Le NPA

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 20 janv. 2013, 13:53:48

wesker a écrit :Les révolutionnaires découvriraient ils les questions budgétaires, les besoins de financements, d'investissements et de travail de conviction auprès d'électeurs qui, s'ils peuvent avoir de la sympathie pour tel ou tel candidat ou porte parole de cette famille de pensée hésitent néanmoins à leur faire confiance au niveau des responsabilités qu'ils confient aux politiques ?
Le matérialisme dialectique met en tension les revendications immédiates et les revendications à long terme...
communiqué de presse du comité NPA de Saint-Nazaire
La commande d’un paquebot de croisière pour un milliard d’euros et dix millions d’heures de travail constitue à l’évidence une bouffée d’oxygène pour le chantier naval et la région nazairienne.

En effet depuis l’euphorie du début des années 2000 avec la construction du Queen Mary II, quand les Chantiers de l’Atlantique employaient 10.000 salarié-e-s, les effectifs sont tombés à 2070 employé-e-s dont 900 en chômage partiel depuis la mi 2012 et 4.000 sous-traitants, par définition en grande précarité.
L’espoir est partagé par la population nazairienne qui devra cependant être patiente: si les bureaux d’étude sont déjà à pied d’œuvre, pour les ateliers de production ce n’est qu’à partir de septembre que le chômage partiel commencera à baisser et que le prémontage démarrera. Pour les sous-traitants, l’année 2013 demeurera difficile. Même après l’annonce de la commande du nouveau paquebot, les licenciements continuent, comme chez SMH (Société de Montage Hydraulique). Avec la menace des « montages exotiques » inaugurés en 2000, c'est-à-dire la mise en concurrence avec la main d’œuvre étrangère des pays à bas coût. Déjà le FN agite cette menace pour servir sa propagande raciste et xénophobe. Quant aux conditions de travail et aux salaires, la direction de STX a déjà annoncer la couleur : il n’y aura rien au motif que le navire à construire aurait été traité sans marge.
Bref, passée l’euphorie sur laquelle le gouvernement et ses relais locaux ont surfé pendant quelques jours, force est de constater, que malgré l’éclaircie réelle, certaines questions de fond sont toujours posées:
la diversification de l’activité est toujours en panne et la crainte demeure que la commande de l’Oasis (qui signifie le maintien du chantier sur le créneau des navires de croisière) ne soit qu’un coup politico-financier. Même si le marché de la croisière est encore prisé par la clientèle des retraité-e-s occidentaux et des salarié-e-s des classes moyennes, elle n’en constitue pas moins une activité « inutile » au regard des nécessités de renouveler les flottes de pétroliers à double coque, les ferrys, les éoliennes marines et autres navires pour le cabotage.
dans le même ordre d’idée, la manière dont la commande a été arrachée à la filiale finlandaise de STX laisse perplexe. A quelles conditions économiques, avec quel engagement du gouvernement et des pouvoirs publics français celle-ci a-t-elle été obtenue ? Les finlandais protestent, avec raison sans doute ; ils connaissent bien car ils font la même chose. N’est ce pas là, un cas d’école de ce qu’est la mondialisation et les parties de bonneteau du marché. En tout état de cause, la conclusion (heureuse pour Saint-Nazaire) de la négociation commerciale ne peut lever les doutes et les interrogations sur la stratégie à moyen et long terme de STX en Europe.
Quant à l’action du gouvernement, tout concoure à penser que celui-ci n’a, au fond, aucune politique industrielle et qu’il est plus soucieux de monter des opérations de court terme et d’opportunité (pour lui) que de dégager une orientation fondée sur un projet de satisfaction des besoins sociaux en matière de transport maritime et fluvial, dans le cadre de la transition écologique.
Certes Jean-Marc AYRAULT va venir assurer le service après-vente et faire mousser l’affaire, lundi prochain à Saint-Nazaire, de manière –espère-t-il à en engranger les dividendes politiques et à surfer encore un peu sur la brise conjoncturellement favorable - . Il n’en demeure pas moins que la question de la nationalisation, sous contrôle ouvrier, posée dans le courant de l’automne par certains syndicats et courants politiques, dont le nôtre, reste bel et bien à l’ordre du jour, tant il est vrai que même si l’horizon s’est dégagé, la pérennité à long terme de l’activité de la navale à Saint-Nazaire et en Europe n’est toujours pas assurée, comme le démontre les sombres perspectives qui s’abattent aujourd’hui sur le chantier de Turku en Finlande.

