Analyse critique du libéralisme économique, by Libre penseur

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Libre penseur
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Message non lu par Libre penseur » 22 oct. 2009, 20:35:00

Bonjour,

Allez, je me lance.

Thème du jour : L'analyse critique du libéralisme économique, autrement dit le capitalisme sans contrainte, le libéralisme économique tout puissant, reposant sur le principe d'Adam Smith, la fameuse main invisible.
Ce principe consiste à laisser faire le marché pour qu'un ordre naturel économique s'établisse.

Avant tout chose, rappelons que la Science Economique est à distingué de l'Economie enseigné dans nos écoles moderne.
La Science économique : « la science économique est la science de l'administration des ressources rares. Elle étudie les formes que prend le comportement humain dans l'aménagement de ces ressources ; elle analyse et explique les modalités selon lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités à la satisfaction de besoins nombreux et illimités » (Economie politique, PUF, 1959).
Or à l'école, on apprend d'abord l'économie et ses techniques, sans aborder l'Economie dans son sens epistémologique. Ce qui renvoie nécessairement un enseignement dogmatique et basé principalement sur la technique.

Je vais donc apporter une approche historique et générale du libéralisme économique :

Le courant libéral est née lors du siècle des lumière, à l'époque (XVIIIe siècle) le libéralisme était une avancée majeure, au nom de la liberté, de la philosohie des lumières, des nombreuses découverte, et du début du libéralisme économique.

Au 18éme, Les lumières philosophe et/ou économiste, pour la pluspart déiste, proclament les vertus du libéralisme économique, qui consisterait à laisser faire la marché en vue d'enrichir les individus et la nation dans la prospérité, ils pensent que l'harmonie par l'enrichissement s'instaura via ce système économique. C'est véritablement le siècle de l'optimisme.

Au 19éme, ça se complique, la prolétarisation s'étend, les grandes forturnes apparaissent, ce qui va de paire avec la grande misère, l'exploitation est présente (esclavage) et l'enrichissement des uns s'accentuent au détriment des autres.

Au 20éme, c'est la catastrophe, les techniques moderne, l'industrialisation, amplifie l'état précedemment expliqué. Une doctrine s'oppose le marxisme, qui a pour but principal, l'appropiation des moyens de production au public, en vue d'un juste partage des richesses. Ca sera le siècle du conflit dogmatique, jusqu'à la concrétisation de la mort du communisme, après la chute du mur de Berlin. Les grands gagnants sont donc les libéraux.

Aujourd'hui le vice inhérant du libéralisme économique se perpétue, par un simple constat, il y a de moins en moins de riche de plus en plus riche, et de plus en plus de pauvre de moins en moins riche, vous me suivez...

L'utopie du libéralisme économique est un échec, paupérisation majeur, écart des richesses de plus en plus important, conflit civilationnel... etc  Le libéralisme économique repose sur la loi du plus puissant, et de la "mort" du plus faible par son exploitation, c'est la loi de la nature, version économique, or la grandeur d'une civilisation a pour principe que les plus fort défendent les faibles... alors que le libéralisme aspirait au bohneur, à l'harmonie par le marché, il faut s'y résoudre, c'est un échec total.


Une question vous vient en tête, quelles solutions, c'est pour cela que je consacrerai un prochain topic, aux alternatives au libéralisme économique.
Sur le présent topic, contentons nous de critiquer ou de défendre le libéralisme économique.

Bien cordialement.
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racaille
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Message non lu par racaille » 22 oct. 2009, 21:27:00

D'après ce que j'ai compris on peut faire remonter le libéralisme encore plus loin, jusqu'aux physiocrates français du XVIIème siècle. Par contre je ne connais pas donc je me contente de citer ;)

Le XIXème siècle est l'illustration parfaite des craintes des révolutionnaires de gauche de 1789. Là où les libéraux classiques de l'époque se sont trompés c'est qu'ils pensaient que la richesse individuelle établirait mécaniquement la richesse de la nation. C'est vrai lorsque l'on opère une moyenne artificielle, mais cela ne donne aucune indication sur le principe de paupérisation - corollaire historique du libéralisme économique.

Cela partait à l'origine d'une très bonne intention et les premiers libéraux sont des auteurs pour la plupart fort honnêtes. J'en apprécie certains, dont en particulier Beccaria et sa pensés sur la justice. En tout cas le libéralisme économique ne m'a jamais séduit même si je ne m'y oppose pas frontalement sans nuances. Pour moi la loi du marché est une imbécilité déiste complètement archaïque. Par contre je reste persuadé qu'il existe des domaines d'activités où la libre entreprise a son rôle à jouer. En particulier dans tout ce qui n'est pas vital pour la collectivité (le luxe par exemple, ou les arts appliqués). je reste persuadé que la coopération est supérieure à la compétition en matière économique comme en matière politique, qu'elle est plus efficace lorsqu'il s'agit de résoudre un problème donné ou d'atteindre un objectif à terme.

