L'emploi garanti des fonctionnaires va être remit en cause ?
Qui empeche les boites privées (de + de 50 personnes )de faire de même, à part peut etre la frousse ?
Evitez de me parler de la securité de l'emploi, svp, car ça, c'est vous qui l'avez refusé quand l'administration embauchait à tour de bras et que pour vous, c'etait pas assez payé.
Quand aux impots, laissez moi rire doucement, aucun d'entre nous ne sait ce que fait l'etat de ce fric.
Et je maintiens, même si on n'avait plus de fonctionnaires, les impots resteraient inchangés.
C'est donc purement et simplement de la jalousie pure, rien à voir avec les impots.
Et le + drole, c'est que si on analyse bien, cette jalousie n'est qu'une facade. C'est juste le fait de gens qui auraient pus avoir les mêmes avantages en rentrant dans l'administration, et qui ou bien n'avaient pas le niveau, ou bien n'ont fait que le calcul à court therme des mecs obnubilés par seulement le montant de la fiche de paye, sans tenir compte des avantages, et qui maintenant, les envient.
Aucun fonctionnaire n'est pour les charettes de licenciement dans e privé, alors que le privé se fait dessus de plaisir à chaque fois qu'on s'en prend aux fonctionnaires.
Je maintiens, messieurs dames du privé, que même où un jour viendra où il n'y aura plus de fonctionnaires, vos impots resteront les mêmes.
Mais alors, qui jalouserez vous à ce moment ? Votre voisin et sa grosse bagnole ?
Evitez de me parler de la securité de l'emploi, svp, car ça, c'est vous qui l'avez refusé quand l'administration embauchait à tour de bras et que pour vous, c'etait pas assez payé.
Quand aux impots, laissez moi rire doucement, aucun d'entre nous ne sait ce que fait l'etat de ce fric.
Et je maintiens, même si on n'avait plus de fonctionnaires, les impots resteraient inchangés.
C'est donc purement et simplement de la jalousie pure, rien à voir avec les impots.
Et le + drole, c'est que si on analyse bien, cette jalousie n'est qu'une facade. C'est juste le fait de gens qui auraient pus avoir les mêmes avantages en rentrant dans l'administration, et qui ou bien n'avaient pas le niveau, ou bien n'ont fait que le calcul à court therme des mecs obnubilés par seulement le montant de la fiche de paye, sans tenir compte des avantages, et qui maintenant, les envient.
Aucun fonctionnaire n'est pour les charettes de licenciement dans e privé, alors que le privé se fait dessus de plaisir à chaque fois qu'on s'en prend aux fonctionnaires.
Je maintiens, messieurs dames du privé, que même où un jour viendra où il n'y aura plus de fonctionnaires, vos impots resteront les mêmes.
Mais alors, qui jalouserez vous à ce moment ? Votre voisin et sa grosse bagnole ?
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
+1 pour Lucifer, vous avez des concours qui sont ouverts pour rentrer dans la fonction publique, au lieu de baver sur les fonctionnaires, mais il est vrai qu'il vaut mieux gagner 4000€ dans le privé dans un boulot que l'on aime pas et se plaindre à tour de bras de ses patrons ou collégues pour arriver au final à se mettre en arrêt pour déprime.
J'ai connu 11 ans de privé, j'ai passé un concours et voilà je n'ais jamais été aussi heureux de me lever le matin, même si je dois faire 120kms pour aller bosser.
N'oubliez pas que certains peut être VOUS vous abusez les premiers de certains fonctionnaires pour votre petit confort personnel surtout l'éte, je ne vais pas m'étendre sur le sujet, mais là on voit que de plus en plus de personnes sont devenues des assistées icon_exclaim
J'ai connu 11 ans de privé, j'ai passé un concours et voilà je n'ais jamais été aussi heureux de me lever le matin, même si je dois faire 120kms pour aller bosser.
N'oubliez pas que certains peut être VOUS vous abusez les premiers de certains fonctionnaires pour votre petit confort personnel surtout l'éte, je ne vais pas m'étendre sur le sujet, mais là on voit que de plus en plus de personnes sont devenues des assistées icon_exclaim
- avatabanana
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Oui, ou alors, on aligne les salaires, et tu risques de pleurer.
Terminé les avantages aux fonctionnaires, ok, mais salaires egaux, en s'alignant sur celui des fonctionnaires. Je me marre d'avance, moi icon_mrgreen
Là, on parlera d'egalité, pas de soucis. Nous on est habitué à nos salaires, donc, à vous d'en faire autant.
