Le stress au travail
Salut mps,
Le délassement ? cela dépend sans doute des tâches que tu fais. Tu ne penses pas que tout est relatif, cela dépend comment tu appréhendes les choses.
Enfin il est sûr que bien occupé, tu penses moins.. Je n'ai pas dis que le travail n'était pas un remède aux difficultés privées, j'ai seulement dit qu'il y avait interférence entre les deux mondes. Le bonheur dans sa vie privée peut influencer d'ailleurs le côté professionnel : par exemple, te permettre de passer sur des choses qui auraient pu avoir un impact plus ou moins négatif en cas de mal être.
à plus
Le délassement ? cela dépend sans doute des tâches que tu fais. Tu ne penses pas que tout est relatif, cela dépend comment tu appréhendes les choses.
Enfin il est sûr que bien occupé, tu penses moins.. Je n'ai pas dis que le travail n'était pas un remède aux difficultés privées, j'ai seulement dit qu'il y avait interférence entre les deux mondes. Le bonheur dans sa vie privée peut influencer d'ailleurs le côté professionnel : par exemple, te permettre de passer sur des choses qui auraient pu avoir un impact plus ou moins négatif en cas de mal être.
à plus
Là, Gis, nous nous rejoignons tout à fait ! Beaucoup de gens ont des problèmes relationnel au travail, simplement parce qu'ils sont mal dans leur vie privée ou danns leur peau.
Pour prendre l'exemple le plous simple, j'ai évoqué le manque de sommeil, qui rend tout le monde grognon. Cela m'avalu une volée de bois vert ... icon_confused
Pour prendre l'exemple le plous simple, j'ai évoqué le manque de sommeil, qui rend tout le monde grognon. Cela m'avalu une volée de bois vert ... icon_confused
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- keserasera
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Je te ferai remarquer simplement que les types qui se "suicident" ne sont pas des ouvriers qui bossent dans des conserveries par - 4 degrés celsius, mais... des cadres de France-Télécom ou de Renault qui passent leur temps le cul dans un fauteuil bien rembouré et la clim' qui leur assure un bon vieillissement !lambertini a écrit :mps parle de chosse quelle ne connait pas,
combien de temps elle a bossée a l usine???
COMBIEN de temps elle a passer sur les chaines, a telle travailler dans les conserverie, par - 4 degrées???.
"je me suis souvent demandé et me le demande souvent encore, ce qui peut bien différencier une mauvaise bronchite d'une bonne" Pierre Dac
Apparemment tu n'as pas l'air de savoir que le stress "intellectuel" peut être bcp plus dur à supporter que la fatigue physique. Quelquefois être assis dans un fauteuil est bcp moins confortable que d'être dehors sur un chantier par moins 10° ou devant une machine, ou sur une chaîne de montage. On voit bcp moins d'ouvriers se suicider que de cadres.keserasera a écrit :Je te ferai remarquer simplement que les types qui se "suicident" ne sont pas des ouvriers qui bossent dans des conserveries par - 4 degrés celsius, mais... des cadres de France-Télécom ou de Renault qui passent leur temps le cul dans un fauteuil bien rembouré et la clim' qui leur assure un bon vieillissement !lambertini a écrit :mps parle de chosse quelle ne connait pas, combien de temps elle a bossée a l usine???
COMBIEN de temps elle a passer sur les chaines, a telle travailler dans les conserverie, par - 4 degrées???.
JC
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
Chamfort
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
Chamfort
Bonjour,
Je rentre d'un court voyage... Ah, la retraite !
Ici, rien n'a changé. Le stress intellectuel plus dur... Que dehors par moins dix... Hummm.
Les cadres se posent aussi plus de questions existentielles mais ne veulent pas se remettre en question. Rare de voir un cadre avouer c'est de sa faute tandis que l'ouvrier se fait engueuler sans que quiconque lui demande son avis et il s'en tape. Combien ai-je vu de fonctionnaires, après forcément catastrophe (métier oblige), dire il faudrait voir en plus, que l'on me dise comment faire...