Saint-Nazaire, le 15 janvier 2013

Nico37
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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 22 janv. 2013, 01:13:37


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Message non lu par Nico37 » 22 janv. 2013, 23:47:07


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Message non lu par Nico37 » 24 janv. 2013, 20:31:47

Nous, opposants à la guerre française C. POUPIN, O. BESANCENOT, P. POUTOU 18/01

Monsieur Hollande, lors d’un point presse, le 15 janvier dernier, vous avez déclaré : « Qu’allons nous faire des terroristes ? Les détruire ! ». Déclaration choc, violente, et guerrière, qui rappellerait presque les intonations de Vladimir Poutine. Déclaration également quelque peu imprudente par son côté péremptoire. Car, au jeu de l’escalade verbale, les faits, eux, suivent un engrenage où, hélas, fréquemment les otages s’additionnent aux otages. La tragique prise d’otages qui s’est déroulé sur le site gazier de Tigantourine, en Algérie, qui nous révolte tous, en a donné, durant son dénouement, la dramatique illustration.
Alors qu’avez vous voulu prouver en utilisant ces mots ? Que vous étiez aussi chef des armées, chef de guerre. Et surtout, que vous assumiez entièrement la guerre au Mali. Comme c’est attristant de constater que le rare domaine où vous ne vous autorisez pas d’hésitations, soit celui de la guerre. Dans la plus grande tradition, vous emboîtez joyeusement le pas de vos prédécesseurs. Qu’on se le dise, vous aussi, postulez à la stature de président de la Françafrique (France « A fric » pour reprendre l’expression de l’association Survie). Comme c’est consternant de se retrancher, comme à l’accoutumée, derrière des raisons humanitaires - qui ne se rappellent à vous que selon les circonstances - pour masquer à l’opinion les vrais intérêts colonialistes que la France défend dans ce conflit. Alors, oui, Monsieur Hollande, dans le nord du Mali, des fanatiques religieux cherchent à imposer un régime odieux à la population malienne. Et oui, il y a des raisons de s’en émouvoir et de se sentir solidaires du peuple malien. La seule question qui vaille alors est de savoir si votre intervention militaire, menée en solo, risque d’améliorer ou d’aggraver la situation. Poser cette seule question dérange. Et pour cause. Les premiers applaudissements, rituel des débuts de guerre, qui ont salué votre initiative, s’estompent rapidement et le murmure des premiers doutes s’installe déjà. Aurions-nous, sur ce sujet aussi, perdu la mémoire de notre histoire récente ? Les différentes interventions militaires étrangères de ce type, qui se sont succédées ces 20 dernières années, en Irak, Afghanistan, Somalie, Libye, ont débouché sur une situation politique ingérable, chaotique, et le plus souvent sur une guerre civile doublée d’une catastrophe humanitaire. Car le décompte lugubre des milliers de morts ne s’arrête pas au cessez-le feu décrété par les puissances occidentales ; Il déroule inlassablement son lot de nouvelles victimes, énoncé en quelques secondes seulement durant nos journaux télévisés du soir. Au final, ces guerres qui prétendaient stopper, voire « détruire » le terrorisme, n’ont fait que renforcer bien souvent la position des plus déterminés, des plus extrémistes, et des plus radicaux d’entre eux. Quant à la défense du droit des femmes, qui oserait dire qu’elle s’est améliorée ? Et où ? En Irak, Afghanistan, Somalie, Libye ?
Monsieur Hollande, le monde politique vous tresse maintenant des lauriers. De quoi se sentir porté par cet élan d’union nationale probablement recherché. Au point d’en perdre un peu le sens des proportions. Vous êtes vous seulement rendu compte du ridicule de la situation lorsque, sans rire, vous êtes arrivé paré de votre nouvel accoutrement de chevalier universel de la démocratie, arborant fièrement vos belles valeurs - les droits de l’homme, des femmes, la lutte implacable contre l’obscurantisme religieux - pour faire le point sur cette guerre, durant une conférence de presse tenue… aux Emirats arabes unis ? Là-bas, la législation s’applique selon la « charia », et fait encourir la lapidation pour adultère, blasphème ou homosexualité. Mais, qu’importe. La délégation du CAC 40 est sortie repue, gavée de juteux contrats. Et nous voulons tous croire que le sommet sur la défense de l’environnement, sponsorisé par Total et Exon a du tenir des propos percutants et plein de bon sens. Malheureusement, un sujet a cependant empoisonné vos entretiens : s’entendre enfin sur un prix avec la présidence des Emirats afin de vendre 6O avions Rafale. Le groupe Dassault le sait bien : faire la guerre, c’est un métier.