Terminé les avantages aux fonctionnaires, ok, mais salaires egaux, en s'alignant sur celui des fonctionnaires. Je me marre d'avance, moi icon_mrgreen
Là, on parlera d'egalité, pas de soucis. Nous on est habitué à nos salaires, donc, à vous d'en faire autant.
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- Norbert
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Lucifer, hormis les cadres, tu ne vas pas tenter de me faire croire que les agents de la fonction publique sont moins bien payés que les agents du secteur privé?
Quand un enseignant travail 18h par semaine (moyenne nationale) pour 1.800€, ne me fait pas croire qu'il est malheureux.
Quand une secrétaire hyper-incompétente palpe un salaire somme toute assez convenable pour la hauteur de son travail et qu'on ne peut rien en faire parce qu'elle est fonctionnaire, tu ne vas pas me dire qu'elle est malheureuse.
Il suffit de voir l'efficacité du service public aujourd'hui pour se rendre compte qu'il est temps de se calquer un peu sur le privé et de penser un peu à l'efficacité et aux usagers.
Les agents de la fonction publique sont des privilégiés et je sais de quoi je parle.
Quand un enseignant travail 18h par semaine (moyenne nationale) pour 1.800€, ne me fait pas croire qu'il est malheureux.
Quand une secrétaire hyper-incompétente palpe un salaire somme toute assez convenable pour la hauteur de son travail et qu'on ne peut rien en faire parce qu'elle est fonctionnaire, tu ne vas pas me dire qu'elle est malheureuse.
Il suffit de voir l'efficacité du service public aujourd'hui pour se rendre compte qu'il est temps de se calquer un peu sur le privé et de penser un peu à l'efficacité et aux usagers.
Les agents de la fonction publique sont des privilégiés et je sais de quoi je parle.
- artragis
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ce genre d'annerie tu te les gardes... un prof c'est : des cours à préparer, des corrections, des conseils de classe et j'en passe pour un salaire de BAC+4 (alors qu'ils sont Bac+5) payés 10 mois étallé sur 12.Quand un enseignant travail 18h par semaine (moyenne nationale) pour 1.800€, ne me fait pas croire qu'il est malheureux.
je ne pense pas que le privé soit pour ainsi dire plus efficace. Je ne ressord pas les exemples déjà tous donnés qui peuvent être compris comme exception, mais le problème du privé, c'est le prix direct du service.Il suffit de voir l'efficacité du service public aujourd'hui pour se rendre compte qu'il est temps de se calquer un peu sur le privé et de penser un peu à l'efficacité et aux usagers.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Artargis, pourquoi devenir grossier ?ce genre d'annerie tu te les gardes... un prof c'est : des cours à préparer, des corrections, des conseils de classe et j'en passe pour un salaire de BAC+4 (alors qu'ils sont Bac+5) payés 10 mois étallé sur 12.
1°. Peu de matières donnent ouvertures à des devoirs, et les différents travaux sont le pus souvent corrigés en classe.
2°. Les préparations sont parfois un peu prenantes pour les très jeunes profs débutants, mais en général, la même matière est donnée de la même façon pendant 20 ans ! Pas vraiment esquintant pour les maîtres ...
3°. En humanités, certains "pleins temps" n'exèdent pas 12 heures/semaines.
4°. Qu'importe que les salaires soient sur 10 mois étalés sur 12, si le chiffre qui est donné est celui des mensualités.
5°. N'oublie pas non plus les 15 semaines minimum de congés ...
6°. Les "coneils de classe", aimable papote à la salle des profs, sont souvent couplés avec des "journées pédagogiques" où, en plein jour ouvrable, les élèves restent chez eux, pour que les profs aient la paix.
Je te signale par comparaison que les fonctionnaires de rang universitaire sont réputés au service de l'Etat 24 x 24, et n'ont même pas de récupérations pour des prestations de soirée ou de week-end.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Bon on va être clair :
- La légende du privé qui paye beaucoup mieux que les fonctionnaires c'est archi faux.
- Le coup du prof qui bosse comme un malade, correction de copies, etc ... c'est du pipeau et j'en connais des profs, c'est pas ça qui manque, je note quand même la discrétion coupable d'artragis sur les vacances .... (15 j tous les 2 mois)
Dans le privé, les salaires sont très bas. Evidemment les fonctionnaires qui voient leur avancement se faire à l'ancienneté ne peuvent comprendre cela car dans le privé on ne fait plus une carrière entière chez un employeur, ou c'est très rare.
