extérieur. Mais la télévision est une fenêtre qui parle et qui nous dit quoi penser de ce que nous voyons. On y sélectionne des informations anodines, non pas seulement parce que cela fait de l'audimat, mais parce que cela permet de ne pas parler des choses importantes.
Bien entendu, le plus simple semble d'éteindre la télévision, mais si on en voit pas l'enjeu, ce n'est pas toujours facile. En effet, les gens à la télévision sont des professionels de la communication et du captage de l'attention. Je ne crois pas qu'en accablant les spectateurs on les invite à tenter de comprendre la situation. On les mettra sur la défensive et voilà.
Enfin, je ne sais pas nous nous sommes compris sur le fond du sujet. Je mets en avant les mécanismes de division sociale avec l'idéologie de la compétition qui empêche la coopération, ainsi que la mise à distance des citoyens avec des images théatralisées de vie politique, donnant l'illusion d'en faire partie, alors que nous restons chez nous.
D'ailleurs cette idéologie va jusqu'au dans les forums de discussions où souvent, heureusement pas systématiquement, on va chercher à destabiliser l'autre plutôt que de communiquer sereinement.
Si les gens regardent la télévision c'est aussi parce qu'ils ont l'impression qu'ils peuvent y voir le monde extérieur. Mais la télévision est une fenêtre qui parle et qui nous dit quoi penser de ce que nous voyons. On y sélectionne des informations anodines, non pas seulement parce que cela fait de l'audimat, mais parce que cela permet de ne pas parler des choses importantes.
Bien entendu, le plus simple semble d'éteindre la télévision, mais si on en voit pas l'enjeu, ce n'est pas toujours facile. En effet, les gens à la télévision sont des professionels de la communication et du captage de l'attention. Je ne crois pas qu'en accablant les spectateurs on les invite à tenter de comprendre la situation. On les mettra sur la défensive et voilà.
Enfin, je ne sais pas nous nous sommes compris sur le fond du sujet. Je mets en avant les mécanismes de division sociale avec l'idéologie de la compétition qui empêche la coopération, ainsi que la mise à distance des citoyens avec des images théatralisées de vie politique, donnant l'illusion d'en faire partie, alors que nous restons chez nous.
D'ailleurs cette idéologie va jusqu'au dans les forums de discussions où souvent, heureusement pas systématiquement, on va chercher à destabiliser l'autre plutôt que de communiquer sereinement.
Là où nous ne nous sommes pas compris, c'est dans le sens de l'usage de la télévision dite populaire...
Le monde extérieur exposé sur les écrans de télévision n'a un intérêt que parce qu'il est lointain (presque artificiel) et qu'il couvre le monde extérieur dit immédiat : j'ai pu constater que ne nombreuses personnes allument la télévision pour créer une ambiance et atténuer ce qui filtrait à travers les petites cloisons ou les fenêtres de leurs appartements. Une sorte de protection du bruit angoissant par un bruit plus rassurant car non intrusif. En fait, rassurant parce qu'il est "autre".
Pour le fond du sujet, je sais, bien sur, que la télévision est un instrument de pouvoir par le fait qu'elle sacralise la parole donnée au travers de cette espèce de boîte "magique" et qu'elle instrumentalise celui qui la regarde, mais le téléspectateur qui oublie la notion de la liberté du choix et surtout sa faculté de libre-arbitre, est complice de passivité.... Cela me remet en esprit les textes de Cavanna, de Reiser et du Pr Choron dans les années 70 :
"la télé est c.., la télé nous prend pour des c..., la télé rend c..."
Le monde extérieur exposé sur les écrans de télévision n'a un intérêt que parce qu'il est lointain (presque artificiel) et qu'il couvre le monde extérieur dit immédiat : j'ai pu constater que ne nombreuses personnes allument la télévision pour créer une ambiance et atténuer ce qui filtrait à travers les petites cloisons ou les fenêtres de leurs appartements. Une sorte de protection du bruit angoissant par un bruit plus rassurant car non intrusif. En fait, rassurant parce qu'il est "autre".
Pour le fond du sujet, je sais, bien sur, que la télévision est un instrument de pouvoir par le fait qu'elle sacralise la parole donnée au travers de cette espèce de boîte "magique" et qu'elle instrumentalise celui qui la regarde, mais le téléspectateur qui oublie la notion de la liberté du choix et surtout sa faculté de libre-arbitre, est complice de passivité.... Cela me remet en esprit les textes de Cavanna, de Reiser et du Pr Choron dans les années 70 :
"la télé est c.., la télé nous prend pour des c..., la télé rend c..."
