Le parti de gauche

[Nico37]

On se passera du tout petit % d'entrepreneurs " géniaux " qui sera facilement compenser par la force de l'entreprise collective...

« L’Europe austéritaire nuit gravement à la culture » Délégation du Front de Gauche avec Corinne Morel Darleux, au Printemps de Bourges

L’Union européenne maltraite la culture : budgets publiques dérisoires, encore réduits par les plans d’austérité, libéralisation des entreprises culturelles, marchandisation des contenus, uniformisation des imaginaires, précarisation des artistes et travailleurs de la culture... avec pour seul objectif la rentabilité économique des industries culturelles. La nouvelle convention de l’Unedic imposée par le Medef remet une nouvelle fois de plus en cause l’indemnisation des intermittents du spectacle vivant et de l’audiovisuel. Enfin le projet de Traité de Grand Marché transatlantique (GMT) entre l’Union Européenne et les Etats-Unis constitue le danger ultime pour toutes les normes européennes, qu’elles soient sociales, écologiques et culturelles.

Corinne Morel Darleux sera présente avec une délégation du Front de Gauche toute la journée du vendredi 25 avril au Printemps de Bourges, à la rencontre des intermittents, acteurs et travailleurs qui font vivre la diversité de la création artistique et les alternatives culturelles.

• 10h30 : rendez-vous à l’Auditorium avec Jeff Lagoutte, Coordination des intermittents et précaires (point sur l’action des intermittents et des revendications par rapport à la venue de la ministre Aurélie Filipetti) ;


• 11h30 : rendez-vous avec les professionnels du spectacle, dont Jérôme Savy du syndicat CGT-SFA (point sur les revendications professionnelles : augmentation des cotisations chômage, incidence sur les salariés en CDDU dans le spectacle, différé de paiement) ;

• Vers 12h30-13h00 : présence à l’arrivée de la manifestation des intermittents ;

• 13h30 : pause repas sur le site du festival ;

• 15h00 : visite de la Friche culturelle Emmetrop à Bourges (et festival off)
- Rencontre avec le directeur Erik Noulette (politique culturelle d’Emmetrop, place de l’association dans la ville et dans la région, projets pour l’association);
- Visite du lieu, visite des expositions, rencontre avec les artistes présents ;

• 16h30 : Promenade libre sur le Printemps de Bourges : visite des scènes ouvertes ; diffusion du tract du Front de Gauche sur les enjeux culturels.

[wesker]

Nico37

Sincèrement tu milites pour améliorer les conditions de vie de ceux qui travaillent, nous nous rejoignons, la dessus, mais tu ne peux sincèrement croire et adhérer au collectivisme, en connaissant les conséquences et la dissuasion aux investisseurs que ce système entraine. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils sont internationalistes et tu imagines assez facilement que c'est illusoire, utopique et relativement autoritaire.

Plutôt que de poursuivre des chimères et des excès, n'est il pas plus efficace de soutenir les entreprises, de leur offrir des perspectives en permettant à ceux qui travaillent de voir leur niveau de vie augmenter, de manière réaliste, et en fonction des possibilités qu'offrent les aléas conjoncturels ?

La réussite, s'enrichir et faire du profit n'est pas nécessairement néfaste ou contraire à l'intérêt des travailleurs, bien au contraire, ils motivent à la création d'entreprises et donc à la création d'emplois mais il est nécessaire que l'on lutte contre les abus d'une minorité !

[Nico37]

Le PG n'est pas collectiviste et je ne suis pas au PG.

[BBvideo 600,350]http://www.dailymotion.com/video/x1rr6k ... nchon_news[/BBvideo]

[Nombrilist]

Mélenchon a raison: il faut nationaliser Alstom. Mais nos traîtres au pouvoir ne le feront jamais.

[El Fredo]

La capitalisation boursière d'Alstom est de 8 Md€ environ. L'Etat a mieux à faire que de claquer 4 Md€ pour prendre le contrôle d'Alstom (à supposer que ce soit possible), je préfère que la BPI soutienne les PME qui en ont vraiment besoin.

[wesker]

nico37, Le PG a défendu et corédigé, avec le parti communiste, le programme baptisé "L'humain d'abord" qui défend, quoi que tu en penses des mesures de collectivisation des moyens de production et qui plaide pour une fiscalité particulièrement hostile aux entreprises. Si je suis favorable à ce que tout le monde participe à l'effort, du pays, à un équilibre qui permettent aux entreprises de se développer et aux salariés de pouvoir voir leur condition s'améliorer, je continue de penser que le collectivisme ne peut aboutir qu'au déclin de l'économie, à la dissuasion des investissements et donc à l'appauvrissement du plus grand nombre et cela commencerait par celles et ceux que les tenants de cette doctrine veulent sincèrement, je pense, soutenir.