Les conséquences sont bien souvent désatreuses car que croyez vous qu'il se passe quand la crise frappe ? (et elle frappe bien souvent) hé bien les salaires d'embauche sont revus à la baisse. Ainsi pas mal de personnes se retrouvent avec des salaires de 20 ou 30% inférieurs car ils n'ont pu trouver mieux.
l'immense majorité des gens qui défilent dans mon bureau, et ce toutes professions confondues, sont très proches du Smic, sauf les cadres qui sont évidemment mieux payés, mais souvent bien moins qu'un prof.
Alors bien sur il y a des professions parasites comme les agents immobiliers, les traders, etc ... qui s'en mettent plein les poches, c'est sur, mais c'est marginal.
Mon beau frère (avec qui je ne m'entends pas, je le précise) est directeur d'une grosse agence immo de rennes : salaire mensuel : 45 000 euros pour un bac +2.
cela étant tous ses agents sont à la com et en ce moment n'arrivent même pas au smic. Il y en a donc un d'ultra payé pour une centaine de personnes dans l'entreprise.
bref, l'immense majorité de ceux qui bossent dans le privé n'ont pas des salaires mirobolants, c'est souvent du niveau de la fonction publique voire inférieur, mais la comparaison s'arrête la car au niveau boulot la pression est autrement plus rude.
Comme je l'ai écrit précédemment, je suis pour un écrémage sérieux dans la fonction publique, a la fois au niveau des salaires, mais aussi en termes d'effectif.
cela étant, je considère que ceux comme le dit lucifer, qui ont signé en conaissance de cause, doivent aller au bout de leur contrat, sans que l'état puisse en changer les clauses.
En revanche, pour les nouveaux arrivants, que personne n'oblige à se diriger vers la FP, je propose que l'on durcisse a la fois les termes de mobilité, rentabilité, etc ..., mais aussi que l'on ramène les salaires à un niveau plus proche du privé, car actuellement je ne vois pas à quel titre les privilèges des fonctionnaires peuvent perdurer.
La solidarité, ce n'est pas seulement du privé vers le public, mais la réciproque doit aussi être vraie.
Un ex : pourquoi le privé devrait il payer les retraites des fonctionnaires ? car c'est bien les impots qui servent à payer celles ci, dans la mesure ou les fonctionnaires ne cotisent pas.
- La légende du privé qui paye beaucoup mieux que les fonctionnaires c'est archi faux.
- Le coup du prof qui bosse comme un malade, correction de copies, etc ... c'est du pipeau et j'en connais des profs, c'est pas ça qui manque, je note quand même la discrétion coupable d'artragis sur les vacances .... (15 j tous les 2 mois)
Dans le privé, les salaires sont très bas. Evidemment les fonctionnaires qui voient leur avancement se faire à l'ancienneté ne peuvent comprendre cela car dans le privé on ne fait plus une carrière entière chez un employeur, ou c'est très rare.
Les conséquences sont bien souvent désatreuses car que croyez vous qu'il se passe quand la crise frappe ? (et elle frappe bien souvent) hé bien les salaires d'embauche sont revus à la baisse. Ainsi pas mal de personnes se retrouvent avec des salaires de 20 ou 30% inférieurs car ils n'ont pu trouver mieux.
l'immense majorité des gens qui défilent dans mon bureau, et ce toutes professions confondues, sont très proches du Smic, sauf les cadres qui sont évidemment mieux payés, mais souvent bien moins qu'un prof.
Alors bien sur il y a des professions parasites comme les agents immobiliers, les traders, etc ... qui s'en mettent plein les poches, c'est sur, mais c'est marginal.
Mon beau frère (avec qui je ne m'entends pas, je le précise) est directeur d'une grosse agence immo de rennes : salaire mensuel : 45 000 euros pour un bac +2.
cela étant tous ses agents sont à la com et en ce moment n'arrivent même pas au smic. Il y en a donc un d'ultra payé pour une centaine de personnes dans l'entreprise.
bref, l'immense majorité de ceux qui bossent dans le privé n'ont pas des salaires mirobolants, c'est souvent du niveau de la fonction publique voire inférieur, mais la comparaison s'arrête la car au niveau boulot la pression est autrement plus rude.