Aux Emirats arabes unis, comme au Mali, vous suivez inexorablement votre mission : assurer le bon commerce de la France. Nous découvrons donc que le Sahel n’est pas qu’un désert mais qu’il est le confluent géostratégique de nombreux échanges, licites comme illicites. Il est aussi la clé d’entrée frontalière fragile qui donne accès à des zones que la France tient à sécuriser, en premier lieu les mines d’uranium qu’exploite au Niger Areva, fleuron français de l’industrie nucléaire. Vous n’êtes pas un héros désintéressé dans cette guerre. Ni un pompier volontaire qui serait venu éteindre un feu qui, rappelons-le, a été entretenu sciemment ces dernières années par tous les gouvernements français qui se sont succédés depuis le début des années 1980. En effet, les politiques libérales, les plans d’ajustements structurels, liés à la dette malienne, dont le remboursement intéresse particulièrement la France, ont désagrégé la société, la privant de ses services publics, de ses industries, et de ses entreprises de services... L’état s’est délité, au point de quasiment disparaître dans le nord du Mali. En outre, les récents évènements sont directement liés à la guerre en Libye. Or, l’intervention militaire française en Libye n’a pas consisté à livrer gracieusement des armes à la révolution légitime du peuple libyen. La France est intervenue militairement en tant que puissance extérieure pour rappeler au futur pouvoir toute sa dépendance, et espérer autant de gestes en retour, notamment sur le marché pétrolier. Il a dépossédé par là même la révolution libyenne de la possibilité de s’approprier politiquement le contrôle des régions prises militairement. Ainsi, la région du Sahel a été brutalement déstabilisée et a libéré un afflux de combattants surarmés dans leur pays d’origine, notamment au Mali. Enfin, vous êtes bien placé pour savoir que l’Etat français n’a pas vu d’un bon œil la destitution en mars 2012 du régime corrompu d’Amadou Toumani Touré, par une mutinerie militaire qui s’est transformé en coup d’état. Dès lors, la France n’a eu de cesse de priver l’armée malienne de ses propres appuis logistiques. La Cédéao, dirigée par Alassane Ouattara, qui doit beaucoup à la France pour son accession au pouvoir en Côte-d’Ivoire en 2011, a ainsi décidé d’un embargo, l’été dernier, sur des armes pourtant destinées aux militaires maliens, en bloquant des blindés, des munitions, des armes lourdes dans les ports de Dakar au Sénégal, et de Conakry en Guinée. Se défendre seul devient nécessairement plus compliqué.
Monsieur Hollande, le destin des maliens appartient aux maliens. Et si une guerre est à mener, ce n’est sûrement pas à la France de s'autoproclamer sauveur au Mali. Le paternalisme français en Afrique n’a que trop duré. En France, l’Etat s’intéressait jusqu’alors aux Maliens surtout pour les expulser. Cette France-là serait soudainement touchée par les plus sincères sentiments humanitaires ? Cette France qui n’arrive même pas à reconnaître sa responsabilité dans le génocide Tutsi qui s’est déroulé au Rwanda en 1994. Ne privons pas le peuple malien d’une solution politique que des voix réclament là bas avec insistance : le député Oumar Mariko de l’organisation Sadi (Solidarités, Afrique, démocratie, indépendance), par exemple, ou l’ancienne ministre Aminata Traoré, qui a lancé, il y a plusieurs mois, un manifeste contre cette guerre au nom du droit des femmes. Car la société civile, syndicale et politique est une réalité incontournable au Mali. En France, l’union nationale, au-delà des doutes exprimés sur le mandat français ou le peu de débat parlementaire, semble avoir contaminé quasiment tous les partis. A de trop rares exceptions près. Le meilleur moyen d’aider le peuple malien à mener son combat contre l’obscurantisme religieux, Monsieur Hollande, c’est que l'État français cesse de parler au nom des autres.

