Obligation de prescrire des génériques ?

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politicien
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Message non lu par politicien » 31 oct. 2009, 09:55:00

Bonjour,
 C’est une véritable révolution médicale ! Dans la nuit de jeudi à vendredi, les députés ont voté deux amendements qui vont bouleverser le marché du médicament générique en France. Le premier oblige les médecins à systématiquement prescrire des génériques à leurs patients. Le second autorisera les laboratoires à produire des copies conformes en tous points (couleur des cachets, taille des gélules…) aux médicaments de marque.   
« Lorsque les médecins auront le choix entre un médicament générique et un de marque, à efficacité thérapeutique identique, ils seront obligés de prescrire le générique », résume Yves Bur, l’un des deux députés à l’origine de cette mesure, qui pourrait être mise en place en mars prochain. Jusqu’ici, les médecins pouvaient inscrire sur l’ordonnance une marque connue de médicament. A charge pour le pharmacien de proposer au patient le remplacement de ce produit par une copie. Désormais, sauf si la situation médicale du patient l’exige, le médecin ne pourra plus prescrire de médicament de marque. Et s’il joue les rebelles, il sera mis sous « entente préalable » par la Sécu.  Autrement dit, l’assurance maladie épluchera toutes ses prescriptions. Objectif, pour le député UMP du Bas-Rhin : « Economiser quelques dizaines de millions d’euros. »
Mais la mesure provoque l’ire du corps médical. « Il faut arrêter ces atteintes incessantes à nos prescriptions. Il n’est pas question de laisser notre libre arbitre à l’assureur pour des questions économiques », s’insurge Martial Olivier-Koehret, du syndicat MG France. Son collègue du syndicat CSMF, Michel Chassang, demande « au Sénat de supprimer tout ce bazar ».

S’ils contiennent le même principe actif, les médicaments génériques n’ont généralement pas la même couleur, ni la même forme que l’original. En cause, un verrou juridique que les députés viennent aussi de faire sauter. D’ici quelques mois, les fabricants de génériques pourront donc livrer des copies conformes en tous points. Les entreprises du médicament (LEEM) dénoncent une « atteinte à la propriété intellectuelle des industriels ».  Qu'en pensez vous ?  A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

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raslebol
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Message non lu par raslebol » 31 oct. 2009, 11:42:00

Bonjour à tous,
Vaste problème ... insoluble.
Tant que l'état ne se rendra pas compte que la santé n'est pas gérable de manière comptable, notre système médical ne cessera de décroitre en qualité.
L'état ne peut s'en rendre compte car: soit ces décisions sont prises ou soufflées par des fonctionnaires ne sachant pas de quoi il en retourne, soit par des médecins incapables de pratiquer la moindre médecine et qui, donc, font carrière dans la paperasserie et enfin, dernière catégorie de décisionnaires, les grand pontes... incapables du haut de leur savoir et de leur expérience hospitalière de comprendre qu'ils font le plus grand tort à ceux qui les entourent et les nourissent... de force.
Il faut désormais observer ce qui se passe avec la plus extrême attention... Nous ne sommes plus très loin de l'eugénisme, si nous n'y sommes pas déjà entrés.
Les médications trop chères pour des gens dont l'espérance de vie n'est plus rentable, les soins spécialisés refusés à ceux que l'age a fait sortir du cycle économique et j'en passe... Nous y sommes.
Et avec quelle quantité d'illusions ai-je dû naître pour pouvoir en perdre une chaque jour ! E. Cioran

lancelot
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Message non lu par lancelot » 31 oct. 2009, 11:47:00

Si les génériques contiennent le même principe actif, pourquoi ne pas les utiliser ?
Pourquoi les médecins ralent 'ils ?

raslebol, pourrais tu nous expliquer ?

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mps
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Message non lu par mps » 31 oct. 2009, 12:09:00

Il  a un point que vous ne soulevez pas : celui des grands laboratoires, qui consacrent plusieurs milliards à la recherche chaque année.