Comme je l'ai écrit précédemment, je suis pour un écrémage sérieux dans la fonction publique, a la fois au niveau des salaires, mais aussi en termes d'effectif.
cela étant, je considère que ceux comme le dit lucifer, qui ont signé en conaissance de cause, doivent aller au bout de leur contrat, sans que l'état puisse en changer les clauses.
En revanche, pour les nouveaux arrivants, que personne n'oblige à se diriger vers la FP, je propose que l'on durcisse a la fois les termes de mobilité, rentabilité, etc ..., mais aussi que l'on ramène les salaires à un niveau plus proche du privé, car actuellement je ne vois pas à quel titre les privilèges des fonctionnaires peuvent perdurer.
La solidarité, ce n'est pas seulement du privé vers le public, mais la réciproque doit aussi être vraie.
Un ex : pourquoi le privé devrait il payer les retraites des fonctionnaires ? car c'est bien les impots qui servent à payer celles ci, dans la mesure ou les fonctionnaires ne cotisent pas.
- artragis
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cmbien de temps que vous n'avez pas été en classe? A moins que vous ayez un ami professeur qui vous a dit que... Non, mais parce que pour ma part, je suis en S, j'ai chaque semaine un DM de math, en SVT et en physique, soit un travail que le professeur corrige chez lui. Je passe outre les interro, les DS (1 par semaine, de 4 heures type bac blanc) et les exercices des élèves qui en demandent plus pour s'entraîner.1°. Peu de matières donnent ouvertures à des devoirs, et les différents travaux sont le pus souvent corrigés en classe.
vous inversez les tendances : seule une minorité fait cela, les programmes changeant les quatre/cinq ans les profs doivent nécessairement revoir leurs copies, sauf certains qui s'en fichent un peu. Ensuite, il faut faire en sorte que le cours "passe" ce qui engrange des révisions. Pour ma part, depuis la sixième je n'ai eu que 6 profs dont les cours n'avaient pas changé en 15 ans, dont trois prof d'anglais et une d'histoire géo qui était dans son avnat-dernière année.2°. Les préparations sont parfois un peu prenantes pour les très jeunes profs débutants, mais en général, la même matière est donnée de la même façon pendant 20 ans ! Pas vraiment esquintant pour les maîtres ...
1800€/mois quand tu as bac+5 c'est normal?4°. Qu'importe que les salaires soient sur 10 mois étalés sur 12, si le chiffre qui est donné est celui des mensualités.
vivez vous dans un collège ou un lycée? un conseil de classe est beaucoup plus complexe que cela, à moins que ce soit un ami délégué de classe d'un quartier défavorisé qui vous ait parlé de ce manque de tenu en conseil de classe?6°. Les "coneils de classe", aimable papote à la salle des profs, sont souvent couplés avec des "journées pédagogiques" où, en plein jour ouvrable, les élèves restent chez eux, pour que les profs aient la paix.
en quoi "il y a pire" est il un argument... mais ce que tu dis ne montre-t-il pas qu'être fonctionnaire c'estp as tout rose?Je te signale par comparaison que les fonctionnaires de rang universitaire sont réputés au service de l'Etat 24 x 24, et n'ont même pas de récupérations pour des prestations de soirée ou de week-end.
moi aussi j'en connais...- Le coup du prof qui bosse comme un malade, correction de copies, etc ... c'est du pipeau et j'en connais des profs, c'est pas ça qui manque, je note quand même la discrétion coupable d'artragis sur les vacances .... (15 j tous les 2 mois)
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1800€ / mois pour un bac + 5 c'est bien au dessus du privé, oui.
De plus, le raisonnement qui consiste à dire :
j'ai un bac +5, donc je vaux tant, est une stupidité. Le diplome ne fait pas la fonction, sauf dans le public, car ailleurs il faut faire ses preuves .... d'abord.
Mon fils entame la fin de sa deuxième année en tant que cadre chez Athos origin, il a un cursus classe prépa + grande école d'ingénieur.
Au bout de 8 mois de stage chez athos, puis de 18 mois de travail, en tant que cadre, il gagne 1700 euros / mois.
C'est le prix du marché.
Ps : En 1987, avec un diplome BTS services info (qui ne vaut plus rien aujourd'hui'hui) je gagnais 18 000 frs / mois.