Concernant le dossier Alstom, nous sommes nombreux à préférer qu'il reste dans le giron français mais la mondialisation, qu'ils ont voulu et mis en oeuvre rend cette opération difficile, particulièrement en ces temps où les engagements budgétaires que le Gouvernement a pris, exige à des efforts et des économies. Sarkozy usa de cet outil en....2004, les traités européens contraignants et la situation n'était pas identique.

Reste à comparer le projet Général Electrics avec le projet Siemens. Quoiqu'il en soit, ces projets ne seront, de toute manière pas satisfaisant pour ceux qui, comme moi sont attachés à p^réserver les secteurs stratégiques, de la France ainsi que l'emploi qui est indispensable à l'équilibre et au développement de cette région. Dès lors, de ce point de vue, au vu des éléments qui sont donnés, il apparaît que Général Electrics serait le moins destructeur, sur un plan social et présente de bonnes complémentarité avec le fleuron français et il n'est pas impossible de négocier, durement avec eux pour faire prévaloir un certain nombre de nos intérêts.

Siemens qui aurait l'avantage d'être un projet européen présente l'inconvénient de disposer de doublons dans les activités énergies avec Alstom, soyons assurés que les allemands n'hésiteront pas à sacrifier les français, et à vendre la branche transport à la découpe ce qui peut sembler, assez contestable, tant sur un plan économique que sur un plan social ou stratégique, étant entendu que la France doit rester leader sur ces activités qui la caractérise et la distingue, notamment au travers des brevets que cette entreprise détient.

[Nombrilist]

La capitalisation boursière d'Alstom est de 8 Md€ environ. L'Etat a mieux à faire que de claquer 4 Md€ pour prendre le contrôle d'Alstom (à supposer que ce soit possible), je préfère que la BPI soutienne les PME qui en ont vraiment besoin.

Allons allons, un peu de vision à long terme El Fredo icon_cheesygrin ! C'est pas 4 milliards perdus dans la nature. Ils seraient toujours là. Même Sarkozy a réussi ce tour de force.

[El Fredo]

Ce que j'ai écrit sur l'autre fil c'est que cette nationalisation ne pourra être temporaire, autrement dit un portage, dans le but de préparer une autre cession, car l'Etat n'a pas les capacités pour développer l'activité d'Alstom. Qu'il joue donc son rôle de client majeur, ça sera beaucoup plus efficace.

[wesker]

L'ironie est qu'en raison de l'application du TSCG, du pacte budgétaire européen, voulu par Sarkozy et ratifié par Hollande, cette prise de participation est irréalisable aujourd'hui, en vue des trajectoires et engagements pris auprès de nos partenaires européens.

Par conséquent, si l'on veut que Alstom reste dans le giron français, c'est un partenariat entre Areva et Safran que l'on doit faire monter au capital de Alstom, en l'assortissant d'investissements lui permettant de pouvoir s'assurer d'exister sur les divers marchés sur lequel Alstom est positionné.

Ou négocier, durement avec les américains, ce qui présente l'avantage de donner de la crédibilité à la France qui accepterait, en conformité avec les déclarations du Président Hollande, qui a déclaré, sur le territoire américain qu'il souhaitait voir les investisseurs venir avec confiance et qui aurait aujourd'hui des réserves. Ces négociations pourraient préserver emploi et siège de décision, tout en développant les complémentarités entre ces deux entreprises. Il me semble que c'est là la philosophie de la mondialisation qu'ils vendent aux citoyens. Soit on y es favorable et on doit, au nom des intérêts stratégiques de la France privilégier cette options, soit on y s hostile et on cesse de s'enfoncer chaque jour davantage la dedans.

[Nombrilist]

Ce que j'ai écrit sur l'autre fil c'est que cette nationalisation ne pourra être temporaire, autrement dit un portage, dans le but de préparer une autre cession, car l'Etat n'a pas les capacités pour développer l'activité d'Alstom. Qu'il joue donc son rôle de client majeur, ça sera beaucoup plus efficace.

Effectivement, pourquoi pas? Mais pourquoi ne le fait-il pas ?

[El Fredo]

Nationaliser ? Parce que c'est un peu pisser dans un violon, si à la fin l'acheteur est le même qu'au début (GE ou Siemens). Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de candidats potentiels.

[Nombrilist]

Euh... qui a fini par racheter Alstom sous Chirac-Sarkozy ?

[El Fredo]

Rien à voir.

[Nombrilist]

Tout à voir.

[wesker]

Nationaliser est irréalisable, compte tenu que des traités européens furent ratifiés par la majorité sociale démocrate, qui n'a fait que reprendre les grandes options de la droite libérale...

A moyen terme, au travers le compromis de Luxembourg, par un référendum populaire, nous pourrons disposer, à nouveau de telles prérogatives, mais à court terme, il faut se montrer pragmatique et mobiliser les outils qui sont à notre disposition, et en fonction des choix qui sont les nôtres pour répondre aux difficultés de cette entreprise à laquelle nous sommes attachés !