Après on en revient toujours à l'idée des droits naturels et d'y inclure d'office le droit divin à la propriété privée. Sans ça il ne saurait y avoir de libéralisme économique. Si l'on voit la Révolution française comme un coup d'Etat de la bourgeoisie contre la noblesse - avec le peuple dans le rôle d'idiot utile - comme c'est plus ou moins mon cas, alors on peut se dire que le coup était parfait. On grave dans le marbre les principes constituants du libéralisme économique - propriété privée inaliénable, droit du commerce, droit à la sécurité pour son petit tas d'or personnel - et on ne peut plus revenir en arrière sous prétexte d'être taxé de facho car on s'attaque à la DDHC considérée comme les 10 commandements laïcs français ;)
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mps
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Message non lu par mps » 22 oct. 2009, 23:39:00

Libre Penseur, comment appellerais-tu les systèmes économiques de l'Egypte pré-ptoléméique, de la Mésopotamie, de la Grèce ou de Rome ?

Le Libéralisme est vieux comme le monde, parce qu'il est naturel, et permet à chacun de prendre sa place.

Tu fais une autre erreur, c'est de penser que le libéralisme est opposé aux règles. C'est bien en système libéral qu'on a vu naître les corporations, le système bancaire avec les templiers, les règles du commerce internatioal à partir de 1492. Et ce sont encore les libéraux qui ont lutté et aboli l'esclavagisme ... 
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Message non lu par Libre penseur » 23 oct. 2009, 03:01:00

à mps,

1/Tu as raison, le libéralisme platonicien est un beau concept en soit, j'admire culturellement les civilisations antique, cela dit aujourd'hui le contexte économique est tout autre. On ne peut pas comparer le marché antique et l'actuel.

2/Je critique avant tout le libéralisme économique, j'adhère à la pensée libérale au sens propre, c'est à dire la primauté des libertés individuelle sur le pourvoir souverain, je suis aussi séduit utopiquement par le concept de droit naturel, et par le libertarianisme de gauche...
Je défend donc le droit à la propriété individuelle, néanmoins je n'adhère pas au libéralisme économique qui prétend que le marché s'autorégule, je pense que la régulation économique est une nécessité pour limiter l'iniquité de l'organisation des capitaux, et les inégalités sociales. Le capitalisme est donc à réformer en profondeur, d'où ma tendance soc-démocrate.

***

à racaille,

Tu fais bien de parler des physiocrates, certains physiocrates défendaient un libéralisme libertarien, j'ai chopé la source sur wiki ;) rubrique doctrine :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Libertarianisme

La pensé libérale partait effectivement d'une bonne intention, donner des libertés au peuple et enrichir les individus et la nation dans la prospérité, or ce n'est pas ce qui s'est produit, puisqu'il y a de la pauvreté (selon les libéraux, la justice sociale consiste en la charité) et puisque la prospérité n'est pas, étant donné que le libéralisme est source d'inégalité économique et donc de conflit.
Tu reconnais la nécessité d'un libre marché dans certains secteurs, notamment le luxe, je rajouterais à cela l'artisanat, et tous les produits alimentaire, et non alimentaire...
Je laisserai à l'Etat, les énergies et les services d'utilité public (éducation/santé/justice/sécurité).

L'absurdité du libéralisme est de lié la liberté individuelle et la liberté du marché, bien que je sois pour la propriété individuelle, la soumission prolétaire est en contradiction avec la doctrine libérale.
C'est pour cela, que l'on doit réformer le capitalisme en profondeur, j'ai plein d'idée, on pourra développer sur un autre fil adéquate.

Pour ta conclusion, tu as raison dans ce que tu décris, et je ne peux pas ne pas penser au topic du droit naturel, tu connais déja ma position, juste pour dire que le contexte de l'époque rendait la doctrine libérale légitime, y compris le droit à la propriété. D'ailleurs je vais bientôt te répondre, j'ai privilégié les posts rapide, ces derniers temps. Désolé... ;)
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Message non lu par mps » 23 oct. 2009, 09:45:00

Le libéralisme économique n'est à l'évidence pas l'absence de règles.

Tu trouveras ici le texte intégral de ce code, qui ne doit évidemment rien aux mouvements de luttes ouvrières, mais est un pur produit "libéral"

Faire en sorte que le fort n'opprime pas le faible.

Et cela, en ... 1730 avant Jésus-christ !

