Les prélèvements obligatoires en France.
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Bonjour,
La notion de prélèvements obligatoires fut à l’origine définie par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) comme recouvrant l’ensemble des "versements effectifs opérés par tous les agents économiques au secteur des administrations publiques (élargi en Europe aux institutions de l’Union européenne), tel qu’il est défini en comptabilité nationale, dès lors que ces versements résultent, non d’une décision de l’agent économique qui les acquitte, mais d’un processus collectif de décisions relatives aux modalités et au montant des débours à effectuer, et que ces versements sont sans contrepartie directe". En pratique, les prélèvements obligatoires recouvrent en France, d’une part, les impôts (incluant les taxes) , d’autre part, certaines cotisations sociales : les cotisations sociales "effectives" (réellement versées) obligatoires reçues par les administrations publiques. Les cotisations sociales volontaires, comme les cotisations sociales, même obligatoires, versées à d’autres organismes que des administrations publiques, ne sont pas des prélèvements obligatoires. Les cotisations sociales sont des prélèvements effectués sur les salaires affectés aux dépenses de Sécurité sociale. En revanche, les impôts directs et indirects sont prélevés sur des bases très diverses (revenus, patrimoine, biens et services, société...) et leur produit n’est en principe pas affecté à une dépense prédéterminée. "L’évolution des prélèvements obligatoires depuis le début des années 70 se décompose en trois phases de croissance distinctes. Tout d’abord, au cours des années 70 et dans la première moitié des années 80, le taux de prélèvements obligatoires a fortement augmenté passant de 34 % à 42 %. Puis il s’est stabilisé à un taux proche de 42 % jusqu’au début des années 90 où il a repris sa progression jusqu’au taux historiquement le plus élevé de 44,9 % en 1999. Depuis cette date, le taux de PO des administrations publiques s’est légèrement replié pour se situer entre 43 % et 44 % du PIB." extrait du Rapport sur les prélèvements obligatoires et leur évolution 2009. Les prélèvements obligatoires ainsi définis représentaient 818,9 milliards d’euros en 2007, dont 514,2 milliards d’euros d’impôts et 304,7 milliards d’euros de cotisations sociales. En 2008, il était de 42,8 %. En 2009, il chute à 40,7 % sous réserve de chiffres officiels et définitifs. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
La notion de prélèvements obligatoires fut à l’origine définie par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) comme recouvrant l’ensemble des "versements effectifs opérés par tous les agents économiques au secteur des administrations publiques (élargi en Europe aux institutions de l’Union européenne), tel qu’il est défini en comptabilité nationale, dès lors que ces versements résultent, non d’une décision de l’agent économique qui les acquitte, mais d’un processus collectif de décisions relatives aux modalités et au montant des débours à effectuer, et que ces versements sont sans contrepartie directe". En pratique, les prélèvements obligatoires recouvrent en France, d’une part, les impôts (incluant les taxes) , d’autre part, certaines cotisations sociales : les cotisations sociales "effectives" (réellement versées) obligatoires reçues par les administrations publiques. Les cotisations sociales volontaires, comme les cotisations sociales, même obligatoires, versées à d’autres organismes que des administrations publiques, ne sont pas des prélèvements obligatoires. Les cotisations sociales sont des prélèvements effectués sur les salaires affectés aux dépenses de Sécurité sociale. En revanche, les impôts directs et indirects sont prélevés sur des bases très diverses (revenus, patrimoine, biens et services, société...) et leur produit n’est en principe pas affecté à une dépense prédéterminée. "L’évolution des prélèvements obligatoires depuis le début des années 70 se décompose en trois phases de croissance distinctes. Tout d’abord, au cours des années 70 et dans la première moitié des années 80, le taux de prélèvements obligatoires a fortement augmenté passant de 34 % à 42 %. Puis il s’est stabilisé à un taux proche de 42 % jusqu’au début des années 90 où il a repris sa progression jusqu’au taux historiquement le plus élevé de 44,9 % en 1999. Depuis cette date, le taux de PO des administrations publiques s’est légèrement replié pour se situer entre 43 % et 44 % du PIB." extrait du Rapport sur les prélèvements obligatoires et leur évolution 2009. Les prélèvements obligatoires ainsi définis représentaient 818,9 milliards d’euros en 2007, dont 514,2 milliards d’euros d’impôts et 304,7 milliards d’euros de cotisations sociales. En 2008, il était de 42,8 %. En 2009, il chute à 40,7 % sous réserve de chiffres officiels et définitifs. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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J'en pense que comme beaucoup de français, on en a ras le cul de payer pour les autres, tout en ayant droit à rien.
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
Et pour aider, Georges, es tu prèt à payer + d'impots ?