Je sais pas si tu vois l'évolution à laquelle le privé doit faire face, mais .... en terme de niveau de vie, je pense que simple employé dans l'info en 87 je gagnais le double de ce que peut gagner mon fils maintenant, avec pourtant un diplome en béton et très recherché.
De plus, le raisonnement qui consiste à dire :
j'ai un bac +5, donc je vaux tant, est une stupidité. Le diplome ne fait pas la fonction, sauf dans le public, car ailleurs il faut faire ses preuves .... d'abord.
Mon fils entame la fin de sa deuxième année en tant que cadre chez Athos origin, il a un cursus classe prépa + grande école d'ingénieur.
Au bout de 8 mois de stage chez athos, puis de 18 mois de travail, en tant que cadre, il gagne 1700 euros / mois.
C'est le prix du marché.
Ps : En 1987, avec un diplome BTS services info (qui ne vaut plus rien aujourd'hui'hui) je gagnais 18 000 frs / mois.
Je sais pas si tu vois l'évolution à laquelle le privé doit faire face, mais .... en terme de niveau de vie, je pense que simple employé dans l'info en 87 je gagnais le double de ce que peut gagner mon fils maintenant, avec pourtant un diplome en béton et très recherché.
- artragis
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on est d'accord, cependant, ça marche plus ou moins comme ça, un débutant bac+5 commence à environ 2000€/mois, souvent dans la fourchette 1900/2000 jusqu'a 2300/2500 pour un ingénieur en province. Cette valeur est plus une valeur traditionnelle qu'une valeur réelle, cependnat force est ed constater que pour un travail qui est de plus en plus difficile,de moins en moins valoriser, les salaires sont assez bas vis à vis d'un cursus d'étude de plus en plus sélect. Ensuite, effictivement, malheureusement il y a des exceptions qui deviennent généralité, votre fils est dans ce cas.
j'ai un bac +5, donc je vaux tant, est une stupidité. Le diplome ne fait pas la fonction, sauf dans le public, car ailleurs il faut faire ses preuves .... d'abord.
Enfin, le prix annoncé par MPS, Norbert and co n'était pas précisé "débutant" et puisque ce sont les profs "qui ont de la bouteille" qui sont leurs principales cibles j'en déduis que...
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le marché tire les salaires vers le bas dans certains secteurs, dans d'autres, il les tire vers le haut. Inutile de dire que le second cas est moins fréquent.
A ce niveau le fonctionnaire bénéficie d'une garantie qui vaut de l'or.
Quand a l'exception à laquelle tu fais allusion, ce n'en est pas une. Tous les ingés grandes écoles sont embauchés à ce prix dans les grosses boites. Toutes on fait des propositions a mon fils et à défaut de salaire plus important, car aucun employeur ne lui proposait plus, il est allé a bordeaux, ou au moins il bénéficie d'un cadre de vie qui lui plait.
Par ailleurs, le Bac +5, cela ne veut rien dire :
ex : un bac +5 en psycho vaut quelque chose dans la fonction publique, ailleurs en tant que salarié, c'est équivalent à bac, soit le smic ou 5% de plus.
d'une manière générale, les filiales FAC ne donnent pas de débouchés vraiment valorisants, mis a part la fonction publique.
On ne peut donc raisonner en termes de niveau d'études, sauf dans les filières techniques ou à l'évidence les compétences sont recherchées.
Mais les places sont peu nombreuses, pas besoin de diplomés pour produire.
A ce niveau le fonctionnaire bénéficie d'une garantie qui vaut de l'or.
Quand a l'exception à laquelle tu fais allusion, ce n'en est pas une. Tous les ingés grandes écoles sont embauchés à ce prix dans les grosses boites. Toutes on fait des propositions a mon fils et à défaut de salaire plus important, car aucun employeur ne lui proposait plus, il est allé a bordeaux, ou au moins il bénéficie d'un cadre de vie qui lui plait.
Par ailleurs, le Bac +5, cela ne veut rien dire :
ex : un bac +5 en psycho vaut quelque chose dans la fonction publique, ailleurs en tant que salarié, c'est équivalent à bac, soit le smic ou 5% de plus.
d'une manière générale, les filiales FAC ne donnent pas de débouchés vraiment valorisants, mis a part la fonction publique.
On ne peut donc raisonner en termes de niveau d'études, sauf dans les filières techniques ou à l'évidence les compétences sont recherchées.
Mais les places sont peu nombreuses, pas besoin de diplomés pour produire.