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 26 janv. 2013, 00:28:06


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Message non lu par Nico37 » 26 janv. 2013, 17:53:39


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Message non lu par Nico37 » 27 janv. 2013, 15:12:12

O. Besancenot ne défend pas que les riches du Marais 26/01 Propos recueillis par Rudy Casbi et Alexandre Seban

Le mariage pour tous, au coeur actuellement d'un vaste débat de société, sera prochainement débattu au Parlement. Olivier Besancenot, ancien porte-parole du NPA, s'est exprimé sans détour. Entretien.

"La manif' pour tous" a rassemblé entre 300 000 et 800 000 personnes se sont rassemblées à Paris il y a deux semaines. Quelle est votre réaction notamment en vue de la prochaine manifestation du 27 janvier ?

(...)

Nico37
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Message non lu par Nico37 » 28 janv. 2013, 20:01:10

MALI : ODEUR DE POUDRE ET DE NÉOCOLONIALISME Paul Martial Hebdo Tout est à nous ! 179 (24/01/13)

Hollande conduit la France dans une guerre sur la base d’un mensonge comme Bush l’a fait avec les armes de destruction massive en Irak, ou Sarkozy en Libye. Une fois l’opération militaire française lancée, dont le but était initialement de bloquer une colonne d’une dizaine de véhicules de djihadistes vers le sud, l’objectif a évolué, puisqu’il s’agit désormais d’éradiquer le terrorisme au Mali.

Le gouvernement français tente de donner un vernis légal à cette intervention, répondant à l’appel du Président malien, un Président élu par personne, contesté par beaucoup de monde, qui a été mis en place par la Cedeao, elle-même dirigée par Alassane Ouattara qui doit son pouvoir à l’armée française…
Quant à la résolution de l’Onu 2085, elle parle d’une intervention militaire seulement des troupes africaines.
Enfin, l’accord de coopération militaire entre le Mali et la France n’autorise pas une intervention des troupes françaises mais l’interdit expressément. Dans son article 2, il est stipulé que les militaires français « ne peuvent, en aucun cas, prendre part à la préparation et l'exécution d'opérations de guerre, de maintien ou de rétablissement de l'ordre ou de la légalité » et l’article 12 « exclut toute possibilité de stationnement d’unités constituées des forces armées françaises sur le territoire malien ».
Alors, la classe politique, dans un beau consensus, argue que si la France est intervenue, c’est parce que c’est un pays ami. Conscients que l’explication est un peu courte, certains nous expliquent que les relations entre la France et le Mali sont historiquement proches et privilégiées. En d’autres termes, si la France peut se permettre d’intervenir en toute impunité c’est parce que le Mali est une ancienne colonie.
Pourtant on se rappellera que trois mois plus tôt, Hollande dans son discours à l’Assemblée nationale à Dakar déclarait : « Le temps de la Françafrique est révolu » et plus précisément, « La France apportera un appui logistique. Mais à sa place. C'est dans cet esprit que je conçois la résolution de la crise malienne. »

Conséquences néfastes

Au lieu de protéger les pays voisins du nord Mali, un des buts affichés de cette guerre, cette opération pousse les djihadistes à étendre leur champ d’intervention avec des conséquences dramatiques, comme la prise d’otages du centre gazier In Amenas qui s’est terminée tragiquement. Inédit, même au plus haut niveau de la guerre civile en Algérie dans les années 90.
Par contre, les dictateurs africains profitent pour l'instant pleinement de cette crise. Ainsi au Togo, Faure Gnassingbé, qui envoie 500 hommes, peut emprisonner les dirigeants de l’opposition. Quant à Idris Déby, il devient courtisé lui qui est responsable au Tchad, des multiples atteintes aux droits humains et de la disparition de l’opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh, au prétexte qu’il envoie 2 000 hommes en renfort de l’armée française.
La menace d’une crise humanitaire se précise. Les fermetures des frontières empêchent la circulation des denrées alimentaires et bloquent le carburant nécessaire à l’alimentation en eau potable dans les villes. Situation aggravée par l’impossibilité pour les populations de pratiquer les cultures de contre-saison. Enfin dans cette région où les différentes communautés restent divisées, les risques de règlements de compte et de vengeances peuvent engager un cycle de violence.

Pourquoi ?

L’enjeu de cette guerre est d’abord de sécuriser les mines d’uranium du Niger dans la région d’Arlit proche du nord Mali, exploitées par la multinationale Areva. Les enjeux sont importants car Areva vient de mettre la main sur le gisement d’Imouraren, un des plus grands du monde.
Il est aussi géopolitique. En effet, la politique interventionniste de la France permet de conforter son pré carré africain et ainsi de maintenir sa stature de puissance mondiale avec là aussi des retombées économiques importantes pour les capitalistes. La reconstruction de la Côte d’Ivoire est une aubaine pour les entreprises françaises. Quant à la Libye, il est déjà acquis que la France pourra faire main basse sur une partie de son pétrole.
C’est peut-être le général de division Desportes, ancien directeur du CID (Collège interarmées de défense) qui résume le mieux la situation : " Nous ne pouvons pas espérer conserver nos modes de vie et notre prospérité si nous n'allons pas à l'extérieur du territoire national participer à la stabilisation et au règlement des crises…"

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Re: Le NPA

Message non lu par wesker » 29 janv. 2013, 13:13:34

A chaque intervention, y compris celles les plus légitimes, chacun a le droit (et même le devoir) de s'interroger, cela étant lancer des accusations de néo colonialisme semble relever d'une méconnaissance de la situation de difficulté, d'occupation et d'agression dont les maliens sont victimes et qui justifient, dans ce cas, une intervention de notre part y compris pour la défense de nos intérêts.