Beucoup de ces recherches sont décevantes et sans issues, mais il faut des années de recherche pour le savoir.

Le produit "réussi" doit donc avoir un prix qui couvre tout le très onéreux amont.

Si les produits génériques (appelons-les "copies", c'est pous honnête) se multiplient, il est à craindre que les laboratoires ne poursuivent pas leurs recherches avec le même  enthousiasme ni de disposent des budgets suffisants.

On nous fait de grandes télé-réalités sur le pilonnage des faux Vuitton et des fausses Adidas, mais on fait la promotion des faux médicaments !

Simplement parce que la copie de médicament est sensée faire faire des économies à la Sécu, tandis que le faux Vuitton, c'est de la TVA en moins.  
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

anonyme
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Message non lu par anonyme » 31 oct. 2009, 12:14:00

Les génériques (dans certains cas) sont une véritable couillonade :


Un générique doit, normalement, contenir la même molécule, avec le même dosage, mais cependant la forme et l'habillage du médicament peut varier : la copie peut se présenter sous la forme d’une gélule (moins chère à fabriquer) au lieu d’un comprimé (avec souvent une petite différence dans le contenu de qqes mmg sur l'unité mais qui se rattrape sur le total du produit : comment font le médecin et le malade pour s'y retrouver ? ). 


L’excipient, aussi, peut être différent. Il s’agit de « l’enrobage » du médicament, c’est-à-dire la substance destinée à permettre son absorption ou améliorer sa conservation. Voilà pourquoi certains génériques n’ont pas la même couleur ou le même goût, par exemple pour les sirops et peuvent poser des soucis pour les enfants, les personnes âgées, etc... De plus la qualité de l'excipient peut rendre ce médicament moins efficace. 

Le conditionnement n'est pas le même : 1 sirop de 275 gr peut être générique, alors que le sirop équivalent de 350 gr ne l'est pas car il coûte 10% plus cher... Chechez l'erreur


anonyme
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Message non lu par anonyme » 31 oct. 2009, 12:16:00

mps a écrit :Il  a un point que vous ne soulevez pas : celui des grands laboratoires, qui consacrent plusieurs milliards à la recherche chaque année.

Beucoup de ces recherches sont décevantes et sans issues, mais il faut des années de recherche pour le savoir.

Le produit "réussi" doit donc avoir un prix qui couvre tout le très onéreux amont.

Si les produits génériques (appelons-les "copies", c'est pous honnête) se multiplient, il est à craindre que les laboratoires ne poursuivent pas leurs recherches avec le même  enthousiasme ni de disposent des budgets suffisants.

On nous fait de grandes télé-réalités sur le pilonnage des faux Vuitton et des fausses Adidas, mais on fait la promotion des faux médicaments !

Simplement parce que la copie de médicament est sensée faire faire des économies à la Sécu, tandis que le faux Vuitton, c'est de la TVA en moins.  
J'ai pensé cela longtemps, mps, mais je crois qu'il y a une faille dans ce raisonnement ( une historie de brevet ), mais j'y reviendrais... je vais manger ! :lol:

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raslebol
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Message non lu par raslebol » 31 oct. 2009, 12:32:00