Je suis certain que les employés de F T se suicideraient en masse s'ils travaillaient chez Peugeot, Fiat voire à l'hôpital... Le privé a des exigences que les F T semblent totalement ignorer.
Je rentre d'un court voyage... Ah, la retraite !
Ici, rien n'a changé. Le stress intellectuel plus dur... Que dehors par moins dix... Hummm.
Les cadres se posent aussi plus de questions existentielles mais ne veulent pas se remettre en question. Rare de voir un cadre avouer c'est de sa faute tandis que l'ouvrier se fait engueuler sans que quiconque lui demande son avis et il s'en tape. Combien ai-je vu de fonctionnaires, après forcément catastrophe (métier oblige), dire il faudrait voir en plus, que l'on me dise comment faire...
Je suis certain que les employés de F T se suicideraient en masse s'ils travaillaient chez Peugeot, Fiat voire à l'hôpital... Le privé a des exigences que les F T semblent totalement ignorer.
Et avec quelle quantité d'illusions ai-je dû naître pour pouvoir en perdre une chaque jour ! E. Cioran
Il y a la effectivement un fossé qui sépare le public du privé. C'est navrant pour ceux qui le découvrent et pas totalement de leur faute.Je suis certain que les employés de F T se suicideraient en masse s'ils travaillaient chez Peugeot, Fiat voire à l'hôpital... Le privé a des exigences que les F T semblent totalement ignorer
Le monde du travail est ainsi fait et la relative bonhomie de l'économie s'est effacée progressivement depuis 20 ans pour engendrer un mode de compétition permanente qui peut être très mal vécu par certains.
personellement, ayant connu le chomage plusieurs fois et donc le stress qui va avec (la peur du lendemain ... et les projets qui s'effondrent) je suis vacciné, mais l'injustice au travail m'insupporte toujours autant. l'homme n'est pas une marchandise.
personellement j'aurais tendance à dire aux gens qui souffrent d'un stress trop important au travail : Battez vous, réunissez des preuves, cherchez un autre boulot et attaquez en justice.
To conseil me semble bien mauvais icon_confusedpersonellement j'aurais tendance à dire aux gens qui souffrent d'un stress trop important au travail : Battez vous, réunissez des preuves, cherchez un autre boulot et attaquez en justice.
Jamais un jugement n'a modifié une ambiance, au contraire.
Il y a deux approches principales au stress :
- d'abord se demander pourquoi on le ressent, si ce n'est pas le cas des collègues. D'où vient cette victimisation ? ce manque de mental.
- maintenant, si c'est vraiment galère pour tout le monde, mieux vaut prendre la porte et aller enfiler des coquillages sur les plages de Tahiti icon_biggrin
La liberté n'est pas un cadeau à attendre des autres, mais une qualité à développer en soi.
NB : attaquer en Justice, ameuter les syndicats, c'est la meilleure manière de devenir la tête de Turc de l'entreprise ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Non, un jugement n'a certes pas toujours les effets escomptés, mais c'est une démarche structurante. L'individu qui est rétabli dans ses droits par ce moyen en tire généralement les leçons. Il se détache du travail et finalement devient plus sourd aux pressions.mps a écrit :To conseil me semble bien mauvais icon_confusedpersonellement j'aurais tendance à dire aux gens qui souffrent d'un stress trop important au travail : Battez vous, réunissez des preuves, cherchez un autre boulot et attaquez en justice.
Jamais un jugement n'a modifié une ambiance, au contraire.
Il y a deux approches principales au stress :
- d'abord se demander pourquoi on le ressent, si ce n'est pas le cas des collègues. D'où vient cette victimisation ? ce manque de mental.
- maintenant, si c'est vraiment galère pour tout le monde, mieux vaut prendre la porte et aller enfiler des coquillages sur les plages de Tahiti icon_biggrin
La liberté n'est pas un cadeau à attendre des autres, mais une qualité à développer en soi.