La peste de notre société, c'est qu'elle ignore l'Histoire, et croit avoir tout inventé ! icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin
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Message non lu par Libre penseur » 23 oct. 2009, 17:46:00

Faire en sorte que le fort n'opprime pas le faible.
Quelles règles s'appliquent à cette phrase ?
Quel texte intégral ?

Je suppose que tu fais référence à l'antiquo libéralisme (le libéralisme platonicien), comme je te l'ai déja dit le contexte économique moderne est différent.
Il ne faut pas oublier que la monarchie de droit divin a sévit en Europe pendant très longtemps, jusqu'à la révolution de 1789 où la DDHC fut inscrit dans le marbre. Ce sont les libéraux avec le peuple qui mirent fin au pouvoir souverain.

Le libéralisme à échoué sur un point en particulier, l'enrichissement des individus et de la nation dans la prospérité, puisque l'inégalité des richesses entre individus et nation est telle que la paupérisation se développe à grande ampleur, et que l'écart des richesses s'accentue sans cesse.

Le libéralisme est un dogme archaïque qui a montré ses failles, l'avenir est à la social-démocratie, c'est une certitude.
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Message non lu par mps » 23 oct. 2009, 22:20:00

Excuse-moi, j'avais omis de joindre le  lien sur le texte du code Hammouabi !

http://www.micheline.ca/doc--1730-hammourabi.htm

Tu dis : Le libéralisme à échoué sur un point en particulier, l'enrichissement des individus et de la nation dans la prospérité, puisque l'inégalité des richesses entre individus et nation est telle que la paupérisation se développe à grande ampleur, et que l'écart des richesses s'accentue sans cesse.

Mais tu oublies de préciser que jamais les "pauvres" n'ont été aussi "dans" nos pays. Dans d'autres prties du monde, la misère est maximale, mais n'est évidemment pas le fait du libéralisme mais de l'explosition démographique. Le libéralisme, au contraire, s'efforce de pallier cette misère, ce qui est aussi gentil que vain ...
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Message non lu par Georges » 23 oct. 2009, 22:55:00

"Le libéralisme, au contraire, s'efforce de pallier cette misère, ce qui est aussi gentil que vain ..."

En les exploitant et pillant leurs richesses.
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Message non lu par Libre penseur » 23 oct. 2009, 23:10:00

à mps,

Désolé, mais ce code n'est pas totalement libéral :

-il a été créé par un monarque, le roi Hammurabi, ce qui est en contradiction avec la doctrine libérale, puisque la souveraineté est gage de non liberté.
-la société est hiérarchisée: trois groupes existent, dont l'esclave, ce qui va à l'encontre de l'égalité des droits si cher aux libéraux.

Cela dit, je lui reconnais quelques lois de bon sens, notamment commerciales, c'est le premier code transcrit matériellement, il est à l'origine de la loi du Talyon (réciprocité: oeil pour oeil, dent pour dent), ce roi babylonien devait être bon, mais ça reste un monarque.

La misère existent aussi dans nos pays occidentaux, et pour ce qui est de la misère de l'hémisphère sud elle est en partie lié au système capitaliste, étant donne que les capitaux sont majoritairement détenus par les occidentaux.
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racaille
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Message non lu par racaille » 24 oct. 2009, 00:45:00

mps a écrit :Tu fais une autre erreur, c'est de penser que le libéralisme est opposé aux règles. C'est bien en système libéral qu'on a vu naître les corporations, le système bancaire avec les templiers, les règles du commerce internatioal à partir de 1492. Et ce sont encore les libéraux qui ont lutté et aboli l'esclavagisme ... 
1. C'est très vrai que le libéralisme reconnait des règles. Il ne pourrait d'ailleurs pas exister sans le droit. Le problème que j'y vois - et on en a déjà parlé avec Libre Penseur sur un autre topic - c'est quelle conception du droit ? On doit la volonté universaliste des Lumières à sa frange libérale, la frange radicale n'ayant jamais eu l'intention d'édicter en dogme absolu sa propre façon de penser et de l'imposer aux autres par le droit canonique. J'y vois déjà une volonté totalisante, et cela bien avant l'invention du communisme.

2. Tu as aussi raison de mentionner que les libéraux ont été durant un temps à la pointe de la contestation sociale. Par contre il faut bien avouer que les choses ont eu le temps de changer depuis l'abolition de l'esclavagisme, les libéraux ont légèrement perdu le sens de l'orientation lorsqu'il s'agit de faire autre chose que de s'indigner à la télé de la "misère du monde" qui se situe toujours à plus de 5000km de chez eux.

