Le flash ball jugé dangereux

[lucifer]

Enfin une reponse que je comprends icon_cheesygrin
C'est vrai que je n'avais pas vu ça sous cet angle.

[Nico37]

Un homme brûlé par un tir de Taser dans un nuage de gaz lacrymogènes Le Monde.fr avec AFP | 06.01

Un homme a été brûlé lors de son interpellation sur l'autoroute A13, vendredi soir, dans l'Eure, par l'embrasement des gaz d'un spray lacrymogène déclenché par l'impulsion électrique d'un Taser. Malgré ses blessures, il a réussi à s'enfuir de l'établissement où il avait été hospitalisé, a-t-on appris dimanche 6 janvier de source judiciaire.

(...)

[Pent]

S'il a réussi à s'enfuir c'est que ça ne devait pas être bien grave...

[Nico37]

S'il a réussi à s'enfuir c'est que ça ne devait pas être bien grave...

Tu veux dire qu'il n'est pas brûlé au 3ème degré ? Heureusement pour lui...
Cela donne un nouvel exemple de dangerosité exceptionnelle du taser et de l'absence totale de respect des GTPI...

[Pent]

Je n'ai pas vu que cette personne a été brûlé au 3ème degré, ni dans ce que tu as cité, ni même dans l'article complet.

[Nombrilist]

Ce n'est pas ce que Nico a dit.

[Nico37]

Je n'ai pas vu que cette personne a été brûlé au 3ème degré, ni dans ce que tu as cité, ni même dans l'article complet.

Justement :!: Et pour avoir été brûlé sur 2,5 cm2 au 2nd degré, c'est pas anodin, j'ai gardé la marque quasiment 30 ans... Et il est clair qu'à moins d'être brulé sur plus d'un m2 au 2nd degré, tu peux partir de l'hôpital même si c'est de la folie...

[Golgoth]

Le type gaze des gendarmes, si vous voulez mon avis il a du bol d'être encore en vie.

[Nico37]

Le type gaze des gendarmes, si vous voulez mon avis il a du bol d'être encore en vie.

Ce n'est pas ce qui écrit dans le NCPP ni dans le manuel GTPI...

[Golgoth]

Le gendarme aurait pu le descendre et s'en tirer sans problème. Confère l'affaire avec le type menotté qui s'est fait tiré dans le dos.
Ici il me semble que l'utilisation d'un taser n'est pas une erreur sur le fond, quoi que tu en penses le gars l'a bien cherché quand même.

[Nico37]

Le gendarme aurait pu le descendre et s'en tirer sans problème. Confère l'affaire avec le type menotté qui s'est fait tiré dans le dos.
Ici il me semble que l'utilisation d'un taser n'est pas une erreur sur le fond, quoi que tu en penses le gars l'a bien cherché quand même.

Oui car une ordonnance de 1942 permet aux gendarmes de tirer jusqu'à 70m, y compris dans le dos de suspect en fuite.
Non car l'utilisation de taser est interdite en dehors dès lors que l'atmosphère est modifiée.

C'est un cas qui va terminer en retex en école de gendarmerie/police...

[Lucas]

Totalement d'accord avec golgoth.

Si le type n'avait pas pris la lacrymogène du policier rien ne se serait passé.

[Nico37]

Totalement d'accord avec golgoth.

Si le type n'avait pas pris la lacrymogène du policier rien ne se serait passé.

C'est certain mais ni le NCPP ni le manuel GTPI donne chèque en blanc en pareille circonstance, même qu'en privé, ils vont se faire engueuler de s'être fait chouraver leur bombonne puis de ne pas avoir respecter ledit manuel dont l'observance n'est pas facultative mais obligatoire en toute circonstance.
Par contre ce genre " d'accident " est rare et souvent oublié quand il est question des dangers du taser : ça montre que ce n'est pas du tout théorique...

[Golgoth]

Le taser est dangereux et ne devrait être utilisé qu'en remplacement d'une arme létale. Ici c'est le cas à mon avis, je pense qu'il y 30 ans, le type se prenait une bastos.

Par contre, se faire chourer son lacrymo, on est d'accord que c'est une erreur.

[Nico37]

Taser/Besancenot: 15 mois avec sursis AFP 31/01

L'ancien distributeur du Taser en France, Antoine Di Zazzo, accusé d'avoir fait espionner l'ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste Olivier Besancenot entre 2007 et 2008, a été condamné jeudi à 15 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende. Il a immédiatement annoncé qu'il ferait appel.

Des peines allant de deux mois avec sursis à un an avec sursis ont été prononcées à l'encontre des neuf autres prévenus -détectives, policiers à la retraite ou en activité, dont l'un en détachement dans une banque, agents des douanes ou des impôts-, poursuivis pour avoir notamment consulté des fichiers confidentiels.

(...)