NB : attaquer en Justice, ameuter les syndicats, c'est la meilleure manière de devenir la tête de Turc de l'entreprise ...
D'autre part, dans de nombreux cas (tirés de mon expérience , certes ... mais néanmoins réels) les employeurs aussi tirent les leçons d'un jugement défavorable, sauf dans les très grandes entreprises, mais les emplois sont pas la, ils sont dans le tissu PME/PMI.
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bonjour
il y a aussi le comportement en generale, un patron, ou un chef, s attaque generalement au plus faible.
si l ouvrier feraient bloc, et etaient solidaire, les chosses serait differentes..
exemple.
j ai travaller avec quelques amis dans une grande boite d agro alimentaires, pour un contrac saisonniers de 3 mois.
le chef , un fou furieux, etait constament sur le dos des ouvriers, et des pauvres femmes qui travailler
a la chaines, notres travailles consister a approvisionnés ses chaines.
il faillait demander le droit pour aller aux toillettes,(pour les femmes aussi), etre sur la chaine a la premiere minute, et la quitter a la derniere, et pas le droit de parler, .
trois jours apret le debut du contrat, le chef et venue me chercher dans les toilettes,
je l ai attaper par le coups ,et je lui et fouttue la tete sous un robinet, une foie bien mouiller, je lui est dit que la prochaine
c etait dans les toilettes, et de plus il lui faudrait porter des lunnettes, un de mes coussins present, lui a fait remarquer, que sa belle voiture , prenait vite feu aussi...
apret plus aucuns problemes, un hommes charmant avec nous icon_biggrin .
on a ce que l ont merrite, un homme face a soie n est qu un homme,
n oublier pas l esprits revolutionnaire, ou on lutter les armes a la main, la vie est courte , trop, pour cela faire pourrir par un simple mortelle
a la chaine toutes l années
il y a aussi le comportement en generale, un patron, ou un chef, s attaque generalement au plus faible.
si l ouvrier feraient bloc, et etaient solidaire, les chosses serait differentes..
exemple.
j ai travaller avec quelques amis dans une grande boite d agro alimentaires, pour un contrac saisonniers de 3 mois.
le chef , un fou furieux, etait constament sur le dos des ouvriers, et des pauvres femmes qui travailler
a la chaines, notres travailles consister a approvisionnés ses chaines.
il faillait demander le droit pour aller aux toillettes,(pour les femmes aussi), etre sur la chaine a la premiere minute, et la quitter a la derniere, et pas le droit de parler, .
trois jours apret le debut du contrat, le chef et venue me chercher dans les toilettes,
je l ai attaper par le coups ,et je lui et fouttue la tete sous un robinet, une foie bien mouiller, je lui est dit que la prochaine
c etait dans les toilettes, et de plus il lui faudrait porter des lunnettes, un de mes coussins present, lui a fait remarquer, que sa belle voiture , prenait vite feu aussi...
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la caravane passe et les chiens aboient
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Ton histoire me rappelle une autre. Quand j'ai connu ma femme, elle travaillait comme OS sur une presse dans une usine métallurgique, et son chef était un peu de ce genre là, il chronométrait les femmes qui allaient au WC, et quand il avait l'occasion, il essayait de les peloter. Ma femme ne m'avait rien dit, je l'avais appris par un de ces collègues. Un soir je me suis trouvé à la sortie de l'usine, et on a discuté un peu, ce charmant chef été épais comme un courlis qui à la chiasse et été aussi grand que Sarkozy, je ne suis pas plus costaud qu'un autre mais je mesure 1,92 et je pesais à l'époque autour de 90 kg. Alors on est tombé d'accord, et il est devenu le plus courtois des chefs. Comme quoi entre gens civilisés on peut s'entendre.lambertini a écrit :bonjour il y a aussi le comportement en generale, un patron, ou un chef, s attaque generalement au plus faible.
si l ouvrier feraient bloc, et setaient solidaire, les chosses serait differentes..
exemple.
j ai travaller avec quelques amis dans une grand boite d agro alimentaires, pour un contrac saisonniers de 3 mois.