***

Sur les physiocrates je ne connais presque rien, ça fait partie des trucs que je dois étudier un peu... J'ai une liste longue comme le bras de ce genre de trucs à faire :D

Je suis content de voir enfin quelqu'un dire que la justice sociale libérale se résume à la charité chrétienne. Effectivement il n'y a aucune mention à propos de la notion de solidarité dans la DDHC. Ca me fait penser à Brel :
Pour faire une bonne dame patronnesse
Mesdames tricotez tout en couleur caca d'oie
Ce qui permet le dimanche à la grand-messe
De reconnaître ses pauvres à soi,
Ce qui permet le dimanche à la grand-messe
De reconnaître ses pauvres à soi.
Oui c'est vrai je reconnais que l'idée d'un marché libre concernant des marchandises et services qui ne sont pas nécessaires à la survie des gens ne me dérange pas. A partir du moment où on est logé, nourri et habillé/lavé décemment, que l'eau est de qualité, que les services publics élémentaires fonctionnent bien, que les communications et les transports sont assurés, le reste - le superflu - peut bien être libré à la libre entreprise. Par contre je précise que je suis de ton avis, il ne s'agit pas d'un marché libre dans le sens de la "main invisible du marché", je suis pour la régulation/règlementation par l'ensemble de la collectivité. C'est à elle que devrait revenir la compétence de créer le cadre de ce marché libre afin de s'assurer qu'il ne se transforme pas en Golem.

PS : Juste pour dire que MPS a (au moins) raison sur un point : le libéralisme économique n'est pas responsable de toute la misère du monde - même si ces dernières décennies il est très prégnant. Depuis la crise je vois un certain nombre de personnes (je ne parle pas du forum mais des gens autour de moi, dans la vie quotidienne) qui finissent par devenir tellement révoltées' qu'elles en deviennent anti-libérales primaires (qui a dit Pavlov ?) au point de l'accuser même lorsqu'il n'y est pour rien. Par exemple, ce n'est pas le libéralisme qui a élu Poutine à la tête de la Russie. Ce n'est pas lui non plus qui fait dire des insanités antisémites au président iranien et qui pousse la justice de ce pays à condamner à mort des gens pour ce qu'ils sont - gays, "mauvais croyants", etc.
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Message non lu par Libre penseur » 24 oct. 2009, 01:03:00

Pour les libéraux la solidarité se résume à la charité, le riche qui donne au pauvre, d'ailleurs on le voit bien dans notre société, combien d'association à caractère humanitaire, pour les sdf, pour les ptit maliens, pour le darfur... etc... C'est une forme de régulation de la misère.

Je suis d'accord, le libéralisme a le mérite de ne pas être totalement totalitaire, ce qui est logique vu qu'il est pour la liberté individuelle, d'entreprendre... cela dit il peut être très sécuritaire, c'est même sa nouvelle tendance...
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Message non lu par racaille » 24 oct. 2009, 04:15:00

Je ne sais pas encore si le libéralisme peut s'incarner dans le totalitarisme. Je n'ai jamais réfléchi à la question dans ces termes. En tout cas il est totalisant, ça c'est sûr, étant donné ses prétentions universalistes.
Modifié en dernier par racaille le 22 oct. 2009, 21:33:00, modifié 1 fois.
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Message non lu par mps » 24 oct. 2009, 08:33:00

Faute de temps, je ne relève que cette perle :

-il a été créé par un monarque, le roi Hammurabi, ce qui est en contradiction avec la doctrine libéral, puisque la souveraineté est gage de non liberté.

Donc, selon toi, un roi ne pourrait pas être libéral ?

Un royaume serait moins libéral qu'une république ?

As-tu remarqué qu'en 1700 avant JC, tous les états étaient gouvernés par des rois ?

Et en quoi l'aide sociale est-elle autre chose que de la "charité codifiée ? La seule différence entre la charité chrétienne et notre système de Sécu, c'est que la première était directement pratiquée par les mécènes, et que l'acutelle est aux mains de mercenaires ... à grands frais ! et qu'elle arrose des gens qui ne la méritent pas.











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Message non lu par Georges » 24 oct. 2009, 11:37:00

Comparer la sécu à de la charité c'est vraiment stupide. La charité est à sans unique, alors que les bénéficiaires de la sécu, qui sont tous les Français riches comme pauvre, ont cotisé ou cotisent ou cotiseront à cette sécu.
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Message non lu par wesker » 25 oct. 2009, 09:43:00

Libre penseur, tu accuses le liberalisme alors qu'il a démontré, au cours du temps, sa capacité à apporter la prospérité, contrairement au dirigisme qui prétendait le contraire.

En réalité, c'est la perversion du liberalisme au travers la mondialisation sauvage qui a causé les dégâts sociaux que tu dénonces...Et c'est la dessus qu'il faudrait se pencher pour apporter des réponses.

L'économie de marché et la liberté ont toujours constitué des remèdes contre la misère mais la perversion et l'absence de règles ont remis en cause ses vertus.
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