Lancelot, volontiers
Ce que vient de nous dire avec beaucoup de bon sens "mps" est une raison forte, voire majeure.
En second lieu il est demandé par serment (je ne crois pas que mon âge soit si canonique que cela ait changé) de soigner nos patients avec science et conscience, en résumant. Hors nous, pardon en retraite je ne suis plus dans le coup, les médecins devant obéir à des consignes de soin ne peuvent traiter avec science et conscience.
Déjà, certains examens et matériels deviennent difficilement accessibles. demain, si nous ne réagissons pas, ils seront interdits suivant des catégories de malades.
Verrons nous interdire des actes sur des patients car non rentables? C'est mettre le doigt dans un engrenage !
J'aimerais rajouter que si les "génériques" contiennent le même principe actif, ils n'ont pas les mêmes excipients. Ce qui fait varier, et de manière non négligeable parfois, les actions.
Je ne veux pas citer de nom de produits mais chacun, ou presque, connaît un antispasmodique, anti-douleur abdominal et gynécologique. Il en existe plusieurs sur le marché qui ont le même principe actif, pas les mêmes excipients et qui ont chacun leur spécificité et pathogénésie.
Ai je été explicite ?
A ta disposition pour te renseigner plus avant en précisant que je ne veux pas entamer de débat médical spécialisé ici... cela serait pénible à tous.
Et avec quelle quantité d'illusions ai-je dû naître pour pouvoir en perdre une chaque jour ! E. Cioran

anonyme
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Message non lu par anonyme » 31 oct. 2009, 13:06:00

Je reviens (vite fait) parce que c'est un truc qui me tient à coeur...


Les médocs ont une particularité, celle de détenir un droit de propriété industrielle sur une période plus longue que les autres créations et innovations techniques. Cela peut se comprendre étant donné qu'après avoir inventé une molécule, on ne la balance pas comme ça sur le marché, il faut faire des études, des contre-études, des essais en aveugle. Ce qui abouti la sacro-sainte autorisation de Mise sur le Marché et la paperasserie avec le CEPS (dirigée par des gens qui n'y connaissent rien, mais bon.... bref)

Donc à cause de tout ça, on autorise une rallonge dite CCP qui porte la validité du brevet durant 25 ans ! pas mal, non ?


Il y en a qui ont trouvé la faille en créant des molécules légèrement différentes ( un "tour de magie" interne ) qui n'aura pas demandé un long grattage de tête, mais qui permet ( avec beaucoup de baratin, mais cela marche ) de repartir pour 25 ans !!


Et d'en mettre plein les fouilles, par la même occasion...

Vous me direz : mais qu'est ce qu'il raconte ? le truc est trop gros, et le prix d'un médicament n'est pas lié au brevet, il est lié à l’investissement  nécessaire à sa recherche et à son développement. Yes, my dear, mais, même avec une modifiation légère, un nouveau médicament ne pourra pas être moins cher que son petit frère et la faille est là : pas de générique possible avec la même molécule ( le texte de Loi  est d'ailleurs joliment tourné, mais j'y reviendrais )


Ce n'est pas demain la veille que les salles d'attentes des médecins vont se vider de la visite des représentants des laboratoires ( visiteurs médicaux qu'il disent s'appeler et ils ne sont pas payés pour vendre des génériques )


Donc le médicament générique pourrait être une bonne idée si parallèlement, il n'y avait pas cette magouille à la molécule et si les génériques, pas mesure d'économie, ne se transformait pas, quelquefois, en simili-médicament. (mais bon, pas tous )


D'ailleurs si vous relisez bien la Loi concernant les génériques ( L.5121-1 du code de la santé publique ) alinéa 5 et petit b, vous verrez qu'il y a un terme très important dans ce passage : c'est le terme "à défaut"... Ah celui qui l'a trouvé, il a droit à une médaille...

lancelot
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Message non lu par lancelot » 31 oct. 2009, 14:37:00