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Je trouve qu'en focalisant sur la question de la complicité éventuelle consciente ou inconsciente, on ferme des portes à la solution du problème, parce qu'alors on aborde la question comme celle d'un coupable dont on va chercher la punition plutôt que comme celle d'une personne dont on se pose la question de l'émancipation.
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Les gens aiment la compétition. Ils aiment aussi parier sur un vainqueur. En fait ils vivent dans la compétition à longueur de journée et ne parviennent pas à se détacher de cette ambiance. C'est comme lorsqu'on prend des vacances de quelques jours après une période d'intense activité professionnelle. Le début des vacances est presque pénible : on a du mal à ralentir brutalement le rythme de vie. Ensuite on s'habitue aux vacances et on les trouve agréables.
Lorsqu'ils rentrent chez eux, les gens allument la télé et recherchent un succédané de la compétition qu'ils ont vécue pendant la journée. Ce n'est pas un hasard si les émissions de l'été font la part belle à des comédies légères et à des jeux télé dans lesquels la compétition est secondaire : les gens étant en vacances, ils cherchent des émissions à l'image des vacances; c'est à dire sans rivalité.
Lorsqu'ils rentrent chez eux, les gens allument la télé et recherchent un succédané de la compétition qu'ils ont vécue pendant la journée. Ce n'est pas un hasard si les émissions de l'été font la part belle à des comédies légères et à des jeux télé dans lesquels la compétition est secondaire : les gens étant en vacances, ils cherchent des émissions à l'image des vacances; c'est à dire sans rivalité.
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La compétition est mathématiquement moins efficace que la coopération. Voir à ce propos le fameux dilemme du prisonnier : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dilemme_du_prisonnier
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
La coopération est efficace lorsqu'elle permet à tous les protagonistes de coopérer.
Dans l'économie, le nombre de protagonistes est quasi illimité. La coopération ne pouvant s'établir entre tous, elle amène à des ententes a profit de quelques uns et au détriment de ceux qui n'ont pas été invités. C'est par exemple le cas lorsque des commerçants s'entendent sur les prix. Cela se fait pour leur plus grand bénéfice; mais c'est au détriment du consommateur.
Dans ces cas la compétition est plus égalitaire et donc plus efficace pour le bien de l'ensemble.
Dans l'économie, le nombre de protagonistes est quasi illimité. La coopération ne pouvant s'établir entre tous, elle amène à des ententes a profit de quelques uns et au détriment de ceux qui n'ont pas été invités. C'est par exemple le cas lorsque des commerçants s'entendent sur les prix. Cela se fait pour leur plus grand bénéfice; mais c'est au détriment du consommateur.
Dans ces cas la compétition est plus égalitaire et donc plus efficace pour le bien de l'ensemble.
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Certes, mais la compétition financière pousse à chercher les monopoles ou oligopoles pour imposer des prix plus élevés, ou bien à capturer le client dans une certaine technologie, ce qui revient un peu au même.
Mais bon qu'il y a plusieurs agents économiques qui proposent les même services, c'est pas de la compétition, c'est de la pluralité. Et puis pour qu'il y ait une concurrence réelle et équitable, il faut atteindre un nombre d'acteurs suffisant, ce qui n'est quasiment jamais le cas (combien de boulangeries à côté de chez vous ? combien de supermarchés ? combien de marque de chaque chose ?) et il faudrait que les capitaux soient de taille équivalente (grande surface et petits commerces c'est pas de la concurrence, c'est du rouleau compresseur).
Alors ok pour une concurrence entre acteurs de capital équivalent en nombre suffisant et limitée aux produits réels. Euh... c'est l'ensemble vide, ou bien ?
Mais bon qu'il y a plusieurs agents économiques qui proposent les même services, c'est pas de la compétition, c'est de la pluralité. Et puis pour qu'il y ait une concurrence réelle et équitable, il faut atteindre un nombre d'acteurs suffisant, ce qui n'est quasiment jamais le cas (combien de boulangeries à côté de chez vous ? combien de supermarchés ? combien de marque de chaque chose ?) et il faudrait que les capitaux soient de taille équivalente (grande surface et petits commerces c'est pas de la concurrence, c'est du rouleau compresseur).
Alors ok pour une concurrence entre acteurs de capital équivalent en nombre suffisant et limitée aux produits réels. Euh... c'est l'ensemble vide, ou bien ?
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