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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 29 janv. 2013, 16:45:20

ÉGALITÉ DES DROITS POUR TOUTES ET TOUS ! Hebdo Tout est à nous ! 179 (24/01/13) Christine Poupin

À quelques jours du vote de la loi, le dimanche 27 janvier, un large cadre unitaire organise une manifestation nationale pour exiger l'égalité et refuser de laisser la rue à la droite et à l’extrême droite, aux réactionnaires et aux homophobes.

Il faut être nombreux et nombreuses d’abord pour arracher l’égalité pleine et entière des droits entre homos et hétéros. Le projet du gouvernement envisage un droit au rabais avec le mariage pour (presque) touTEs, qui restera interdit aux étrangerEs dont le pays d’origine ne reconnaît pas le mariage pour les couples homosexuels, et une injustice maintenue avec la procréation médicalement assistée (PMA) toujours refusée aux lesbiennes. Sur cette question aussi, nous n’obtiendrons du gouvernement que ce que la mobilisation lui imposera, d’autant que chaque recul du gouvernement ne fait qu'encourager et renforcer le camp réactionnaire.

Pour la justice sociale

L'accès au mariage, à l'adoption et à la filiation est une mesure de justice autant que d'urgence, pour mettre fin à des situations parfois dramatiques.
Ce sont aujourd'hui 100 000 à 300 000 enfants qui vivent dans des foyers homoparentaux. Des enfants qui ne sont pas moins « équilibrés » et épanouis que les autres, mais dont les familles n'ont pas d'existence légale. L'un de leurs parents n'a aucune responsabilité, aucun droit, notamment de garde en cas de décès du parent « légal ».
Avec son projet de loi, le gouvernement se contente d'une mesure à minima, qui lui permet de se redonner un vernis de gauche. Il espère nous faire oublier à peu de frais qu'il comprime les budgets des services publics, supprime des dizaines de milliers d'emplois, laisse faire les licenciements et casse le droit du travail, qu'il poursuit la politique d'expulsions de Sarkozy et oublie une autre promesse du PS, le droit de vote pour les étrangers et les étrangères.

La réaction en manifestation

Il n’était pas facile pour la droite de trouver un terrain sur lequel se différencier de la politique menée et mobiliser contre le gouvernement. Elle ne pouvait en trouver l’occasion ni sur l’interdiction des licenciements ni sur la réduction du temps de travail ni sur l’augmentation des salaires ni sur la régularisation des sans-papiers ni sur l’intervention militaire au Mali… tant la politique du PS se distingue peu de la sienne. Il n’y a guère que l’ouverture du mariage aux couples homosexuels dont elle pouvait s’emparer pour descendre dans
la rue. Elle l’a fait.
Si la manifestation du 13 janvier n’a pas été la déferlante prédite par les organisateurs, elle a quand même été un succès. L’Église catholique, flanquée pour l’occasion d’un militaire en retraite, en a été la principale force organisatrice, mettant toute sa logistique et ses énormes moyens au service du rassemblement de la réaction et de l’ordre moral.
Elle a ouvert ses bras, ou les rangs du cortège, à la droite, laissant Copé s'afficher en tête de cortège. Elle a aussi laissé une place au FN – sans Marine Le Pen partie en croisade contre « les partis de la mondialisation », UMP et PS mis dans le même sac, dénonçant la manifestation comme une manœuvre de diversion – ou aux intégristes de Civitas…
Avec cette « manif contre tous », contre l’égalité et la justice, les réacs cherchent à faire pression sur la société au nom de la famille et d’un prétendu « ordre naturel ». L’UMP va prendre le relais sur le terrain parlementaire en espérant être la principale bénéficiaire de la suite de l’affrontement avec le gouvernement.

La gauche de rue doit riposter

L'opposition de droite choisit le terrain de l’ordre moral, rien de plus normal. Le gouvernement tergiverse. Il y a besoin d'une opposition de gauche qui ne cède rien sur l'égalité totale des droits.
L'homophobie, le racisme et le sexisme sont autant de poisons pour diviser celles et ceux qui subissent la crise, l'austérité, les attaques patronales. L'égalité des droits est une question de justice sociale, autant que de lutte pour l'unité de celles et ceux qui subissent l'exploitation, l'oppression, les discriminations.
Samedi 19 janvier, des milliers de manifestantEs pour l’égalité sont descendus dans la rue à Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nice, Rennes, Strasbourg, Rouen et une quinzaine d'autres villes, et ce n’est qu’un début !
Sans hésiter, pour exiger l'égalité des droits concernant non seulement le mariage mais l'adoption, la filiation, la PMA pour les homosexuelLEs, le droit de vote pour les résidentEs étrangerEs, et la régularisation de touTEs les sans-papierEs, toutes et tous dans la rue dimanche !