Car c'est la le vrai sujet quand on parle de pauvreté.
Tu vas me dire que vu le fric en haut, c'est là qu'il faudrait le prendre.
Mais es tu pret à montrer l'exemple ?
Eternel probleme. On est les rois des constats, mais on se refuse à payer pour le solution.
Car c'est la le vrai sujet quand on parle de pauvreté.
Tu vas me dire que vu le fric en haut, c'est là qu'il faudrait le prendre.
Mais es tu pret à montrer l'exemple ?
Eternel probleme. On est les rois des constats, mais on se refuse à payer pour le solution.
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
Bis répétita placet !
On ne parle pas des rentrées de l'Etat. Nuance.
Un taux de prélèvement (fiscal et social) de 80 % par exemple, est contreproductif, qu'un dix ou cent mille personnes y soient soumises.
Quand on parle du pourcentage des prélèvements sur les salaires, on ne prend en compte que ces salaires, et le pourcentage que s'adjuge l'Etat.Biensûr que si, plus la pauvreté augmente moins d'impôts sont perçu par l'Etat.
On ne parle pas des rentrées de l'Etat. Nuance.
Un taux de prélèvement (fiscal et social) de 80 % par exemple, est contreproductif, qu'un dix ou cent mille personnes y soient soumises.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Et quand certain essaient de désinformer, en disant que sarkozy augmente les impôts, il n'y a que les chiffres qui parlent, et là bien évidemment, on entend plus les détracteurs.
D'ailleurs concernant ces prélèvements obligatoires, vu qu'il y a plus de chômage, plus de pauvres, pourquoi on augmenterait pas les prélèvements sociaux ? C'est ça la solidarité non ?
D'ailleurs concernant ces prélèvements obligatoires, vu qu'il y a plus de chômage, plus de pauvres, pourquoi on augmenterait pas les prélèvements sociaux ? C'est ça la solidarité non ?
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Evidemment que je suis prêt à payer plus d'impôt pour aider les plus pauvres; d'ailleurs je le fais volontairement en donnant une bonne partie de mes revenus à des associations. De toute façon mon argent je ne l'emménerait pas dans la tombe, et mes enfants ont ce qui leur faut et mes bons revenus mon permis, contrairement à certains qui ne peuvent pas le faire, de permettre à mes enfants et maintenant petits enfants d'avoir suivi et de suivre des études qui leur permet et leur permettra de mieux s'en sortir dans la vie.lucifer a écrit :Et pour aider, Georges, es tu prèt à payer + d'impots ? Car c'est la le vrai sujet quand on parle de pauvreté.
Tu vas me dire que vu le fric en haut, c'est là qu'il faudrait le prendre.
Mais es tu pret à montrer l'exemple ?
Eternel probleme. On est les rois des constats, mais on se refuse à payer pour le solution.
Merci de ta réponse, je n'en attendais pas moins de toi.
Mais si tu peux le faire, il faut savoir aussi que les impots saignent toujours les mêmes, et que celà va bientôt devenir un privilège de ne pas avoir assez d'argent pour etre imposable.
Je connais des tas de gens non solvables qui ont + à la fin du mois qu'un couple qui travaille.
D'où une certaine injustice qui se resent de + en +.
Ta réponse est tout en ton honneur, Georges.
Mais si tu peux le faire, il faut savoir aussi que les impots saignent toujours les mêmes, et que celà va bientôt devenir un privilège de ne pas avoir assez d'argent pour etre imposable.
Je connais des tas de gens non solvables qui ont + à la fin du mois qu'un couple qui travaille.
D'où une certaine injustice qui se resent de + en +.
Ta réponse est tout en ton honneur, Georges.
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
Pourquoi donc avoir besoin d'impôts pour donner ce que tu veux aux plus pauvres ?Evidemment que je suis prêt à payer plus d'impôt pour aider les plus pauvres; d'ailleurs je le fais volontairement en donnant une bonne partie de mes revenus à des associations. De toute façon mon argent je ne l'emménerait pas dans la tombe, et mes enfants ont ce qui leur faut et mes bons revenus mon permis, contrairement à certains qui ne peuvent pas le faire, de permettre à mes enfants et maintenant petits enfants d'avoir suivi et de suivre des études qui leur permet et leur permettra de mieux s'en sortir dans la vie.
Ce type de libéralité n'est pas interdit, que je sache ?
Quand je donne quelque chose à quelqu'un , je sais où va la somme dans son intégralité.
Quand je paie mes impôts, j'entretiens une foule de parasites, finances des travaux inutiles, et suis paraitement consciente que, seul, un pourcentage minuscule arrivera à destination.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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