raslebol a écrit : Lancelot, volontiers
Ce que vient de nous dire avec beaucoup de bon sens "mps" est une raison forte, voire majeure.
En second lieu il est demandé par serment (je ne crois pas que mon âge soit si canonique que cela ait changé) de soigner nos patients avec science et conscience, en résumant. Hors nous, pardon en retraite je ne suis plus dans le coup, les médecins devant obéir à des consignes de soin ne peuvent traiter avec science et conscience.
Déjà, certains examens et matériels deviennent difficilement accessibles. demain, si nous ne réagissons pas, ils seront interdits suivant des catégories de malades.
Verrons nous interdire des actes sur des patients car non rentables? C'est mettre le doigt dans un engrenage !
J'aimerais rajouter que si les "génériques" contiennent le même principe actif, ils n'ont pas les mêmes excipients. Ce qui fait varier, et de manière non négligeable parfois, les actions.
Je ne veux pas citer de nom de produits mais chacun, ou presque, connaît un antispasmodique, anti-douleur abdominal et gynécologique. Il en existe plusieurs sur le marché qui ont le même principe actif, pas les mêmes excipients et qui ont chacun leur spécificité et pathogénésie.
Ai je été explicite ?
A ta disposition pour te renseigner plus avant en précisant que je ne veux pas entamer de débat médical spécialisé ici... cela serait pénible à tous.
Merci d'éclairer ma lanterne Raslebol, tes explications sont claires.
J'ai toujours pensé (à tort) que le générique était une copie légale strictement fidèle à l'original.
Si le medecin que tu est a constaté que la liberté de prescrire dans le but de soigner au mieux son patient était entachée, voire entravée par le fait que ces médocs ne sont pas si efficaces (ou adaptés) que cela, cela me suffit.
Merci.

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mps
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Message non lu par mps » 31 oct. 2009, 16:13:00

Oui, les génériques sont des médicaments "similaires", mais pas identiques : ce devrait donc être au médecin de décider.

Pour la durée du brevet (25 ans), c'est à mettre en rapport avec le "droit d'auteur", qui est de ... 50 !  Peu d'auteurs mettent 10 ans à peanfiner un texte ou une chanson ;)

Pour ce qui est des laboratoires "qui s'en mettent plein les poches", c'est surtout vrai pour les laboratoires d'analyses ! Pour les grands "concepteurs", si leurs bénéfices étaient aussi patents, ils seraient évidemment mieux cotés en Bourse ! Le domaine est délicat, et les déconvenuesparfois dramatiques pour les patients, mais aussi pour les finances de ces labos (voir l'affaire Softénon, par exemple ...)

Mais il faut aussi savoir que, dans chaque médicament "régistré" vendu chez nous, il y a aussi le prix de tous ceux qui sont soit donnés, soit vendus à prix de production minimum, soit même fabriqués sous licence ailleurs, pour être à disposition des régions défavorisées du monde. Dans certains pays d'Afrique, par exemple, une trithérapie anti-sida est fournie complète à 1,5 euros ...

Comment les laboratoires pourront-ils poursuivre des recherches aussi incertaines que ruineuses, et fournir les pays sans grandes ressources, si l'Etat, non content de la concurrence déloyale des génériques, la rend obligatoire ?

Et n'oublions pas aussi le coût déjà versé à l'Etat pour la certification de chaque médicament.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par racaille » 01 nov. 2009, 23:52:00

Je n'ai rien à dire d'intelligent ici parce que je ne connais pas la problématique et que je n'y ai jamais réfléchi mais je lis vos commentaires avec attention. Pour moi ça part d'un bon sentiment et j'approuve l'audace de ces deux députés. Je consomme peu de médicaments mais j'essaie toujours de voir s'il existe un générique disponible. Il est vrai que mes besoins se limitent aux anti-douleurs, je suis un fidèle consommateur de paracétamol et pour ce produit je ne vois vraiment aucun intérêt à payer pour la marque. Pour des préparations plus ciblées et/ou plus pointues je ne dis pas mais dans mon cas je n'ai pas l'impression de voler le pain de la bouche des labos.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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raslebol
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Message non lu par raslebol » 02 nov. 2009, 09:26:00

