La cocaïne

venez parler des sujets de société qui vous concerne ( drogue, alcool, avortement...)
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politicien
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Message non lu par politicien » 08 févr. 2009, 15:23:00

Bonjour

La cocaïne se présente généralement sous la forme d'une fine poudre blanche, cristalline et sans odeur. Elle est extraite des feuilles de cocaïer.

Lorsqu'elle est "sniffée", elle est appelée "ligne de coke" ; elle est aussi parfois injectée par voie intraveineuse ou fumée, principalement sous forme de crack (ou free base).

L'usage de cocaïne provoque une euphorie immédiate, un sentiment de toute-puissance intellectuelle et physique et une indifférence à la douleur et à la fatigue. Ces effets laissent place ensuite à un état dépressif et à une anxiété que certains apaisent par une prise d'héroïne ou de médicaments psychoactifs.

La cocaïne provoque :
>> Une contraction de la plupart des vaisseaux sanguins. Les tissus, insuffisamment irrigués, manquent d'oxygène, et se détériorent (nécrose). C'est notamment souvent le cas de la cloison nasale avec des lésions perforantes chez les usagers réguliers.
>> Des troubles du rythme cardiaque. Ils peuvent être à l'origine d'accidents cardiaques, notamment chez des personnes fragiles et/ou qui consomment de fortes quantités de tabac.
>> Des troubles psychiques, une grande instabilité d'humeur, des délires paranoïdes ou des attaques de panique.
>> Une augmentation de l'activité psychique et, par conséquent, des insomnies, des pertes de mémoire et des phases d'excitation.

Une autre caractéristique de la cocaïne est de lever les inhibitions, ce qui peut conduire à des actes de violence, des agressions sexuelles, des dépenses compulsives, etc. La sensation de "toute-puissance" entraînée par la cocaïne peut engendrer des passages à l'acte.

En outre, les matériels utilisés pour "sniffer" peuvent transmettre les virus des hépatites B et C, s'ils sont partagés entre plusieurs usagers. En cas d'injection, le matériel partagé peut transmettre le virus du sida et des hépatites B et C

La cocaïne s'est banalisée au fil des années, les jeunes en deviennent de plus en plus consommateurs et même les plus grandes stars ne se cachent plus d'en prendre.

Qu'en pensez vous ?
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Gis
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Message non lu par Gis » 08 févr. 2009, 19:05:00

Bonsoir,

Je crois que la consommation va de paire avec le mal être de la personne .. et au lieu d'essayer de régler les problèmes, elle préfère "s'évader" dans un monde imaginaire où le retour doit être pire car les problèmes ne s'évanouissent pas seuls. Je ne porte aucun jugement car chaque personne réagit comme elle peut confrontée aux problèmes mais je ne crois pas que le refuge dans la drogue soit une bonne idée.

La consommation peut être aussi une histoire de mode et de faire comme les copains, mais comment peut-on continuer quand on connait les conséquences sur la santé ?

à plus

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politicien
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Message non lu par politicien » 08 févr. 2009, 19:42:00

Bonsoir,

Oui je suis d'accord avec toi Gis, après il y a ceux qui ont besoin de "s'évader" mais il y a aussi ceux qui ont besoin de leur dose, je ne pense qu'il y ait que des gens qui ont des problèmes en consomment

Voici quelques chiffres :

L'expérimentation de cocaïne s'observe principalement dans les générations âgées de moins de 45 ans (près de 2% chez les 18-26 ans, 4% chez les 26-44 ans contre 0,4% chez les 45-75 ans).

Interpellations (en 2004) pour une usage simple :
2 458 usagers de cocaïne
et 744 usagers de crack interpellés (en tout, 3% de l'ensemble des interpellations pour usage).


29 ans, c'est l'âge moyen de l'usager de cocaïne interpellé.

34 ans, c'est l'âge moyen de l'usager de crack interpellé.