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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 30 janv. 2013, 10:59:23

Notre-Dame-des-Landes : la répression en marche, sur la ZAD et ailleurs ! Hebdo Tout est à nous ! 179 (24/01/13) Chloé Moindreau

La mobilisation contre le projet d’aéroport inutile ne cesse de prendre de l’ampleur. Logiquement, la répression s’abat de plus en plus violemment sur les personnes impliquées, avec des interpellations et des condamnations à tour de bras depuis plusieurs semaines.

La répression ne sévit pas qu’à la ZAD mais aussi dans les villes où fleurissent les actions contre le PS ou Vinci. à Paris par exemple, où deux jeunes membres du collectif de soutien à Notre-Dames-des-Landes ont été interpellés pour des tags au marqueur et quelques affiches sur une façade d’une permanence PS.
Privés de liberté pendant plus de 60 heures, ils ont vu leurs domiciles perquisitionnés, leurs ordinateurs et téléphones saisis avec copie du contenu, et sont poursuivis pour « dégradations légères » et « refus de se soumettre aux prélèvements biologiques ».

Face à cette disproportion entre les faits reprochés et ce traitement, la mobilisation de solidarité a été à la hauteur. Mercredi 16 janvier, lors de l’audience qui devait juger de leur sort, une centaine de personnes étaient présentes et ont créé une ambiance de réprobation dans le tribunal telle que la procureure s’est sentie obligée de se défendre de représenter les intérêts du gouvernement…

La juge, face aux arguments de nullité des avocats et à une salle remplie d’opposantEs au projet et à la répression, a choisi de suspendre l’audition et de la reporter au 30 janvier. Rendez-vous est donc pris devant le tribunal de grande instance de Paris le 30 janvier à 8 heures !

Nico37
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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 31 janv. 2013, 10:35:53


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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 01 févr. 2013, 17:30:21

CONGRÈS NATIONAL : LE NPA EN DÉBAT Hebdo Tout est à nous ! 180 (31/01/12)

Après le vote des assemblées générales des militantEs, nous ouvrons nos colonnes aux quatre plate formes électives à la veille du congrès national qui se tiendra ce week-end.

Tribune W A l'ensemble des militantEs du NPA

À quelques jours du Congrès, la PW souhaite alerter sur certains points :
1) Le Congrès doit aboutir à une nouvelle équipe d'animation capable de dépasser les divisions et la sclérose directionnelle qui, en paralysant le CPN, ont freiné l'ensemble du parti ces deux dernières années. La qualité de l’animation des comités, et de l’organisation de la vie démocratique du NPA auront pour objet de stimuler de nouvelles adhésions
2) Le Congrès devra élaborer une feuille de route contenant des engagements concrets que le nouveau CPN se chargera de mettre en œuvre : une déclaration d'intention générale, molle et consensuelle ne suffira pas. Il faut passer à l’acte par des avancées réelles et une volonté de laisser le NPA se construire par le bas : réunion nationale des comités, limitation des mandats au CPN et rotation des tâches, ouverture d'une large réflexion sur notre rapport aux élections et aux institutions, ainsi que sur l'articulation des différentes formes de luttes… De même, le NPA doit, aux côtés des nécessaires messages de colère et de réaction aux situations intolérables de la période, diffuser des messages positifs sur le type de société que nous voulons, pour alimenter l’imagination et l’espoir dans les luttes.
3) Le prochain CPN doit permettre aux camarades qui le souhaiteraient d'y siéger sous forme de binôme ou avec unE suppléantE. Ces dispositifs favorisent le travail collectif et garantissent une meilleur inclusion des régions au CPN ainsi qu'un meilleur respect des rythmes militants.
Des perspectives pour la constructiond’un parti inclusif et démocratique
À partir du bilan des quatre années du NPA, nous souhaitons rompre avec certaines pratiques : négociation entre directions, transformation des plate formes au-delà du congrès en tendances.
Sans illusion sur la possibilité de contrôler « administrativement » les tendances, nous pensons que c’est en favorisant la transversalité et la mutualisation des diverses pratiques de luttes et de militantisme, que nous pourrons favoriser des débats féconds. Nous proposons ainsi la mise en place d’une réunion des comités dans l’année à venir, qui visera à créer des espaces de discussions non-décisionnels et sans préalable de tendances.
Plus généralement, la direction doit considérer que les élections et le programme d’urgence ne vont pas de soi. Pour lutter contre les rapports de domination au sein du parti, nous devons repenser en profondeur nos pratiques militantes et nos formations. Une réflexion collective est nécessaire pour laisser la place à l’expérimentation, savoir lier l’initiative intellectuelle et un savoir-faire militant sans cesse réinterrogé.