Donc je repose ma question, où etiez vous quand l'administration embauchait à tour de bras ?lancelot a écrit :le marché tire les salaires vers le bas dans certains secteurs, dans d'autres, il les tire vers le haut. Inutile de dire que le second cas est moins fréquent.
A ce niveau le fonctionnaire bénéficie d'une garantie qui vaut de l'or.
.
Si la place est si enviable, pourquoi ne pas y etre entré ?
Qu'on ne me parle pas de niveau, il y a de tout dans l'administration, du CAP au bac+ 7 et +.
Donc il y avait forcement une place à votre niveau.
Où eiez vous donc, quand on sait que l'administration en etait arrivée à remplir des contrats avec l'ANPE (à l'epoque) par manque de candidats ?
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
D' une part, j'ai jamais été vraiment intéressé pour être payé a glander et d'autre part, je n'ai pas de piston. En plus ma qualification ne correspondait pas au profil des postes dans l'info de mon époque. (mon petit beau frère, lui est entré à la CAF comme pupitreur, sans diplome ... et grace à sa tante (chef de service a la CAF), il y a 20 ans ..., inutile de dire que depuis ... il a bien engraissé.)
Le pb de toute façon n'est pas la. Je l'ai déjà écris plus haut mais je vais le redire : je ne suis pas pour la modification d'un contrat de travail en cours d'exécution. Ceux qui ont choisi en connaissance de cause la fonction publique doivent bénéficier jusqu'a leur départ des conditions qui doivent être celles que l'état leur avait promis.
En revanche, il n'est plus possible de continuer à recruter dans ces conditions, cela devient débile ...
quelques exemples :
- l'informatique a libéré des centaines (ou milliers) de postes qui ne peuvent être supprimés .... cela entraine un surcout.
- la redevance télé à été jumelée aux impots locaux, mais les fonctionnaires de la redevance ont refusé d'être affecté ailleurs ... j'en déduis donc que c'est une bande de glandus qui ne veulent pas bosser ...
En cherchant, je pourrais trouver un paquet d'exemples, mais peu importe.
le monde évolue, les états évoluent et il n'est pas possible de maintenir une personne à un poste de travail ou il n'y a plus de travail.
Je pourrais dire aussi que grace à la possibilité qui leur est offerte de prendre le public (les usagers) en otage, bon nombre de catégories de fonctionnaires se sont batis des niches dorées qu'il n'est plus possible de maintenir dans l'avenir sous peine d'appauvrissement.
je rappelle aux fonctionnaires qu'ils sont à notre service ... et pas le contraire.
je peux donc reformuler votre discours :
Si vous ne vouliez pas être au service des autres et de l'état et en accepter les contraintes, pourquoi avoir choisi d'être fonctionnaire ? La planque ? La sécurité ? les 2 ???
Le pb de toute façon n'est pas la. Je l'ai déjà écris plus haut mais je vais le redire : je ne suis pas pour la modification d'un contrat de travail en cours d'exécution. Ceux qui ont choisi en connaissance de cause la fonction publique doivent bénéficier jusqu'a leur départ des conditions qui doivent être celles que l'état leur avait promis.
En revanche, il n'est plus possible de continuer à recruter dans ces conditions, cela devient débile ...
quelques exemples :
- l'informatique a libéré des centaines (ou milliers) de postes qui ne peuvent être supprimés .... cela entraine un surcout.
- la redevance télé à été jumelée aux impots locaux, mais les fonctionnaires de la redevance ont refusé d'être affecté ailleurs ... j'en déduis donc que c'est une bande de glandus qui ne veulent pas bosser ...
En cherchant, je pourrais trouver un paquet d'exemples, mais peu importe.
le monde évolue, les états évoluent et il n'est pas possible de maintenir une personne à un poste de travail ou il n'y a plus de travail.
Je pourrais dire aussi que grace à la possibilité qui leur est offerte de prendre le public (les usagers) en otage, bon nombre de catégories de fonctionnaires se sont batis des niches dorées qu'il n'est plus possible de maintenir dans l'avenir sous peine d'appauvrissement.
je rappelle aux fonctionnaires qu'ils sont à notre service ... et pas le contraire.
je peux donc reformuler votre discours :
Si vous ne vouliez pas être au service des autres et de l'état et en accepter les contraintes, pourquoi avoir choisi d'être fonctionnaire ? La planque ? La sécurité ? les 2 ???
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