A plus tard,
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Message non lu par lambertini » 08 févr. 2009, 20:00:00

salut .
le pire des fleau est d abord l alcool, et la france est producteur, :oops: .
et de plus la france et le pays ou l ont consomme le plus d anti depresseurs..

donc la coco, et une drogue, stimulante,comme baucoups d anti depresseurs..
les malades doivent etres considerée comme malades ,point;;.
et pour ma part je suis pour la depenalisation, et le control des drogue, car c est le trafics donc le non control des subtances qui est un danger, je suis aussi pour a legatisation du canabis, simplement pour combatre le trafic
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Message non lu par lucifer » 08 févr. 2009, 21:33:00

Gis a écrit :Bonsoir, Je crois que la consommation va de paire avec le mal être de la personne .. et au lieu d'essayer de régler les problèmes, elle préfère "s'évader" dans un monde imaginaire où le retour doit être pire car les problèmes ne s'évanouissent pas seuls. Je ne porte aucun jugement car chaque personne réagit comme elle peut confrontée aux problèmes mais je ne crois pas que le refuge dans la drogue soit une bonne idée.

La consommation peut être aussi une histoire de mode et de faire comme les copains, mais comment peut-on continuer quand on connait les conséquences sur la santé ?

à plus


Parfaitement d'accord, il s'agit avant tout d'un mal être.

Donc d'un problème psychologique avant même que celà devienne une drogue.

Peu importe la drogue utilisée, c'est bien de malades dont nous parlons. De plus, ces maladies sont soignables, donc ça vaut plus le coup de les aider que de seulement faire un constat de chiffre.
Vous allez me dire: oui, mais ces malades font du mal autour d'eux.
C'est parfois exact, et ce n'est pas une excuse que d'être drogué. Mais dans 80% des cas, ils se font du mal à eux même (tentatives de suicide, principalement).
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Message non lu par Libre penseur » 08 févr. 2009, 22:55:00

Bonsoir,

Je pense qu'il faut savoir nuancer les drogues dures des drogues douces. La consommation de drogue dure, tel que la cocaine est de plus en plus répandus, pour deux raisons, d'une part à cause de la banalisation des drogues douces sur l'ensemble de la population (exemple Pays-Bas et France), et d'autre part du faite de la baisse de son prix sur ce marché, la cocaine qui fut pendant longtemps consommé par des élites est maintenant consommé par toutes les classes sociales.

En ce qui concerne le problème psychologique il n'est pas inné à la personne, mais il intervient souvent après une certaine durée de consommation, cause à effet...

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lucifer
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Message non lu par lucifer » 09 févr. 2009, 01:51:00

Libre penseur a écrit :En ce qui concerne le problème psychologique il n'est pas inné à la personne, mais il intervient souvent après une certaine durée de consommation, cause à effet...
Salut,
Faux, le probleme psy est anterieur au probleme de drogue.
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Message non lu par Libre penseur » 09 févr. 2009, 02:25:00

Bonjour Lucifer,

Le fait est que la personne ne va pas forcément consommer  la première fois  parce qu'il se sent mal dans sa peau, cela peut être pour essayer quelque chose d'inconnu, découvrir de nouvelles sensations, sans forcément répondre à un mal être; par contre ce qui est sur c'est que le mal être va devenir effectif après la consommation et ensuite les prises régulières vont inéluctablement accentuer les problèmes psychologiques .

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lucifer
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Message non lu par lucifer » 09 févr. 2009, 22:14:00

Coucou tout le monde.

J'ai longtemps essayer de comprendre pourquoi des gens cherchaient à s'evader en utilisant des drogues. J'ai même demandé à faire un stage (par l'armée) car les interventions sur les "presque" overdoses sont difficilement gérables si on ne connait pas le probleme.
J'ai été moi même bluffé par ces gens que je considerais comme marginaux, et qui sont en fait pour la plupart des gens comme vous et moi.

J'avais posé la question à un infirmier dans l'hopital (psy) où je faisais mon stage, à savoir si ils presentaient tous les même gravités de problemes "mentaux" à la base.
Et bien oui, à differents niveaux, certe, mais comme chacun reagit differement au même probleme, des trucs qui peuvent nous paraitre peu importants, peuvent paraitrent insurmontable à notre voisin, et vice versa.

Une de mes questions était: est ce le cerveau qui demande, ou bien le corps ?

La réponse a été très nette: c'est le cerveau avant tout, mais bien avant même de connaitre la drogue.
La preuve en est que certain essayent et n'y retouchent pas (ou occasionnellement) et d'autres plongent dans la dépendance dés la premiere prise.

C'est qu'en effet, à la base, certains profil psy sont plus disposés à la dependance, presque en attente de la drogue qu'ils ne connaissent pas encore.

La plupart du temps, il s'agit d'un mal être terré en soi, d'une forme de complexe, qui fait qu'on se sent inferieur aux autres. Très souvent aussi, celà vient de soucis de la petite enfance dont même les patients ne se souviennent même plus.