Tribune X Nous réapproprier ensemble le projet du NPA

La phase des AG préparatoires à notre congrès s'est achevée. La faible participation exprime les doutes de nombreux camarades après des mois de luttes internes qui ont abouti à la scission de la Gauche anticapitaliste. Malgré ces difficultés une forte volonté de rebondir s'est aussi exprimée, la volonté de sortir du climat de procès d'intention et de blocs opposés qui a prévalu, en particulier de la part de certains camarades de la Y, depuis la conférence nationale de juillet.
Une page est en train de se tourner. Notre plate-forme recueille un peu plus de 51 %. Cela nous donne d'autant plus de responsabilités pour rassembler autour de notre projet de regroupement des anticapitalistes pour la transformation révolutionnaire de la société et pour engager un processus de refondation du NPA.
Ce congrès ouvre un vaste chantier pour construire notre parti et débattre concrètement des moyens d'y travailler, des questions de fonctionnements, de démocratie, de pratiques militantes, de notre implantation sur les lieux de travail, les quartiers, la jeunesse.Dès maintenant nous devons prévoir une réunion nationale des comités pour faire le point.
À la lumière des débats nous devrions pouvoir aussi nous rassembler sur les éléments essentiels de notre orientation, dont de larges parties ont été rédigées en commun en continuité avec la campagne de la présidentielle.
La guerre au Mali, l’accord compétitivité-emploi, les multiples renoncements du gouvernement face aux exigences du patronat, et la politique anti-immigrés renforcent la nécessité de construire un front commun contre le gouvernement et le patronat, pour développer les mobilisations sociales et politiques afin de changer les rapports de forces et de mettre un coup d’arrêt à l’offensive libérale. La grève à PSA, les mobilisations des Sanofi, Virgin, la manifestation du 29, la journée de grève du 31 janvier dans la fonction publique y participent comme la mobilisation de Notre-Dame-des-Landes, celle pour l'égalité des droits ou pour construire la mobilisation contre la sale guerre au Mali.
C'est bien à travers ces mobilisations que se construira une opposition politique qui ne craint pas de dire qu'il faut préparer un affrontement avec le Medef et le gouvernement et pose la question de l’alternative politique nécessaire pour sortir de la crise. Gouvernement anti-austérité, gouvernement des travailleurs ? L'essentiel est que nous soyons d'accord sur les mesures qu’un tel gouvernement devrait prendre en rupture avec le capitalisme.
Pour toutes celles et ceux qui n'ont pas abdiqué du projet qui nous a rassemblés, il y a là une base solide pour reprendre l'initiative. Nous ferons tout pour que ce congrès en crée les conditions.

Tribune Y Sortir de la crise

Les faits sont têtus. Seulement 1 600 votants pour 2 500 militants, avec une « majorité sortante » qui recueille tout juste 50 %, perdant au passage plusieurs centaines de voix par rapport à la conférence nationale de juin dernier, ce n’est pas le signe d’une organisation détruite, mais par contre d’une crise de l’organisation et de sa direction qui continue. La tentative de construire une majorité, la PF-X, sur la seule base proclamée de « l’unité du parti » a échoué.
Mais le NPA conserve des ressources. Des solutions existent à condition de savoir, à la fois, respecter les désaccords et mettre en avant ce qui unit la grande majorité des militantEs. La campagne présidentielle l’a prouvé. Les bases politiques largement communes qui peuvent permettre à notre parti de se reconstruire sont, à notre avis :
– La nécessité de se tourner vers l’extérieur, de construire et coordonner les mobilisations, notamment contre les licenciements, la casse du droit du travail, l’intervention militaire au Mali, l’« Ayrault-port », le nucléaire, pour les revendications des travailleurs et l’égalité des droits.
– La bataille pour construire à partir de ces luttes et de celles qui viendront une opposition militante, consciente, qui s'affronte au gouvernement et au patronat, condition nécessaire à l’émergence d’une alternative politique anticapitaliste.
– L’affirmation de notre projet révolutionnaire, opposé non seulement au gouvernement PS mais aussi aux politiques de la gauche réformiste. Pour le NPA la solution est que les travailleurs gouvernent, pas que Mélenchon devienne Premier ministre.
– Le refus d’accords électoraux aux municipales avec le Front de gauche et ses organisations, qui gèrent ou cautionnent l’austérité et les privatisations (sauf situations particulières où des groupes locaux entreraient réellement en résistance).
– La reconstruction du NPA, en particulier dans la classe ouvrière et la jeunesse, en s’appuyant sur les luttes actuelles. Cela passe par un travail unifié de tout le parti, sans nier les désaccords mais aussi en n’en faisant pas un préalable à l’activité commune et à la représentation du parti vers l’extérieur.
Il y a dans le parti une aspiration à reconstruire une direction unifiée pour le parti, mais cela ne peut se faire qu’à condition d’être prêts à avancer avec tout le monde, sans renier nos orientations respectives, de respecter les désaccords, d’en percevoir la racine pour les dépasser.
Peut-on mettre en place sur de telles bases une majorité de travail et une direction inclusives, n’excluant aucune des positions s’étant exprimée dans le débat préparatoire au congrès ? C’est ce que nous souhaitons et proposerons au congrès national.
L'équipe d'animation PF-Y