Bonjour,
Racaille... tu me sembles jeune, pour le moment indestructible et c'est bien, que cet état te dure longtemps. Tu dois avoir de la famille, des amis plus âgés, en un mot des personnes qui sont à soigner.
Il ne faut pas, à mon avis, vivre à courte vue. c'est le premier pas vers l'eugénisme. Demain quelqu'un de 70 ans n'aura plus accès aux opérations cardiaques lourdes, à la réanimation spécialisée. Après demain, les retraités auront une enveloppe globale du montant de leurs soins... si leur pathologie nécessite plus cher... dommage pour eux car leur vie ne sera plus économiquement rentable.
Cela permettra à la gestion comptable de la santé d'équilibrer les caisses de retraite et de diminuer notablement les frais de santé.
Les médicaments seront , dans la même logique, choisis en fonction de leur coût et non de leur efficacité. Les labos étranglés par les "génériques" à tout prix ne poursuivront plus de recherches donc il n'y aura plus de nouvelles molécules que nous seront obligés d'acheter à l'étranger ce qui fera repartir le problème en beaucoup plus grave...
Je ne milite pas, j'explique seulement mon point de vue à l'aune de mon exercice qui ces derniers temps ressemblait fort à ce que je viens de dire...
Bien qu'hospitalier la loi nous autorise dix patients privés qui sont , bien sûr des amis (je ne soigne pas ma famille). j'ai été convoqué à la SS pour une prescription régulière de Doliprane sur un homme porteur d'une prothèse d'épaule douloureuse. Ils la pensaient abusive et voulaient l'interdire.. cela a commencé !
A bientôt
Et avec quelle quantité d'illusions ai-je dû naître pour pouvoir en perdre une chaque jour ! E. Cioran

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Message non lu par mps » 02 nov. 2009, 09:39:00

Oui, Raslebol, tu as raison dans ta description apocaliptique ! Pourquoi soigner les retraités, qui ne font que coûter ? icon_biggrin

Racaille pourrait même se passer de génériques, en suçant des branches de saule (acide sallicilique) icon_biggrin

Les gens plus atteints auront en outre tendance à acheter sur Internet des "médicaments de grande marque" qui ne sont souvent que de la poussière de sucre coloré !
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par racaille » 02 nov. 2009, 19:18:00

Raslebol tu as raison je suis en relative bonne santé pour l'instant. Je n'essayais pas de résumer la situation à mon propre cas, je me suis contenté de parler de ce que je connais. A vrai dire je ne comprends pas tellement bien la problématique posée par ce sujet de discussion. Si l'on veut des médicaments pas chers et de bonne qualité alors on investit du fric dans la recherche pharmacologique publique et basta. Inutile de céder aux caprices des labos privés sous prétexte que les génériques sont un gros manque à gagner et qu'ils brandissent la menace d'un épuisement de la recherche en amont.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Message non lu par anonyme » 02 nov. 2009, 19:53:00

Approfondissons le problème des génériques par un exemple concret :


LES MEDICAMENTS ANTIEPILETIQUES 
 
 
 
 Tout d'abord, découvrons le témoignage de quelques malades qui permet de comprendre que le problèmes des génériques n'est pas que psychologique...

http://forum.doctissimo.fr/sante/epilep ... s-generiqu…


Le compte-rendu de la réunion de la CNP ( Commission Nationale de la Pharmacovigilance ), publié par l'AFSSAPS et concernant l'enquète officielle de 2008 relative aux médicaments génériques des antiépiletptiques


http://www.club-epilepsies.asso.fr/Docu ... iq_extrait…


La conclusion, publiée en page 6 est tout de même très mitigée : on veut bien "encourager" la diffusion des médicaments génériques de type antiépiletique, tout en indiquant expressément que le malade doit pouvoir bénéficier d'un médicament "princeps" sans problème. Cela sous entend donc ainsi qu'il n'est pas souhaitable de contrarier cette demande du moment qu'elle est correctement formulée par le médecin prescripteur.


Cela laisse donc, dans ce cas précis, planer un sérieux doute : le médicament générique antiépileptique serait bien identique à son original, mais sa forme, son dosage interne et même la qualité de ses excipients peuvent entrainer des conséquences pour la santé des patients.


Cette façon de ménager la chèvre et le chou laisse sans voix  :shock:

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