Voilà où interviennent les psy, bien avant le sevrage medicamenteux.

Là, on parle de cocaïne, mais le probleme est le même pour toute forme d'auo destruction, directement liée  au fait de vouloir être l'égal de l'autre, quitte à faire appel à des substant alucinogènes (drogue douce, drogue dure, alcool, et même nourriture pour certains).

Donc, les drogués avaient déjà des predispositions à le devenir. Mais ne croyez pas que la raison sociale y est pour quelque chose, le mal être psychologique peut très bien se placer dans nos enfants, car il ne se voit en général qu'à partir de l'adolescence ,et parfois même au delà de 30 ans.


Là où je te rejoins, c'est sur le fait que la prise de drogue accentue les problemes (qui étaient dejà presents avant la prise). Les proches sont perdus et ne savent plus quoi faire, et la plupart baissent les bras (c'est souvent comprehensible que il y a violence verbale, ou pire, physique).

Mais le malade (car c'en est un) en veut à la terre entière, et se renferme sur lui même, avec une certaine forme de parano devenant vite morbide et malsaine. Donc, vu que personne ne peut le comprendre (croit il), il se replonge dans sa dose, et l'engrenage ne fait que s'emplifier.

Très dur probleme que celui de la drogue, car les malade, vu que psychologiquement fragiles, sont très difficiles à gérer, car ils sont absolument convaincus que personne ne pourra les aider, et pire, que tout le monde les deteste.
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Message non lu par lambertini » 11 févr. 2009, 19:40:00

bonsoir, .
lucifer ,tu a fait un exelent exposée :ok: , c est tout a fait cela , d ailleur je parlait de malade moi aussi,il y en a dans tout les millieux je te le confirme.
, sauf que pour le canabis , les chosses sont different, baucoups fumes, comme nous en prend l apero,
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Message non lu par racaille » 14 mars 2009, 22:37:00

Hmm le sujet commençait sur la coco et se termine par des généralisations à outrance sur "les" drogues. Dommage.

Pour en revenir au sujet donc, la cocaïne est l'antithèse de la drogue qui peut éventuellement être utilisée pour s'"évader" (je cite). Au contraire, les gens qui en prennent le font pour mieux coller à la réalité, être plus efficace, avoir un meilleur contrôle, et "ressentir le dépassement de ses limites intellectuelles propres" (pour citer un ami grand utilisateur). Marx aurait même pu dire qu'elle reproduit artificiellement la force de travail ;)

Que cette quête soit illusoire ou non, c'est une autre question. L'usage de la coke n'a pas pour but la recherche des symptômes de dé-réalisation comme on peut les trouver dans les drogues hallucinogènes et/ou enthéogènes. Il n'est absolument pas question de s'évader de la société mais au contraire d'y coller au maximum. D'ailleurs la coke est très utilisée dans les milieux décisionnaires, là où on ne retrouvera certainement pas le LSD ou le cannabis.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Message non lu par lucifer » 14 mars 2009, 22:43:00

Elle est aussi très utilisée chez les suicidaires c.._mad
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Message non lu par racaille » 14 mars 2009, 22:56:00

Hmm, les suicidaires boivent aussi parfois de l'eau et ils respirent tous de l'oxygène...
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Message non lu par lucifer » 15 mars 2009, 20:18:00

Sans vouloir polemiquer, racaille, je doute que tu saches vraiment ce qu'est l'enfer de la drogue et ses concequences, directes ou indirectes.
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )

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Message non lu par racaille » 15 mars 2009, 20:24:00

Il n'est pas question de l'enfer de la drogue ici, on n'est pas en train de parler de crack ou d'héro. J'admets que la coco est un produit qui peut avoir des conséquences sévères sur l'organisme et le psychisme car j'ai pu le constater moi-même sur des amis qui en prennent régulièrement depuis près de 10 ans.
Néanmoins l'usage récréatif n'est pas un problème de santé publique comme peut m'être la consommation de sucre dans les sociétés occidentales.

Il s'agit aussi de revenir un peu sur Terre, il y a des substances en vente libres qui sont bien plus néfastes pour l'organisme que la coco. Consulte un peu les chiffres de l'obésité, des maladies cardio-vasculaires, du cholestérol, etc., et compare ça à l'"enfer de la drogue" déchainé par l'usage de coke dans notre société.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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