le chef un fou furieux, etait constament sur le dos des ouvriers, et des pauvres femmes qui travailler
a la chaines, notres travailles consister a aprovisionnés ses chaines.
il faillait demander le droit pour aller aux toillettes,(pour les femmes aussi), etre sur la chaine a la premiere minute, et la quitter a la derniere, et pas le droit de parler, .
trois jours apret le debut du contrat, le chef et venue me chercher dans les toilettes, je l ai attaper par le coup ,et je lui et fouttue la tete sous un robinet, un foix bien mouiller, je lui est dit que la prochaine c etait dans les toilettes, et de plus il lui faudrait porter des lunnettes, un de mes coussins present lui a fait remarquer, que sa belle voiture , prenait vite feu aussi...
apret plus aucuns problemes, un hommes charmant avec nous icon_biggrin
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raslebol a écrit : Bonjour,
Je rentre d'un court voyage... Ah, la retraite !
Ici, rien n'a changé. Le stress intellectuel plus dur... Que dehors par moins dix... Hummm.
Les cadres se posent aussi plus de questions existentielles mais ne veulent pas se remettre en question. Rare de voir un cadre avouer c'est de sa faute tandis que l'ouvrier se fait engueuler sans que quiconque lui demande son avis et il s'en tape. Combien ai-je vu de fonctionnaires, après forcément catastrophe (métier oblige), dire il faudrait voir en plus, que l'on me dise comment faire...
Je suis certain que les employés de F T se suicideraient en masse s'ils travaillaient chez Peugeot, Fiat voire à l'hôpital... Le privé a des exigences que les F T semblent totalement ignorer.
Qu'est que vous en savez ? Avez vous déja travaillé à FT ?Tu as raison. Je n'ai jamais autant entendu parler de stress que là où on ne fout rien icon_biggrin
Les préjugés ont la vie dure...
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Les amis je pense que vous faites fausse route en opposant les classes entre elles alors qu'elles sont relativement égales face à l'angoisse existentielle. Je pense que la seule différence entre les dominants et les dominés de notre société c'est que les premiers ont généralement un train de vie supérieur qui leur permet un meilleur accès au soin nécessaires à traiter les effets de cette angoisse.mps a écrit :Jamais. Et toi ? Combien de temps as-tu passé dans les CA de multinationales ? Dans des PME ? A la tête d'un centre d'aide sociale ? A l'audition de candidats ?mps parle de chosse quelle ne connait pas,
combien de temps elle a bossée a l usine???
COMBIEN de temps elle a passer sur les chaines, a telle travailler dans les conserverie, par - 4 degrées???.
Cela ne t'empêche pas pourtant de donner ton avis, non ? icon_confused
Les patrons se suicident aussi, seulement les circonstances de leur suicide diffèrent généralement de celles des salariés de base. La pression n'a pas la même origine mais elle est bien là. Pensez-vous qu'un patron vraiment motivé, qui bosse comme 4 car "il en veut", ne risque pas autant la somatisation qu'un ouvrier à la chaîne ? Les symptômes ne sont pas nécessairement les mêmes mais la cause est unique : la pression extérieure du milieu qui entrave notre liberté d'agir.
Pour moi c'est le constat de l'inefficacité totale de notre système économique, reposant sur des entreprises aux hiérarchies pyramidales et externalisant une partie de leur coût de fonctionnement sur la Sécurité sociale. Certes dans cette configuration les dominants s'en sortent mieux financièrement que les dominés mais je pense qu'ils sont tous autant victimes du stress engendré par cette hiérarchisation. Dans l'intérêt des travailleurs comme des dirigeants il me semble urgent de revenir sur la manière dont sont structurées les entreprises. La balle est aussi bien dans le camp du patronat qui possède - avec les actionnaires - les moyens de production que dans celui des salariés déresponsabilisés par leur soumission à l'autorité de leurs chefs. Tout le monde a à y gagner, ne dit-on pas "quand la santé va tout va" ?
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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