Tribune Z

La courte majorité de la direction ne saurait masquer l’effondrement de sa base et la nécessité de rendre le parti utile à la lutte des classes
Les AG électives ont permis de mesurer la gravité de la crise du parti : moins de 1 700 camarades y ont voté, contre plus de 3 500 en 2011. La direction n’a pourtant proposé aucun bilan pour expliquer cette catastrophe. Au contraire, elle veut continuer à chercher des accords par le haut avec le Front de gauche et a même avancé l’objectif d’un « gouvernement anti-austérité » avec lui. Sa courte majorité en pourcentage s’explique par un appel dramatisé au « rassemblement »… et le soutien des amiEs de la GA qui n’ont pas voulu aller au Fdg (voire ont la double appartenance NPA-GA).
La percée de la PW (8 %) exprime un refus des choix politiques et des méthodes de la direction, l’aspiration à un parti actif, démocratique et fraternel. Mais cela ne fait pas une orientation et les déléguéEs W vont devoir faire des choix plus concrets au congrès.
En termes absolus, la PY (ex-P2) s’effondre (d'environ 1 000 à 500 voix). Son orientation axée sur les luttes, mais sous la forme d’un parasyndicalisme négligeant le programme au profit d’accords sans contenu avec la direction, n’a pas permis de retenir au parti ses propres partisanEs.
Malgré la pression de la direction et de la PY, notre plate-forme est la seule à progresser en termes absolus et passe de 3, 5 à 9 %. Cela devrait faire réfléchir ceux pour qui nos idées empêcheraient de construire le NPA !
Nous allons donc poursuivre le combat pour nos idées et pour un front avec toutes celles et ceux qui refusent l’orientation de la direction. Tout en continuant le débat sur nos divergences programmatiques et stratégiques, nous appelons le congrès à affirmer l'indépendance politique totale du NPA à l’égard du Front de gauche et à refuser la perspective d’un « gouvernement anti-austérité », qui n’a rien à voir avec un gouvernement des travailleurs. Nous proposons de construire le parti en priorité dans le monde du travail, à commencer par les grandes entreprises et établissements. Au moment où les luttes contre les licenciements reprennent une certaine importance (Sanofi, Virgin, Arcelor, grève à Aulnay), avec de premières tentatives de jonctions (PSA/Renault, meeting de convergence des luttes de Sciences po, manif contre les licenciements du 29 à l’appel des Licencielles, des Goodyear, etc.), il est crucial de donner la priorité à la lutte des classes et d’aider concrètement à la convergence et à la coordination des luttes. Nous proposons au congrès de faire des pas en avant en ce sens.
Daniela, Ludivine, Ludovic, Manu, Marie, Vincent (CPN sortant)

Nico37
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Re: Le NPA

Message non lu par Nico37 » 03 févr. 2013, 16:49:19

LE NPA VEUT TROUVER " UN SECOND SOUFFLE "

Six mois après une vague de départs vers le Front de gauche, le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot et Philippe Poutou veut tenter de se relancer, à l'occasion de son deuxième congrès à partir de vendredi à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
"L'enjeu est de donner un second souffle" au mouvement, annonce d'emblée Alain Krivine, figure historique du parti.

Le NPA, fondé en 2009, ne s'est pas encore totalement remis de la scission qui a vu le courant Gauche anticapitaliste rejoindre l'été dernier les troupes de Jean-Luc Mélenchon, emportant avec lui des dizaines de militants dont des ex-dirigeants du NPA.

(...)

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wesker
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Re: Le NPA

Message non lu par wesker » 04 févr. 2013, 13:07:03

Il est évident qu'au delà la perte d'audience, la faible importance des résultats électoraux, mais surtout, la difficulté de ce parti à mobiliser en dehors des opérations du front de gauche démontre une certaine réticence à l'égard des luttes, révolutions et autres perturbations qui, en général cause davantage de difficultés qu'elles n'en résolvent !

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